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 WILHONAH ▲ you just drove me to hell.

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P. Jonah-Elyass Harris
P. Jonah-Elyass Harris
JONAH. ▷ so innocent.

PSEUDO : unspokenLIFE / sarah.
CRÉDIT : (c) corpse heart (avatar) & tumblr (gif)
MESSAGES : 1192
ARRIVÉE : 01/06/2012
DC : C. Larissa-Briséïs Psakis.
ÂGE : t-two years-old.
SITUATION : célibataire.
EMPLOI : scientifique, jeune chercheur en géologie.
JUKEBOX : THEKOOKS ▬ naive.
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MessageSujet: WILHONAH ▲ you just drove me to hell.   WILHONAH ▲ you just drove me to hell. EmptyVen 6 Juil - 11:09



wilhonah
you just drove me to hell.

PSEUDOS DES PARTICIPANTS : E. Wilhelmina Forbes & P. Jonah-Elyass Harris. SUJET OUVERT PAR : P. Jonah-Elyass Harris. DATE ET HEURE : le soir du 6 juillet, vers 21h. LIEU : au bout des quais, à l’abri des regards du port. météo : la journée a été ensoleilée et l'astre solaire atteint l'horizon, teintant le ciel de rouge cependant que les étoiles s'allument. CONTEXTE DE LA RENCONTRE : trois jours après une discussion téléphonique enragée, Wilhelmina donne rendez-vous à Jonah sur les quais pour quelques explications. DE L'EAU AUX ALENTOURS ? oui, juste sous leurs pieds.

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P. Jonah-Elyass Harris
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MessageSujet: Re: WILHONAH ▲ you just drove me to hell.   WILHONAH ▲ you just drove me to hell. EmptySam 7 Juil - 16:48







wilhelmina and jonah-elyass.

we’re on highway to hell

Cela faisait trois jours que tes opales parcouraient l’horloge avec un désespoir poignant. Le tic-tac infernal des aiguilles te vrillait les tympans sans que jamais tu n’aies l’impression que les heures avançaient, vicieuses et paresseuses ; elles se jouaient de ton impatience, les secondes interminables s’allongeant plus encore cependant que tu tapotais tes doigts sur le bois rêche de la table. Te concentrer t’était devenu impossible, voir insupportable. Sans cesse, ton esprit divaguait vers des lieux lointains et intouchables, mettant tes nerfs à vif, toi, d’ordinaire si calme. Son appel téléphonique t’avait chamboulé – en réalité, tu étais étonné de l’offre que Wilhelmina Forbes, sans doute la créature la plus dangereuse errant à Cooktown, t’avait faite trois jours plus tôt. Après tout, la brune n’avait sans doute aucun compte à te rendre – certes, tu étais et restais persuadé de son implication dans le comportement de Sara, quelles que soient les explications qu’elle pouvait bien te sortir sur un plateau, toutes prêtes, toujours était-il que sa proposition de vous rencontrer un peu plus tard t’avait prise au dépourvu. Tu n’étais guère habitué à quelconque compassion de la part de Forbes et tu mentirais en affirmant ne pas craindre quelque piège qu’elle t’aurait encore tendu pour te rabaisser et se délecter de ta gêne évidente. Tu te devais pourtant de d’y rendre, histoire d’en avoir le cœur net. À vrai dire, tu n’avais plus rien à perdre – Sara t’avait déjà abandonné au fond du gouffre et Wilhelmina ne pourrait pas t’y enfoncer plus que mesure, tu peinais déjà à garder la tête hors de l’eau de ton propre chef. Toutefois, te faire patienter trois jours durant avant d’avoir une réponse digne de ce nom était cruel – à l’image de la jeune fille, tu devais cependant l’avouer. Ton énervement atteignait son paroxysme, l’apothéose intenable. Jetant un nouveau coup d’œil à l’horloge, tu avisas seulement vingt heures trente – vous vous étiez donnés rendez-vous dans une demi heure sur les pontons, au port. Grommelant, las, tu te redressais lentement sur tes appuis ; tu avais largement le temps, te rendre sur les quais ne prendrais qu’une dizaine de maudites minutes. Au diable, tu en avais assez d’attendre. Attrapant un veste légère, tu la jetais négligemment sur ton épaules, claquant la porte de ta chaumière partagée sans adresser d’adieux à tes colocataires et t’engageais sur Walker Street.

À cette heure, les rues commençaient peu à peu à se vider – les enfants rangeaient leurs vélos et rentraient chez eux sous les hèles de leurs parents, on revenait du travail pour le dîner, on préparait la nuit qui avançait. Rapidement, tu te sentis étrangement seul dans ce désert d’âme qui vive. Ton pas se pressa de lui-même tant tu étais impatient de te rendre au lieu prévu. Agressant tes rétines sensibles, le soleil aveuglant terminait sa course folle dans les cieux rosés, déjà peint de bleu sombre ça et là et des faibles étincelles d’étoiles s’allumaient en épars lieux – tu mis ta main en visière au dessus de tes paupières plissées par le feu ardent de lumière qui descendait désormais vers l’horizon lointain. Peut-être n’aurais-tu pas été si pressé et avide d’en savoir plus, aurais-tu pris le temps d’admirer ce magnifique décor qui se peignait doucement devant ton chemin ; tu le faisais chaque soir, te rappelant qu’autrefois, c’était en compagnie de Sara que tu te délectais de tant de splendeur dans votre vie si morne en rebondissement. Ce rituel ne t’avait point quitté, quel que soit l’endroit où tu te trouvais – il était si cher à ton cœur, tout autant que l’était l’amitié perdue de la jeune fille, que tu aurais été incapable de faire autrement que d’observer le coucher de l’astre solaire sur la baie de Cooktown. Pourtant, chaque fois que tu voyais l’étoile de feu disparaître sous la mer, un violent pincement attaquait ton palpitant meurtri de douleur. Elle te manquait. Un peu plus chaque seconde, elle te manquait. Ce soir serait peut-être l’occasion de découvrir la vérité sur l’horrible secret qui planait autour de vous ; d’elle, de Wilh et Meghan, de toi. Ton souffle se heurta dans ta gorge à l’idée que tu puisses être impliqué –ou exclus– dans quelque chose qui de dépassait, quelque chose de plus puissant que ton esprit. La bile te piqua la bouche et tu te sentais soudain nauséeux en te dépêchant un peu plus. Tu avais hâte d’expédier cette affaire – mauvaise blague ou non, plus vite vous vous sépareriez, mieux tu te porterais. Wilhelmina restait après tout ton pire cauchemar, des années de souffrance, d’humiliation et d’asservissement que tu préférais désormais balayer en évitant au possible la jeune fille. Toutefois, elle semblait toujours là, prête à ressurgir pour te faire revivre l’enfer du passé. Anxieux à l’idée qu’elle recommence ce soir, tu déglutis en arrivant au port.

Tu étais seul lorsque tes pas firent craquer les vieilles planches élimées par le temps qui constituait les pontons du vieux port. Sous tes pieds, le clapotis de l’eau léchant tranquillement la rive fourmillait à tes oreilles cependant que l’odeur iodée habituelle perçait désagréablement tes narines. Brièvement, tu vérifias tes SMS d’un rapide coup d’œil. Rien depuis son coup de fil. Neuf heure moins cinq. Et si ce n’était encore qu’une de ses farces ridicules, à l’image de son canular téléphonique qui t’avait valu un rendez-vous trois jours plus tôt ? Tu soupirais à cette idée. Allez Wilhelmina, prouve donc qu’on peut avoir un minimum confiance en toi, pensais-tu alors. Si elle te posait un lapin… Cette expression te fit sourire lorsqu’elle traversa vivement ton esprit. Tu t’appuyas précautionneusement contre la rambarde, vérifiant qu’elle était plus ou moins stable du même temps. Les minutes s’écoulèrent. Regard sur ta montre – une minute. Des talons claquèrent sur le bois, tu plissas les paupières pour mieux voir dans l’obscurité qui s’installait peu à peu sur la berge. La jeune fille secoua ses cheveux d’un air hautain, ce foutu sourire méprisant accroché à la figure – tu soupirais déjà, soulagé de sa présence. Ironique situation, lorsque tu y pensais. Elle s’approcha jusqu’à toi – tu eu un léger recul. « J’ai cru une seconde que tu ne viendrais pas Forbes… » Tu aurais voulu ta voix plus sûre d’elle ; malheureusement, tu n’étais pas un exemple d’assurance et tes mots tremblèrent légèrement sur tes lèvres abîmées par le sel et le soleil. Elle te fusilla du regard – la joute était lancée…

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