L'air chaud de l'Australie, les fortes températures, le climat ensoleillé ; c'était différent de l’Écosse. Aileen avait un peu de mal à prendre conscience que dans ce pays, c'était l'hiver. A Édimbourg lorsqu'il faisait froid, alors cela se ressentait avec le froid glacial et les températures basses. Tandis qu'ici ce n'était guère le cas. L'air chaud donnait très envie de se baigner dans l'océan et de profiter des rayonnements du soleil. Personne ne se promenait en pull over, tout le monde portait des tenues d'été. Ce qui changeait la jeune femme. Elle qui à chaque hiver, portait souvent le plus de vêtements chaud. Cette fois-ci elle ne portait pas les vêtements qui risquait de lui donner trop chaud. Le premier jour, elle avait eu du mal en sortant de l'aéroport ; à s'adapter au climat Australien. Mais petit à petit elle avait finit par s'y habituer ; forcément. Toutefois, Aileen n'avait pas eu le temps de profiter plus du climat et de la plage – alors qu'elle aurait bien voulu. Étant venue pour son frère, elle était très déterminée à aller le voir, pour voir comment il allait – et aussi pour lui remonter le moral. Ce fut presque sans s'arrêter qu'elle avait cherché l'endroit où il habitait, et qu'elle s'était aussi renseigner sur l'université à laquelle elle allait s'inscrire pour pouvoir continuer ses études de langues. Bien que le choix de métier qu'elle voulait exercer restait encore vague, la jeune fille voulait continuer ses études dans les langues, étant donné que cela était la chose qui lui plaisait le plus. Puis peut-être qu'au fond cela allait lui être utile de parler russe, italien, latin et français en Australie. Si elle rencontrait des étrangers, cela pouvait être alors une bonne chose.

Un sourire dessiné sur ses lèvres, Aileen regardait les vagues que faisaient l'océan. Le soleil projetait ses rayons sur l'océan bleu azur. Les reflets étaient magnifiques. Cela donnait parfaitement envie de se baigner dans l'eau, pour pouvoir ainsi sentir l'eau sur son visage et sur son corps. Toutefois, aujourd'hui bon nombre de personnes n'avaient pas décidés d'aller nager ; il y avait plus de surfeurs. Certains surfaient sur les vagues, avec une élégance charmante. Ce qui ne manqua pas à la jeune fille qui avaient décidé de poser son regard sur les surfeurs. Plus pour les admirer que pour autre chose. Ayant toujours ce même sourire sur son visage, la jeune fille ne détacha pas son regard des surfeurs. Depuis qu'elle était arrivée, elle n'avait pas spécialement eu le temps de profiter du paysage, ainsi que des joies de la baignade dans l'océan. Étant une pile électrique, rare était les fois où la jeune blonde daignait se reposer. Se reposer c'était pour les faibles. Ce n'était pas en se reposant qu'elle allait arriver à quelque chose. Pourtant, aujourd'hui, elle avait eu besoin d'une petite heure de calme, avec seulement le bruit des vagues ; et avec comme spectacle les surfeurs. Comme pour se ressourcer. Pour être encore plus en forme qu'elle ne pouvait déjà l'être.

Les minutes passaient inlassablement, silencieusement, tandis qu'Aileen était assise sur le sable chaud en train de regarder encore et encore les surfeurs. En Ecosse, elle n'avait jamais surfer. D'ailleurs, l'idée qu'il y avait du surf là-bas la surprenait – si cela exister – étant donné le froid qu'il faisait. Ici, il n'y avait qu'à voir les sourires des surfeurs et la joie qui semblait se lire sur leur visage dès qu'ils sortaient de l'eau. C'était comme-ci ils appréciaient réellement cela. Peut-être qu'un jour la jeune blonde en ferait ; si elle habitait véritablement dans cette petite ville. Ce qui au fond était fort probable.

Jetant un coup d’œil sur sa montre, la jeune femme eut une surprise en voyant déjà l'heure qu'il était. 16H15. Elle s'était promis d'aller voir son frère. Car c'était pour lui qu'elle était venue dans ce continent inconnu pour elle. C'était avant tout à lui qu'elle devait penser. Détachant son regard des surfeurs, elle prit son sac à main avant de partir en direction de Walker Street. Si elle avait bien lu le plan et si elle avait la bonne adresse alors Clyde habitait là-bas. Cet endroit n'était apparemment qu'à quelques pas de la plage ; ce qui était un des raisons pourquoi Aileen en avait profité pour se poser un peu. Tournant la tête vers toutes les habitations, la jeune blonde avait secrètement hâte de revoir son frère. Son meilleur ami comme elle le disait souvent. Lorsqu'elle avait décidé de venir en Australie pour venir le rejoindre, elle s'était demandé comment celui-ci allait la recevoir. Mais, surtout elle espérait qu'il ai retrouvé quelque peu le sourire ; n'aimant pas le voir déprimé et renfermé comme il pouvait quelquefois l'être. C'était donc seule qu'elle avait décidé de lui faire la surprise de sa visite. Avec Finnick cela aurait été plus compliqué. C'était donc pourquoi Aileen avait dit à celui-ci de ne pas aller le voir maintenant. C'était elle qui devait aller le voir en premier. Car voir son ex petit-ami débarquait dans le même pays où on est parti pour essayé d'oublié la blessure, la tristesse que celui-ci nous a infligé, était loin d'être quelque chose de bénéfique. Et Clyde n'avait pas besoin de ça pour le moment. Du moins, c'était ce que pensait la jeune femme.

Après quelques recherches, la jeune blonde trouva enfin la bonne maison. Un petit sourire joviale se dessina sur ses minces lèvres, avant qu'elle ne mette une main dans ses cheveux comme pour vérifier que ses cheveux étaient bien mis en place. Quoique qu'elle s'en emportait peu. Ses cheveux blonds virevoltaient quand elle marchait, à cause du vent qui soufflait. Les ayant lissés, elle savait qu'elle n'avait pas besoin de s'en préoccuper. Puis, ce n'était pas quelque chose de grandement important.

Aileen accéléra le pas, ayant hâte de revoir Clyde. S'arrêtant net devant la porte d'entrée, elle resta quelques instants devant ; avant de se décider à cogner énergiquement dessus. Il y avait sûrement une sonnette ; certes. Mais cela n'aura pas causé le même effet. Serrant des lèvres, elle attendit patiemment qu'on lui ouvre. C'était obligé que son frère était chez lui ; obligatoirement obligé. Le cas contraire était impensable. Entendant des pas derrière la porte, le cœur de la jeune blonde se mit à tambouriner quelque peu dans sa poitrine tellement la joie intense de revoir une personne chère était grande. Enfin, celle-ci s'ouvrit. Et un sourire plein de joie, d'allégresse, d'euphorie rayonna sur le visage d'Aileen. Puis, sans crier garde, elle se jeta dans les bras de la personne qui venait de lui ouvrir. Ne pouvant pas résister plus longtemps. « Tu m'avais manqué ! » lui chuchota t-elle à l'oreille. Son étreinte ne se brisa pas encore. Quelques secondes plus tard, elle décida de mettre un terme à son câlin et se mit en face de son frère. Sans un mot, elle attendait sa réaction ; elle attendait de savoir ce qu'il allait penser de cette visite surprise.