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CRÉDIT : Queen G.
MESSAGES : 362
ARRIVÉE : 01/07/2012
ÂGE : 23 YO
SITUATION : SINGLE, profites-en.
EMPLOI : Journaliste.
JUKEBOX : WAVEFORMS, Django Django.
| Sujet: (F) Abbey Lee Kershaw ϟ You can kid the world, but not your sister [RESERVE] Ven 13 Juil - 16:23 | |
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Maiah Crowley-Cavanagh I can kid the world, but not my brother
informations ÂGE - 21 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE - Le 13 Septembre 1991, à 09:57 au Jenovah Witness Kingdom Hall de Cooktown, Australia. EMPLOI, OCCUPATIONS - Guide au James Cook Museum, ce qui en surprend plus d'un. SIGNES PARTICULIERS - Hétérosexuelle quoique puisse en penser son frère, elle collectionne les garçons autant pour satisfaire les amourettes de son coeur d'artichaut que pour convaincre son frère de son choix d'orientation sexuelle. Elle parle bien évidemment l'anglais, mais est en plus quasiment bilingue, au vu de son excellent niveau de français. Elle a également des notions d'espagnol suite à ses années de collège et lycée. Maiah ne possède ni tatouages ni piercings. Naturellement belle, elle considère que se couvrir d'encres ou de strass n'est d'aucune utilité et ne la fera pas se sentir mieux dans sa peau. TRAITS DE CARACTÈRE - Affectueuse - aimable - ambitieuse - autoritaire - bavarde - capricieuse - confiante - cultivée - curieuse - éloquente - étourdie - extravertie - joueuse - naïve - optimiste - plaintive - sensible - tactile GROUPE - Lighty, elle connaît l'existence des sirènes depuis ses 15 ans. AVATAR - Abbey Lee Kershaw. © Tumblr
histoire ✘ Maiah a un frère Shiloh, de deux ans son aîné, et avait une soeur, Rachel, avant que celle-ci ne meure âgée de 15 ans, en 1997. Cette dernière était une sirène, mais Maiah ne l'a bien évidemment compris que lorsqu'elle même a atteint l'âge auquel sa soeur s'est éteinte. Pour plus d'informations sur cet évènement, vous avez un petit spoiler qui n'attend que vous ci-dessous ("premier extrait"). ✘ Elle a vécu à Cooktown jusqu'à ses 18 ans, puis est partie trois ans à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud étudier l'histoire de l'art. Ces trois années comprenant un séjour obligatoire à l'étranger d'une durée de six mois, elle est partie à Paris où elle a approfondi ses connaissances à l'école des Beaux-Arts, ce qui explique son très bon niveau de français. ✘ Maiah est une fille agréable à vivre, populaire, qui dans ses années de lycée a cependant connu plusieurs embrouilles avec les filles de sa bande dignes de figurer dans un épisode de série américaine. Elle est fainéante et aime que l'on s'occupe d'elle, tout le monde a donc été surpris qu'elle travaille autant pour obtenir ses diplômes et puisse vivre de sa passion. Car Maiah voue un véritable culte à l'Histoire sous toutes ses formes, et est fascinée par l'histoire des aborigènes. Voilà qui tord le cou aux clichés qui veulent que cette belle plante ne vive que pour les garçons et le shopping. ✘ A propos de garçons, Maiah en a aimé beaucoup, mais son frère ne croit pas à la sincérité de ses sentiments. Depuis qu'il a surpris sa soeur embrassant Indigo, la meilleure amie de cette dernière, il croit qu'elle est attirée par les filles mais cherche à le cacher. Un deuxième spoiler ("deuxième extrait", vous l'aurez compris) vous attend plus bas pour tous les détails. ✘ Elle connaît l'existence des sirènes depuis ses 15 ans, à vous de voir comment la nature de sa meilleure amie s'est révélée à elle. Maiah a donc également finit par comprendre que sa grande soeur Rachel en était une, ce qui explique que les propriétaires du bateau aient pensé avoir percuté un animal marin. ✘ Sa relation avec Shiloh, détaillée plus bas, a commencé à évoluer après la rupture de ce dernier avec Joe, qui fut longtemps sa meilleure amie, mais surtout après une certaine soirée de mars 2011. Le troisième extrait de ma présentation n'attend que vous. - "Premier extrait":
FLASHBACK - 18 Janvier 1997
« Ne regarde-pas Shiloh. Ça ne sert à rien d'avoir ce souvenir-là d'elle. » J'ai obéi, j'ai détourné le regard. J'ai attendu alors que la porte se refermait et qu'on nous laissait dans le couloir, Maiah et moi. C'était trop tard. Il avait suffi d'une infime seconde pour graver cette image dans ma tête. Une horreur pareille, ça ne s'oublie pas. On avait demandé à mes parents de venir au commissariat, ils ne se doutaient pas que ce serait pour... reconnaître le corps. Sinon, ils nous auraient certainement confié aux voisins, ils nous auraient laissé à la maison. Non, sans doute pas, ils ne nous laissaient jamais seuls à la maison. J'étais un gosse ingérable à l'époque. Mais après avoir vu ce qui restait de Rachel, je suis resté muet et immobile pendant dix bonnes minutes, ce qui équivaut à des siècles pour un gamin hyperactif. On avait tenté de nettoyer ses blessures, mais ça n'avait servi à rien. Son crâne était totalement enfoncé. Broyé même. On ne pouvait la reconnaître à son visage. Je voulais espérer que ce soit une autre fille, qui par pure coïncidence aurait porté les mêmes vêtements que Rach' la dernière fois que nous l'avions vu. Mais j'en étais incapable. J'étais turbulent, mais pas bête. Deux jours après sa disparition, deux jours emplis d'interrogations sur les raisons d'une possible fugue, on avait retrouvé un corps. Ce ne pouvait qu'être le sien. Une petite main s'est glissée dans la mienne, et une voix fluette a chuchoté à mon oreille « C'est elle que tu as vu ? C'est Rachel ? » Je n'ai pas répondu. J'avais mal à la tête, les yeux humides, besoin de me blottir dans les bras de quelqu'un. Je n'aimais pas Rachel. Je la trouvais trop froide, trop distante. Elle passait son temps à se plaindre, à se disputer avec maman, elle passait l'essentiel de sa vie enfermée dans sa chambre ou dans celle de sa meilleure amie. Elle ne voulait jamais jouer avec nous, ni même passer du temps avec sa famille. Elle refusait toujours toutes nos sorties sur la plage, sous prétexte que l'eau salée faisait ressortir ses boutons. Ah ah. Et quand on lui parlait de piscine, c'était hors de question, le chlore était tout aussi mauvais pour la peau. En bref, elle m'agaçait au plus haut point mais... c'était ma soeur. Voir n'importe qui dans cet état-là m'aurait profondément choqué. Ce n'importe qui était ma soeur, et j'avais comme l'impression que c'était mon crâne à moi que l'on venait de briser. Ma mère est sortie comme une furie de la salle où ils avait mis le corps de Rachel. J'ai d'abord été surpris de la voir dans une rage pareille plutôt qu'en larmes, puis j'ai compris que c'était une manière ou une autre de ne pas craquer. Elle hurlait des phrases dont le sens ne parvenait pas à mon cerveau, l'image de Rachel restant omniprésente dans mon esprit. « Attendez, vous me dîtes que les hélices de ce bateau ont percuté ma fille, et ont ouvert son crâne en deux au passage, et que ces connards l'ont laissée dans l'eau sous prétexte qu'ils croyaient que c'était un poisson ? Taisez-vous, je me fiche de savoir qu'ils ont vu une queue de poisson, il faut quand même être complètement aveugles pour ne pas reconnaître un HUMAIN sous l'eau, même lorsqu'il fait nuit ! Il y avait des lumière sur ce bateau je suppose, ils auraient pu au moins chercher un peu si la chose qui se vidait de son sang juste sous leur nez ne serait pas par hasard un baigneur ! » Le policier tentait tant bien que mal de la calmer, cherchant de l'aide auprès de mon père, apparemment dans un état second. Je serrai la main de Maiah plus fort, encore plus fort. J'avais besoin de me raccrocher à quelque chose. Je venais de perdre une soeur, il m'en restait toujours une. Et je ne comptais pas la lâcher. C'était la meilleure amie de Rachel qui avait trouvé son corps. Cette dernière était également l'une des personnes qui avait passé la soirée avec elle avant qu'elle disparaisse. Nous l'avions bombardé de questions, et la pauvre gamine nous avait servi des explications pour tout dire peu satisfaisante. Déjà, le fait qu'elles soient allées se baigner, et en dehors des limites autorisées, nous laissaient plus que perplexes. Rachel, dans la mer ? Ces deux éléments étaient totalement incompatibles. Et pourquoi se seraient-elles séparées à un moment ou à un autre ? Ne parlons pas du fait que les propriétaires du bateau aient confondu ma grande soeur avec un poisson, ça paraît tout simplement improbable. Ma mère a longtemps attendu des réponses, ni elle ni personne ne les a jamais eues. Je me sers un deuxième verre de jus de pamplemousse. Je n'ai pas envie de penser à ça. Les mois qui ont suivi cet accident ont été très difficiles. Nos parents étaient effondrés, et le réconfort qu'ils tentaient de nous apporter ne suffisait pas. C'est Joe qui m'a tiré de cette sale période. Elle venait de s'installer à Cooktown, et mes amis l'avaient intégré à notre bande sans problème. Je ne m'y étais pas opposé, je ne m'opposais plus à grand chose. Je ne sais plus de quoi nous avons parlé la première fois. Je crois qu'elle m'a dit que pour un hyperactif, elle me trouvait un peu amorphe. Je lui ai lancé un regard assassin, et on ne s'est plus quittés. Je souris, m'offre une nouvelle gorgée de jus, et hurle une dernière fois à la cantonade « Maiah tu m'entends ?! », avant de partir à la recherche de ma petite soeur.
- "Deuxième extrait":
FLASHBACK - 31 Décembre 2006
« Montre-moi encore ! » murmurai-je, les yeux brillants, excitée comme une gamine. Indi s'offrit une longue rasade d'alcool fort, je ne peux pas vous fournir plus d'informations sur le contenu de la bouteille, le temps de réfléchir, et jeta des regards méfiants autour d'elle. « J'aurais mieux fait de ne rien te dire. Apparemment, découvrir la vérité ne te donne pas envie de me foutre la paix ! » Je levai les yeux au ciel, habituée à ses plaintes constantes. Indigo reprit la parole, toujours aussi suspicieuse. « Et tu es sûre que ton frère ne va rien dire ? Je ne sais pas, je trouve ça... bizarre d'être bourrée devant lui. C'est limite comme si je buvais à côté de mes parents ! » Je lâchai un soupir agacé, et répliquai aussitôt. « Si je te dis qu'on peut lui faire confiance ! De toute façon, il n'en a rien à faire de nous, tu vois bien qu'il est trop occupé avec sa blondasse. Bon, tu me les montres ces écailles, oui ou non ? » Je disais vrai. Jamais Shiloh ne serait allé dire à nos parents que nous ne nous étions pas contentées de Lipton Ice Tea à cette soirée sur la plage, encore moins à ceux d'Indi. Même à moi il ne disait rien, alors que tous les grands frères de mes amis refusaient fermement qu'elles s'approchent de près ou de loin d'une bouteille de vodka (alors qu'eux s'en enfilaient au moins trois durant leurs jeux à boire, au même âge). Shiloh, lui, partait du principe que je faisais ce que je voulais tant que je ne rentrais pas défoncée à la maison, et qu'il ne devait pas assumer mes actes. De toute manière, j'étais responsable, et ne buvais pas grand chose. Mais c'était agréable de ne pas l'avoir perpétuellement sur le dos, de sentir qu'il me considérait comme suffisamment mature pour faire ce que je voulais. Je l'avais expliqué des milliers de fois à Indi, mais elle restait persuadée qu'à un moment ou à un autre il allait raconter à ses parents que leur merveilleuse fille, cette petite sainte, prenait des choses pas nettes avec toute la jeunesse de Cooktown. Agaçante je vous dis. J'interrogeai mon amie du regard, attendant qu'elle daigne me répondre. Cette dernière me saisit par la main et m'éloigna du reste du groupe. Nous marchâmes quelques minutes, suffisamment loin pour que la musique ne nous parvienne que de manière assourdie et que nous puissions nous glisser derrière les rochers et devenir ainsi invisibles aux yeux de ceux restés au niveau du feu de camp. Je m’asseyais en tailleur sur le sable alors qu'Indigo montait sur un écueil pour se jeter à l'eau dans un plongeon parfait. Je ne la discernai pas dans les profondeurs de l'eau de mer, et me redressai, plissant les yeux, tentant de localiser une forme mouvante au coeur des vagues. Un visage souriant émergea de l'eau, et elle se hissa, non sans difficulté, sur une roche proche. J'observai, émerveillée, les écailles de sa queue de sirène briller sous la lumière de la lune. J'avais l'impression de revenir en enfance, de revoir la petite sirène que j'avais tant admiré sur l'écran de notre petite télévision. Ma meilleure amie était une sirène. Elle me sourit, se glissa de nouveau dans l'eau avec beaucoup plus de grâce que pour la montée, et me rejoignit sur le sable. « Ne me fais pas ce regard là, c'est presque flippant. Tu sais, ça te paraît génial d'être... comme ça, mais dans la vie quotidienne c'est vraiment merdique. Tu ne peux plus rien faire, tu deviens complètement parano. C'est grisant de nager sous l'eau pendant des heures, de côtoyer les dauphins et les raies, mais je ne sais pas vraiment si ça vaut le coup vus les inconvénients qui vont avec. » Je lâchai un soupir bruyant, exactement le même que ceux que me réservait -et me réserve- toujours Shiloh quand je l'ennuiyais. Je savais pertinemment que ça allait énerver Indigo tout autant que ça m'agaçait moi, et c'était bien le but. « Je ne comprends pas comment tu peux trouver le moyen de râler. Tu es une sirène sérieux, il faut vraiment que... » « Maiah, t'es où ? » Indi et moi avons échangé un regard affolé. Mon frère était à deux pas d'ici, à ma recherche, et n'allait pas tarder à tomber sur nous. Je baissai les yeux vers la queue de poisson de ma meilleure amie, les levai vers son visage, et exécutai la première idée qui me passai par la tête, sans savoir que j'allais la regretter toute ma vie. Je me jetai sur elle, espérant que mes jambes dissimuleraient plus ou moins ses nageoires. Je sentais son coeur battre contre ma poitrine, tellement fort. Nos visages étaient à quelques centimètres à peine l'un de l'autre, la peur présente comme jamais dans ses yeux clairs. Elle m'avait confié son secret, ce n'était pas pour que d'autres le découvrent. « Ah, t'es là, je te cherchais partout. On va... Tu as quoi sur les jambes Indi ? » Il fallait que je détourne son attention. Impérativement. J'avais toujours été impulsive, c'était de famille. Après m'être jetée sur le corps de mon amie quelques secondes plus tôt, je me suis jetée sur ses lèvres, et les ai embrassées... presque voracement. C'était drôlement moins excitant qu'embrasser mon copain de l'époque ma foi. « Euh... écoute chérie, je te laisse avec ta copine hein. Lorsque vous avez fini, rejoignez-nous, le feu d'artifices va pas tarder. Errm... c'est tout. » Il s'était éclipsé en étouffant un petit rire, et je m'étais empressée de me séparer d'Indi. On avait échangé un regard et j'étais partie en courant rattraper mon frère. J'ai tenté de rattraper le coup tout le reste de la soirée, et toutes les années qui ont suivi, mais rien n'y a fait, Shiloh était désormais persuadé que j'aimais les filles, et en particulier Indigo. Dieu merci, cet incident n'a rien gâché à notre relation, à Indi et moi. Elle était touchée que j'ai tant tenu à préserver son secret, et hormis les quelques heures qui ont suivi notre baiser, je n'ai jamais ressenti de malaise à ce souvenir. Je baisse les yeux vers l'article de mon frère, et tente d'en déchiffrer le contenu. Mais les pattes de mouches qui lui servent d'écriture sont entremêlées de flèches et d'astérisques, et couvertes de ratures et de gribouillages. Je regrette la belle époque, quand Joanna était toujours là pour faire le tri dans les pensées de mon frère et l'aider à ordonner un tant soit peu le tout. Mais voilà, ils ont beau assurer que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, qu'ils sont toujours meilleurs amis, personne n'est dupe, surtout pas moi. Je suppose que si Indi et moi avions été bisexuelles, il en serait de même, nous raconterions à qui veut l'entendre que notre amitié tient toujours la route après tant d'années mais serions bien incapables de rester dans la même pièce plus de cinq minutes tant l'atmosphère serait lourde de gênes et de remords. Quels cons ils ont pu être. Joe et Shiloh, c'était un peu comme... comme... J'en sais rien moi, je suis nulle en références. Ils étaient tellement assortis, tellement complémentaires. Tout le monde leur disait à quel point ils iraient bien ensembles, c'est peut-être cette pression familiale et amicale qui les a poussés à changer de statut facebook. Je jette un regard à la mer. J'ai envie d'aller me baigner. Voilà bien une des rares choses pour lesquelles je peux me vanter d'être une humaine normale, je peux aller profiter des sublimes plages de Cooktown quand l'envie m'en prend. Argument de poids, n'est- ce pas ?
- "Troisième extrait":
FLASHBACK - 2 Mars 2011
Il faisait froid. Putain qu'il faisait froid. J'aurais mieux fait de rester dans mon lit, sous mes couettes, à me vider de mes larmes. Après tout, c'est aussi salé que de l'eau de mer. J'avançai encore de deux pas. J'avais de l'eau jusqu'aux mollets, et j'allais mourir de froid. Je me reculai précipitamment et m'asseyais en tailleur à une distance respectable du rivage. Ne pas pleurer, ne pas pleurer. Tenir bon. Je me répétais inlassablement ces quelques mots, tout en sachant pertinemment que j'allais craquer dans moins de cinq minutes. Shiloh s'était toujours moqué de mon coeur d’artichaut. Il n'avait pas tord, mais il n'empêchait pas que cette fois, ça faisait mal. Beaucoup plus que toutes les autres. Un de perdu, dix de retrouvés dit-on. J'y avais cru, mais là je ne voulais pas en retrouver d'autres. Je voulais le retrouver, lui. « Qu'est-ce que tu fais sur le sable ? En général, quand les gens viennent à cette heure-ci sur la plage, c'est pour prendre un bain de minuit, pas pour se faire bouffer les fesses par des crabes. » Je soupirai. Je n'avais jamais compris son don pour toujours arriver au mauvais endroit au mauvais moment. « Fous-moi la paix Shiloh. Je ne suis vraiment pas d'humeur. Et pour répondre à ta question, je reste sur le sable parce que l'eau est gelée, ce qui n'est pas très étonnant tu sais. » « Gelée ? Mais bien sûr, on est en Australie chérie. » Je savais ce qu'il allait faire. J'en souriais déjà. Il se précipita le long de la bande de sable jusqu'aux rochers près desquels nous installions habituellement nos serviettes, là où j'avais embrassé Indi, grimpa sur l'un d'eux et se jeta dans l'eau dans un plongeon. Je l'aurais presque trouvé admirable si je n'avais pas déjà vu ma sirène de meilleure amie sauter à l'eau. Il ne remontait pas. Je levai les yeux au ciel. Les blagues de mon frère avaient toujours été lamentables. Toujours pas. Je plissais les yeux. Il était sans doute sorti de l'eau mais je ne pouvais l'apercevoir dans l'obscurité. Et si il y était toujours ? Si je devais le sauver de la noyade ? Oh non, elle était trop froide, il n'avait qu'à crever. Je me forçais à détourner le regard. Rejetai un oeil en direction des rochers. Qu'est-ce qu'il faisait ? Je ne devais pas me lever. C'était tout ce qu'il attendait. Surtout, ne pas se lever. Je me suis levée. Au moins, il serait content et achèverait sa plaisanterie ridicule. J'ai atteint les écueils et en ait rapidement fait le tour. Il devait être de l'autre côté, où il était remonté sans que je puisse le voir. Personne. « Arrête de faire ton gosse sérieux ! C'est pas marrant Shiloh. » Je commençais à avoir peur. Je savais bien que c'était une plaisanterie, enfin, je commençais à en douter. Je savais ce qu'il attendait, il voulait que je me jette à l'eau, que je crie, et qu'il puisse se moquer de moi. Je m'allongeai sur le rocher duquel il avait sauté, bien décidée à ne pas bouger. Il finirait par craquer, se plaindre que je n'étais pas drôle, et l'histoire serait finie. Mes convictions s'effritèrent au bout de trente secondes. « Shiloh ? Arrête s'il-te-plaît, montre-toi. » Pourquoi ne réagissait-il pas ? Le Shiloh que je connaissais aurait saisi le ton de ma voix et comprit que je commençais à avoir peur. Donc s'il ne se montrait pas... Non, non, c'était toujours sa blague. Je me résolvais à sauter, qu'il me laisse enfin tranquille. J'inspirais une grande bouffée d'air marin, et sautai, la main pinçant mon nez, dans un plongeon peu gracieux. Aïe. Aaaaaaïïïïïeee !! Dieu que c'était froid. Encore plus que ce que je croyais. J'étais frileuse, plus que lui, mais comment avait-il pu s'empêcher de crier ? « C'est bon, j'ai sauté, je meurs de froid ! Shiloh ? Tu as gagné imbécile, tu peux sortir de ta cachette ? SHILOOOOH ? » Il ne répondait toujours pas. Cela ne correspondait pas à mon frère. Non. Il n'y avait qu'une seule explication. Ce n'était pas une blague. Ce n'avait jamais été une blague. En l'espace d'une seconde, des milliers de scénarios plus horribles les uns que les autres envahirent mon cerveau. On allait retrouver son corps sur la plage, comme celui de Rachel. Sa mort entraînerait inévitablement celle de ma mère. Mon père y survivrait-il ? Sans doute pas. Je me retrouverai seule. Éternellement seule. Et je n'aurai plus de larmes pour pleurer ceux que j'ai aimé plus que tout, ayant vidé mon corps d'eau pour ce connard qui a rompu avec moi. Je pris mon courage à deux mains, plongeai, et partis à la recherche de mon frère. J'avais lu quelque part qu'être dans l'eau froide, c'était comment laisser des centaines d'aiguilles s'enfoncer dans chaque parcelle de notre peau. Ce n'était pas faux. J'étais sous l'eau depuis cinq secondes, et tout ce que je voulais, c'était en sortir. Mais je devais le chercher. Je battis maladroitement des bras et des pieds, cherchant à m'enfoncer plus profondément. Je n'y arrivais pas. Ni à descendre dans les profondeurs, ni à remonter vers la surface. J'avalais de l'eau, je mourrais de peur. Je me noyais, mon Dieu, mon Dieu. Je tentai un nouveau mouvement de pieds, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je retrouvais l'air libre. Ah non, je ne me noyais pas. Quelques secondes plus tard, je tentais une nouvelle plongée, mais étais bien incapable de discerner quoi que ce soit. Alors que mes bras s'essayaient à quelques brasses maladroites, je me cognai contre une paroi rocheuse. J'avais l'impression d'avoir fait dix mètres, mais apparemment il ne s'agissait que de cinquante centimètres. Pour mon honneur, peut-être un peu plus. Le froid me tétanisait, la peur se glissait sournoisement dans mon esprit, dans mon coeur, jusque dans mes entrailles. Je devais remonter. Aller chercher de l'aide. Je m'apprêtais à lancer mon pied contre la paroi pour prendre de l'élan lorsque deux bras m'entourèrent fermement. Mon Dieu. Mon Dieu. Sirène, drogué, violeur ? Assassin ? J'éliminais la dernière solution alors que je respirais à nouveau l'air libre et que je sentis qu'on m'entraînait sur la plage. J'aurais bien voulu crier, j'étais pour tout dire assez douée pour ça, mais je préférais économiser le peu de respiration qu'il me restait. Je n'étais même pas capable de me retourner pour voir qui me portait à bout de bras. Peu importait de qui il s'agissait, je devais lui expliquer pour Shiloh. Il était allé me chercher, il pouvait faire de même. Si seulement... « Tu fais ton poids dis-donc ! » Mon frère me déposa sur le sable et s'accroupit face à moi, ses yeux noisettes plongés dans les miens. « Tu sais, je ne serai plus trop rassuré quand tu iras te baigner maintenant, tu ne m'as pas l'air très à l'aise dans l'eau chérie. » Je voulais me jeter sur lui, et le taper de toute la force de mes petits poings. J'avais été bête de croire qu'il s'était noyé c'est vrai. Mais... mais... il m'avait fait tellement peur. Tellement, tellement peur. Je voulais hurler, libérer ma rage. Partir en courant, et ne plus lui parler. Je fondis en larmes, à la fois surprise de voir qu'il m'en restait encore en réserve, et honteuse de me laisser aller ainsi. « Ma...Maiah ? Je... oh, s'il-te-plaît, ne pleure pas, je suis désolée ! Maiah, pleure pas, ça me fait trop mal de te voir comme ça... » Il m'entoura de ses bras, caressa mes cheveux, déposa des baisers sur mon front trempé. Lui aussi était gelé, mais j'avais le sentiment que, blottie dans ses bras, je me réchauffais jusqu'au plus profond de mon être. Le flot de larmes ne se tarissait pas, alors qu'il se répandait en excuses, qu'il compensait sa mauvaise farce par des câlins de grand frère. Il ne m'en offrait que rarement. C'était Joe qui y avait droit normalement, enfin, avant. Moi, j'étais sa soeur, mais au fond plus une simple amie qu'autre chose. Ça ne me gênait pas, je le considérais moi-même comme un copain, quand je devais me confier il n'était jamais mon premier choix. Ni même le deuxième, ou le troisième. Le quatrième, à la rigueur. J'ai bien dit à la rigueur. Il éloigna mon visage du sien, et tenta de m'offrir un regard plein de conviction et un sourire réconfortant. C'était tellement raté que je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire. Il rit lui aussi, de bon coeur, comme toujours, et déclara tranquillement : « Je t'aime Maiah. Ok ? Je suis désolé si Joe a toujours eu la priorité sur toi. Désolé si je n'ai pas vraiment eu le comportement d'un frère. Désolé si je suis un connard. Je cherche à m'améliorer, je te jure, j'y travaille, mais les blagues de merde c'est en moi, j'y peux rien. Je te promets que je ne te ferai plus peur comme ça. Tu me crois ? » J'avais hoché la tête affirmativement, et l'avais à mon tour serré dans mes bras. Et murmuré, au creux de son oreille : « T'es qu'un con. Mais je t'aime aussi. » Cette lamentable déclaration d'amour fraternel a eu l'effet attendu. Même plus. Nous sommes devenus proches, plus proches que tous ces gens qui disent de leur meilleur ami qu'il est comme un frère pour lui, plus proche de vrais frères et soeurs. Il ne me l'a jamais vraiment dit, mais j'ai compris que j'avais pris la place de Joe. Avec moi, il n'y avait aucun risque que tout se finisse de la même façon qu'avec elle. Enfin, si vous êtes vraiment tordus vous pouvez penser qu'il y en a, mais personnellement l'idée de l'inceste ne m'a jamais traversé l'esprit, dieu merci. Ce qui est bien, c'est que nous pouvons passer deux semaines sans être sortis ou avoir eu une longue conversation, et ne pas ressentir de manque, comme passer quelques jours tout le temps fourrés ensembles, et ne pas s'en lasser. Nous sommes là l'un pour l'autre quand nous en avons besoin, mais nous savons aussi nous séparer. Lui et moi n'avons pas le même groupe d'amis, le même job, les mêmes centres d'intérêt, mais on s'entend suffisamment bien pour vivre à deux. Enfin, à trois, avec Jonah, mais ce mec-là est presqu'un fantôme des fois. S'il n'était pas aussi sexy, malgré son petit côté Einstein, je crois que je n'aurais pas conscience de sa présence. Après plusieurs mois de cohabitation, il s'est heureusement révélé beaucoup plus sympathique que ce qu'il y paraissait. Et d'autant plus attirant. Il faut vraiment que j'arrête de fantasmer sur lui. Eurk, eurk. Je m'étrangle avec de l'herbe. Je pousse Shiloh du bras, tousse un bon coup, tentant de recracher le tout. J'ai toujours été très chic comme fille, ne vous inquiétez pas pour moi, j'arrive à tout faire de manière très sexy. Même ça, je vous assure. Shiloh me donne une petite tape dans le dos, et se dirige vers la cuisine. Il en revient avec le fameux jus de pamplemousse. « Avale Maiah, tu vas pas en mourir. Et bois, ça va faire passer le tout. » J'obéis, car je suis une gentille fille. « Merci. » murmuré-je en toussotant. « Bon. Tu me montres comment tu sais surfer ? » Il sourit, me tend la main pour que je me relève, et jette un oeil vers la plage. « J'ai envie de dire quelque chose, mais ça va plomber l'ambiance. » Je hausse les sourcils d'un air interrogateur, puis comprends. Ne dis pas un truc sur Rachel. Ne dis pas un truc sur Rachel. Ne dis pas un truc sur Rachel. « T'as raison, je suis pas un surfeur très doué, et j'ai pas envie de m'afficher devant les jolies touristes américaines. Tu préférerais pas qu'on aille sauter des falaises ? » Je lève les yeux au ciel, lui prend la main, et lève les yeux vers le soleil. Il fait beau dans la petite ville de Cooktown. Nous avons la vie devant nous. Et je vais peut-être y mettre un terme en allant sauter dans une mer agitée. Mon frère a décidément un don pour trouver des activités excitantes. C'est peut-être pour cela que je l'aime, non ?
SHILOH CROWLEY-CAVANAGH Vous deux n'aviez jamais été comme les autres, n'est-ce pas ? Lui ne passait pas son temps à préserver l'innocence de sa petite soeur et à haïr ses petits copains, toi ne quémandait pas perpétuellement son attention et son affection. Bien que frères et soeurs, l'on pouvait vous considérer plus simplement comme des amis. Rien de plus. Et pourtant, on aurait pu croire que la mort de Rachel entraînerait un lien fort et inaliénable, mais c'est Joanna qui a pris la place qui aurait pu être tienne, elle qui est devenue une soeur pour lui, plus même. Mais cela ne te gênait pas, tu avais Indigo, et tous tes autres amis. Tu aimais qu'il ne soit pas perpétuellement à t'empêcher de boire à une soirée, à se plaindre de tes fréquentations, ou quoi que ce soit. Vous étiez amis. Moins proches que les autres frères et soeurs peut-être, mais vous le vivez à merveille.
Et puis, Joe et lui sont sortis ensemble, ils se sont aimés, un peu, se sont disputés, beaucoup. Et se sont quittés. Tu as été là pour lui, sans être omniprésente, simplement... une présence. Lui montrer que sa soeur, son amie était là. Et quelques mois plus tard, il y a eu cette soirée, où il t'a effrayé, où tu as cru vivre un remake horrible de la mort de Rachel. C'est là que vous êtes devenus ce que vous êtes aujourd'hui. Il y a toujours cette idée de présence, mais tellement plus forte, tellement plus vraie. Il sait qui tu es, tu sais qui il est, vous pouvez ausis bien tout raconter l'un à l'autre que ne rien dire, cela reviendra au même, vous saurez ce qui traverse son esprit. Tu es une nouvelle Joe, mais tout est différent. Vous ne passez pas tout votre temps ensembles, et ces groupes d'amis différents, ces goûts et activités disparates sont pour le mieux au fond. Vous êtes différents des autres frères et soeurs. Après tout, vous êtes colocataires, pour la simple et bonne raison que vous vous comportez différemment. Il y a cette chose entre vous, qui est née quand l'amitié Joanna-Shiloh est douloureusement parvenue à sa fin. Et ce qui t’effraie le plus, c'est que cette chose disparaisse et que votre relation perde la simplicité qui fait sa beauté.
JOANNA K. LEE-REAGAN Joanna a été la meilleure amie de Shiloh. Longtemps. Dix ans peut-être, tu ne t'en souviens plus. Puis, ils ont été en couple, se sont quittés, et racontent à qui veut l'entendre qu'ils sont toujours d'excellents amis. Tu sais très bien que c'est le mensonge le plus ridicule qui soit, mais tu évites d'aborder le sujet Joe. Tu t'es toujours bien entendue avec elle. Le parfait complément de ton frère, une fille plus calme, qui parvenait à réfréner ses ardeurs mais était cependant toujours là quand il s'agissait de rire un peu. Ton rôle de soeur voudrait que depuis leur rupture, qui a tant fait souffrir ton frère, tu la détestes et ne puisses passer plus de quelques secondes sans l'insulter. Mais tu en es bien incapable. Shiloh n'a jamais détesté tes copains, tu n'as jamais haï ses copines. Et surtout pas Joe. Surtout qu'elle aussi est une victime de leur relation désastreuse, ils sont autant coupables que martyrs l'un que l'autre.
Vous avez donc continué d'entretenir votre sage amitié, mais depuis que tu l'as en quelque sorte remplacé pour Shiloh tu ne peux t'empêcher de ressentir un certain malaise quand tu la croises. Il t'arrive d'avoir le sentiment que tu lui as volé son meilleur ami, alors qu'il n'en est rien. La gêne qui s'interpose entre Shiloh et Joe chaque fois qu'ils se croisent envahit peu à peu votre zone à vous deux. D'un côté de la barrière, les Crowley-Cavanagh, et de l'autre la seule et unique Lee-Reagan. Tu ne sais comment réagir face à elle, tu aimerais que tout redevienne comme avant. Mais cela voudrait dire que tu perdrais tout ce que vous avez construit Shiloh et toi, et tu ne peux t'y résoudre. | | P. JONAH-ELYASS HARRIS Jonah est votre colocataire, à Shiloh et toi. Vous ne partagez pas votre petite maison depuis si longtemps que ça, mais tu t'entends très bien avec lui. Il t'a au départ paru trop effacé, trop discret, sans intérêt. Mais au final, tu l'apprécies, il a suffit que vous vous connaissiez un peu mieux pour que tu puisses sans trop de mal le classer dans la catégorie des amis. Et pour tout dire, tu vois en lui un excellent moyen de prouver une bonne fois pour toutes que oui, tu aimes les garçons. Après tout, tu trouves ce Jonah mignon, et tu espères bien que ton frère ne cesse de vous surprendre en train de flirter, ou si possible plus. Mais voilà, Jonah est totalement fou d'une certaine Sara-Lynn, quoiqu'il ne daigne pas en prendre conscience. Mais bon, tu ne cherches pas à en faire ton copain, alors pourquoi tes projets seraient-ils contrés par ses sentiments pour Sara ?
Ce lien-là est à développer, enfin, comme vous voulez. Maiah peut très bien s'attacher à Jonah et ne plus simplement le considérer comme une "proie", ou continuer sur la même voie. Vous aurez bien l'occasion d'en discuter avec le membre qui joue Jonah si le personnage vous intéresse et vous décidez de le jouer !
SIXTINE BILLIE-J. O'BRIEN Tu as l'étrange sentiment qu'il commence à y avoir un peu trop de filles dans la vie de Shiloh. Un peu trop de Joe. L'originale, Joanna, qui disparaît peu à peu, la plus complémentaire. La principale, toi, Maiah, celle qui est là, des fois, au fond tout le temps, celle qui compte. Et la nouvelle, Sixtine, son double, celle avec qui il peut faire n'importe quoi. Sixtine, c'est Jonah, votre colocataire, qui vous l'a présenté. Une hyperactive comme Shiloh, drôle, fêtarde, qui a pris l'habitude de venir s'amuser chez vous tous les Vendredi pour des soirées TGIF. Vous vous entendez très bien toutes les deux, mais deux choses te gênent chez elle. Et pas des moindres.
D'abord, le fait qu'elle semble... te draguer. Juste un peu, des petites remarques par-ci, par-là. Tu ne sais pas que c'est Shiloh qui a fait en sorte qu'elle flirte avec toi, espérant vérifier ce qu'il croit savoir depuis déjà huit ans. Mais non, elle comme toi êtes hétérosexuelles. Sixtine joue le jeu de Shiloh, trouvant une bonne occasion de s'amuser, et toi, ne sachant pas que c'est ton frère qui a tout orchestré, tu hésites à rester perpétuellement gênée ou à entrer à ton tour dans le jeu et trouver ainsi de quoi rire avec Sixte. L'autre point qui t'ennuie, c'est... Oui, avoue-le, tu es jalouse. Shiloh pense toujours à deux, mais ça ne te gênait pas tellement de partager la place de meilleure amie pour lui. Qu'une troisième fille vienne s'ajouter t'agace un peu. De plus, Sixtine n'est pas sa soeur. Et s'ils viennent un jour à finir ensembles et à répéter l'histoire de Joe, tu n'as pas particulièrement envie de recoller les morceaux. |
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Dernière édition par Shiloh Crowley-Cavanagh le Lun 23 Juil - 18:43, édité 14 fois |
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| Sujet: Re: (F) Abbey Lee Kershaw ϟ You can kid the world, but not your sister [RESERVE] Ven 13 Juil - 16:23 | |
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Maiohnnaise c'est pour toi ! Alors alors, je ne sais pas par quoi commencer On ne va pas faire dans l'originalité, tout d'abord, merci beaucoup de t'intéresser à ce scénario Je ne vais pas te faire le fameux " si tu lis ça c'est que tu as aimé le début" ou je ne sais trop quoi et toutes ses variantes, parce que personnellement quand je m'intéresse à un scénario je parcours vaguement l'histoire et je me précipite sur le petit truc en-dessous avec tout le blabla Bref, j'ai déjà écrit pleins de trucs pour ne rien dire alors commençons pour de bon Ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas :✘ Le pseudo est très très très très très peu négociable. Il ne l'est pas en fait D'abord parce que le nom, tu es obligée de le garder puisqu'on est frère et soeur.Le prénom parce qu'il me plaît beaucoup, et que je l'ai utilisé partout. Et je suis désolée si tu es un amateur de P. Prénom Nom ou Prénom P. Nom, je ne crois pas que ce sera possible car il y a une limite de caractères pour le pseudo ✘ L'avatar est lui aussi très peu négociable, mais un peu plus que le pseudo quand même Abbey Lee est juste sublime, et puis, je trouve qu'il y a un vague air de ressemblance avec Luke. Après, si tu ne l'aimes vraiment pas, tu peux toujours proposer d'autres idées mais je suis très difficile en avatar, je te préviens ✘ L'essentiel de l'histoire est non-négociable, mais les petits détails comme l'heure de naissance ou les choses comme ça sont évidemment modifiables. Tu peux aussi changer le métier si tu le souhaites, quoique je voie bien Maiah comme guide, une passion pour l'Histoire apporte une certaine profondeur au personnage. Non je ne te fais pas un petit speech pour que tu gardes ce métier, du tout Ce que j'attends de toi :✘ Le niveau de Rp doit être... satisfaisant dirons-nous. Je veux dire, une bonne orthographe (d'ailleurs désolée si j'ai fait des fautes dans la première partie, je ne me suis pas relue, mais ne t'inquiètes pas ça n'arrive pas en Rp ), et un certain nombre de mots. Personnellement je fais toujours au moins 1000 mots, mais je ne te boufferai pas si tu fais moins, suffit que le Rp soit bien écrit pour que je tombe amoureuse de la réponse, qu'importe la longueur ✘ La disponibilité, de même, doit être satisfaisante. Je comprends très bien que tu sois sur d'autres forums, que tu aies une vie sociale, du boulot ou quoi que ce soit, l'essentiel étant que tu puisses répondre une fois par semaine et que tu passes de temps en temps sur le flood ou la CB Je ne veux surtout pas que Maiah soit incarnée par un membre qui ne passe qu'une fois tous les mois pour répondre à un Rp et ne cherche pas à nouer des liens avec les autres personnages comme avec les membres Ce que tu as à y gagner :✘ Ma reconnaissance éternelle, bien évidemment, et un accueil digne d'une superstar du cinéma Maiah est évidemment très important pour Shiloh, donc choisir de la jouer ferait évidemment de toi mon Dieu, ce qui n'est pas rien ✘ Des liens qui n'attendent que toi, et ce qui est intéressant c'est que tu en as quand même pas mal, un pack pareil c'est à saisir au plus vite ! Car en plus de Shiloh, Jonah, Sixte et Joanna (cette dernière est en scénario), tu as également des esquisses de liens avec Aloys, un beau gosse qui a bien envie de te mettre dans ton lit, et Posy, ta jolie cousine ✘ Du bon temps sur ce forum, parce que si tu es là c'est que le contexte t'a intéressé, et je ne doute pas que le design t'ait tapé dans l'oeil. Les membres sont géniaux, actifs, et tu ne peux que bien t'entendre avec eux, crois-moi Alors si après avoir lu tout ce blabla tu ne t'es pas découragée, si le scénario t'intéresse toujours, ou d'autant plus, et bien tu sais ce qu'il te reste à faire, du moins je l'espère Au plaisir de te (re)voir comme ma petite soeur
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| Sujet: Re: (F) Abbey Lee Kershaw ϟ You can kid the world, but not your sister [RESERVE] Sam 11 Aoû - 18:41 | |
| MAAAAAAAIAAAAAAH MIA MI HERMANA LA MAS GUAPIIIIIIIIIISSIMA TE QUIERO MUCHO MUCHO MUCHOJe te parle en espagnol rien que parce que tu me parles allemand tiens, et moi je ne comprends pas l'allemand Enfin j'avais quand même à peu près compris mais ce da me laissait perplexe Et en cherchant la traduction, je suis tombée sur Tokio Hotel Aimerais-tu Tokio Hotel ? Je te le pardonnerai, va J'ai eu droit à des palpitations au coeur avec ton arrivée Mais je ne sais pas si c'est du à toi ou aux médicaments que j'ai pris Oui parce que cette nuit j'ai réveillé ma mère (je dors avec elle et ma soeur chez mes grands-parents) parce qu'on m'a donné le lit grinçant et je n'arrêtais pas de bouger, et en changeant de place avec ma mère, j'ai eu maaaaal mais maaaaal Des palpitations d'après ma mère Bref, je raconte ma vie mais voilà Je suis heureuse que tu sois là On fera la danse du slip à deux devant tout Cooktown, et même que je te battrai au concours de tee-shirt mouillé - Spoiler:
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| Sujet: Re: (F) Abbey Lee Kershaw ϟ You can kid the world, but not your sister [RESERVE] Dim 12 Aoû - 17:11 | |
| Mi buñuelo de cremaaaaaaaa Les kiwis et ben ils vivent en Nouvelle-Zelande Et même qu'ils aiment la viande, mais pas moi Tu as vu comme ton bro est instruit Je sais tout sur la vie des kiwis Si je te paume en chemin, préviens-moi hein Je suis pas malade, enfin j'étais un peu enrhumée, et je crois que mes allergies de quand j'étais petite reviennent Pins, oliviers, tout ça Mais je veux quand même le câlin magique tu sais Et essaye pas de me faire concurrence toi, SHILOH GAGNE LAAAAAARGEMENT LE CONCOURS, essaye même pas sérieux, m'agresse pas wsh |
| | | | Sujet: Re: (F) Abbey Lee Kershaw ϟ You can kid the world, but not your sister [RESERVE] | |
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