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 Aloys & Leighton ♠ Chapitre 1

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Leighton P. Davies
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MessageSujet: Aloys & Leighton ♠ Chapitre 1   Aloys & Leighton ♠  Chapitre 1 EmptyLun 2 Juil - 19:06



Lost in Australia...
Aloys & Leighton

PSEUDOS DES PARTICIPANTS : Aloy et Leighton SUJET OUVERT PAR : Leighton DATE ET HEURE : Le 2 Juillet 2012 aux alentours de 16 h 00 LIEU : Devant le centre de recherche. météo : Il fait froid mais le ciel est clair et le soleil brille. CONTEXTE DE LA RENCONTRE : Après un long voyage, Leighton arrive en Australie ou elle doit commencer à prendre ses marques. En tout premier lieu elle doit faire la rencontre d'un certain Aloys, océanographe qui doit la guider tout au long de ses recherches.. DE L'EAU AUX ALENTOURS ? Non.
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MessageSujet: Re: Aloys & Leighton ♠ Chapitre 1   Aloys & Leighton ♠  Chapitre 1 EmptyMar 3 Juil - 19:48

Aloys & Leighton ♠  Chapitre 1 Sign_n10

Aéroport J.F Kennedy – New York – 18 h 00

Debout dans l’immense hall de l’aéroport, Leighton a le regard rivé sur l’immense horloge trônant au dessus du tableau d’affichage des prochains vols. Celui à destination de Sydney partira à 18 h 55, comme prévu. La jeune femme jette un dernier coup d’œil à son billet avant de se diriger vers une borne d’enregistrement. Elle est largement dans les temps, voir même suffisamment en avance pour s’accorder un café une fois qu’elle sera enregistrée sur le vol. Voyager, elle en a l’habitude, mais pourtant cette fois les choses sont différentes. Ce reportage a plus un gout d’éloignement volontaire de la part de son rédacteur en chef qui semble désirer la voir prendre ses distances, tout du moins l’espace de quelques temps. Est-ce là la punition pour avoir osé s’être aventuré dans une relation dépassant les limites du raisonnable… De toute façon je n’ai jamais vraiment su ce qu’étaient des limites… Ne peut s’empêcher de penser Leighton tout en arborant un petit sourire. A-t-elle des regrets ? Absolument pas, certes peut être un certain remord de ne pas avoir su dire non au bon moment, mais aucun regret. La jeune femme a pour principe de ne jamais regretter, quitte à avoir des remords… Faire ce que l’on désire sans penser aux conséquences, voilà les plaisirs de la liberté.

Sa carte d’embarquement en main, Leighton finit par déposer sa valise sur le tapis roulant et se sens tout de suite plus à l’aise. Libre d’aller boire sa drogue qu’est le café, elle se faufile parmi la foule jusqu’à arriver dans un Starbucks. Il est suffisamment tôt pour qu’elle n’ait pas à faire la queue pendant d’interminables minutes, ce qui n’est pas plus mal. Une fois son café en main, et comme à son habitude, la jeune femme traverse le hall pour finir devant l’immense vitrage donnant sur le terrain de décollage. Une habitude qu’elle a pris depuis qu’elle est reporter. Regarder les avions partir en attendant le sien. Une main se pose sur son épaule, son regard se lève et elle reconnait sans difficulté le reflet qu’elle croise. Pourquoi est-il venu… Leighton aimerait savoir mais se refuse de lui poser la question. Elle ne désire pas lui apporter l’importance qu’il ne mérite pas. Il est venu, et alors, je ne lui ai rien demandé… « Je n’allais quand même pas te laisser partir sans un au revoir. » Finalement la jeune femme se retourne pour faire face à son rédacteur en chef. Tiraillée entre l’envie de le planter au milieu de tout le monde et l’envie de lui accorder un au revoir digne des meilleurs romans télévisés, Leighton est finalement ramenée sur terre lorsqu’une voix annonce que l’heure de l’embarquement vient d’arriver. « Au revoir » Elle passe à côté de lui est trace son chemin jusqu’au hall d’embarquement. Elle sent le regard de son rédacteur en chef la suivre jusqu’à ce qu’elle tende son passeport et son billet, puis entre dans l’avion. Les adieux les plus courts sont les meilleurs, non ?

Aéroport J.F Kennedy – New York – 18 h 55 – Vol A65HRG à destination de Sydney
Confortablement installée en classe affaire, Leighton jette un coup d’œil à travers le hublot. Son avion est prêt à partir pour un long voyage de 23 h 00. Le seul point positif est qu’elle n’aura sans nul doute aucune difficulté à trouver un moyen de passer le temps… Regarder un film, écouter la musique, rêvasser, prévoir ce qu’elle fera une fois arrivée, commencer à lire des articles soigneusement choisis dans la presse au sujet de Cooktown, sa destination finale… Un programme qui malgré tout ne l’emballe pas… 23 h 00 c’est long… Et puis elle ne peut pas s’empêcher de repenser à son rédacteur en chef venu lui dire au revoir. Leighton ne cesse de s’imaginer la tête qu’il devait faire lorsqu’elle est partie sans un même un geste d’affection à son encontre. A cette idée, un nouveau sourire se dessina sur son visage. Après tout c’est lui qui avait lancé la partie en lui proposant de dîner, puis en s’aventurant là ou il n’aurait pas dû, et encore plus maintenant qu’il l’envoyé en Australie pour des raisons plus que douteuses. La seule capable de mener une telle investigation ? Mon œil, juste un moyen de me maintenir loin de sa chère épouse devenue trop suspicieuse… Quel lâche. Ce voyage allait peut être, être la solution à tous ses problèmes. Une façon de s’éloigner de son amant et de prendre suffisamment de recul pour prendre les décisions qui s’imposent. Oui, outre son désespoir de partir à l’autre bout du monde, Leighton tentait de voir le bon côté des choses. Même si Cooktown n’égalera jamais la grande pomme…

La voix de l’hôtesse raisonna dans les hauts parleurs et le discours habituel commença. Un charabia auquel Leighton ne prêta pas la moindre attention. Une légère secousse vint finalement indiquer que l’avion venait de décoller. La jeune femme attrapa sa tablette numérique, brancha ses écouteurs et commença à lire les articles qu’elle avait minutieusement choisis au sujet de Cooktown. Des articles pour le moins surprenant et qui allaient l’occuper une bonne partie du voyage…

Aéroport Kingsford Smith – Sydney – 7 h 40

23 longues heures après le décollage, soit 18 cafés, 10 playlists, 5 magazines, 2 DVD, et 2 h 00 de sommeil à tout casser, Leighton retrouve avec le plus grand plaisir la terre ferme. Dans le hall de l’aéroport c’est l’effervescence des retrouvailles. Des amis, des familles, des collègues, tous venus se retrouver après une longue séparation. La jeune femme ne leur prête pas la moindre attention, elle personne ne l’attend. Valise à la main et non pas sans regarder les panneaux d’indications, elle quitte l’aéroport sans regret. Malheureusement pour elle, le voyage ne se termine pas là et un autre avion l’attend. Encore 2 000 kms à parcourir avant de poser les valises définitivement ! Plus jamais ça… Ne peut s’empêcher de penser Leighton en réalisant dans quoi elle s’est aventurée. Bien qu’habituée aux déplacements, ce voyage restera probablement le plus long jamais fait. L’Australie est une destination qui fait rêver, mais La jeune femme préférerait se trouvait à New York. La plage, la mer, les séances de bronzage, tout ça ce n’est pas pour elle ! Leighton a une peur bleu de l’eau et le soleil ne lui donne pas un teint de Barbie mais lui fait ressembler à une écrevisse… Plus vite mon travail sera terminé, plus vite je serais de retour chez moi !

C’est donc dans un élan d’empressement qu’elle stop le premier taxi qu’elle voit et grimpe dedans. Pas de temps à perdre, première destination un hôtel pour se rafraichir avant la suite du voyage ! Bien que Sydney n’égale pas New York aux yeux de Leighton, cette dernière se voit tout de même forcée d’admettre que le paysage est splendide. Au fil des kilomètres, elle se délecte des buildings et autres bâtiments lui rappelant cette ville qu’elle aime tant. Si seulement je pouvais passer tout mon séjour ici… Après un quart d’heure de route, le taxi s’arrête finalement devant un joli petit hôtel à la fois simple et chic. Vu le temps que compte y passer Leighton, c’est largement suffisant... Un homme vient l’accueillir, lui prend sa valise avant de la conduire dans à la réception ou une chambre n’attend plus qu’elle. D’accord, elle ne compte pas y passer la nuit, mais après 23 h d’avion, une douche semble nécessaire.

Arrivée dans sa chambre, Leighton pose pour la première fois sa valise, même si ce n’est que de courte durée. Durant l’espace de quelques minutes, elle se laisse tomber en arrière sur le lit, appréciant l’agréable sensation d’un matelas nettement plus confortable qu’un avion. Son téléphone se met alors à sonner et instinctivement elle se relève pour l’attraper. Son rédacteur en chef… Elle ne prête pas attention à son appel mais remarque l’heure avancée et le peu de temps qu’il lui reste. Prochaine étape, se préparer pour prendre son avion à 12 h 00. C’est parti !
Centre de recherche – 16 h 00 – Cooktown

Un café à la main, figée devant le centre de recherche de Cooktown, Leighton regarde autour d’elle se demandant si l’une de ses personnes est l’océanographe avec lequel elle a rendez-vous. A son gout ils ont tous le look du parfait petit chercheur studieux, ce qui ne l’aide pas vraiment dans ses recherches. Un à un, elle les observe discrètement sans oser savoir qui aborder. Pour le coup elle regrette presque de ne pas avoir embarqué une pancarte avec le nom de son rendez-vous inscrit dessus, comme les personnes attendant les voyageurs dans les aéroports. Les minutes passent sans qu’elle ne parvienne à déterminer lequel est Aloy Wellington… Commençant à s’impatienter, Leighton décide de prendre les choses en mains. A la guerre comme à la guerre ! Choisissant au hasard le stéréotype même du chercheur à lunette, complètement coincé, la jeune femme décide de l’aborder. « Excusez-moi, je suis à la recherche d’Aloy Wellington ». Avec un peu de chance, soit c’est lui, soit il saura lui dire qui c’est. « Heu… il… il est juste là bas… » Bégayant et rougissant, l’inconnu lui désigne un homme un peu plus loin. « Merci ». Laissant en plan le chercheur encore sous le coup des émotions, Leighton se dirige alors vers le fameux Aloy Wellington. Plus elle s’approche de lui et plus elle remarque qu’il ne ressemble en rien au profil type du scientifique… La première chose qui lui vient alors à l’esprit est « qu’est-ce qui m’attend… » Cet inconnu est l’une des personnes qui va la guider à travers ses recherches, et maintenant qu’elle est face à lui, Leighton commence à se demander si le choisir était finalement si judicieux que ça… Le meilleur dans son domaine, ne pas oublier… « Bonjour, vous êtes Monsieur Wellington ? Je suis Leighton Davies, la journaliste de New York » La jeune femme lui tend la main par politesse.



Dernière édition par Leighton P. Davies le Ven 6 Juil - 19:08, édité 1 fois
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Aloys Jimmy-C. Wellington
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MessageSujet: Re: Aloys & Leighton ♠ Chapitre 1   Aloys & Leighton ♠  Chapitre 1 EmptyMer 4 Juil - 14:14








it's comming up, it's comming up
it's dare


« Wellington ? » Je ne perçois pas même un lointain écho de la voix de mon collègue. Je ne l’ai pas non plus entendu arriver, et, logiquement, je ne sais même pas qu’il se trouve là, près de moi. Je ne sens pas sa présence, je m’en fiche. Je suis dans mon habituelle bulle, mon casque sur les oreilles, la musique résonnant à une intensité indécente. Sur le tempo, mes doigts tapent sur la table où sont posés mes pieds. Je secoue la tête, les épaules, le buste, yeux fermés. Sans la moindre honte, j’agis comme si le laboratoire est totalement vide. Comme si je suis le dernier être humain vivant sur terre, en réalité. Si bien qu’il ne m’importe absolument pas que le son de ma musique soit si fort qu’en plus de faire saigner mes tympans, elle soit perceptible par toutes les autres fouines du secteur. Voir même par la ville entière. « And feel like you dare yourself, to work it out… » Ca, c’est moi qui chante. Moi qui n’en a rien à foutre du monde entier. J’ouvre finalement les yeux ; mon regard glisse le long de la silhouette longiligne qui se dresse devant moi, l’air sévère. Je ressemble au vilain garnement qui importune la classe, et elle, à l’institutrice venue me remonter les bretelles. Elle retrousse le nez, les bras croisés sur son buste couvert d’une blouse blanche que je refuse de porter. Ses petits yeux noisette brillent d’une envie de meurtre. Trop sexy. Je lui adresse un sourire, ainsi qu’un clin d’œil. Puis, d’un coup de pied dans la table, j’envoie rouler ma chaise d’un bout à l’autre de la pièce, forçant toute personne sur mon chemin à dégager rapidement. « Wellington ! » Eh… non, toujours rien. Je passe tranquillement d’un plan de travail à l’autre, là où quelques cultures d’algues dansent nonchalamment dans des bacs remplis d’eau à côté d’une dizaine d’espèces de coraux de toutes les couleurs. D’un coup d’œil sur un moniteur, je regarde rapidement les exaspérants résultats de cette manœuvre. Non, pas la moindre différence dans la teneur en oxygène apportée par la flore verdâtre aux alentours de l’île. Et ce ne sont visiblement pas elles qui sont à l’origine du fort magnétisme des alentours du volcan. Je me mords la lèvre inférieure, contrarié. J’attrape l’échantillon que j’étais venu chercher, et donne un nouveau coup dans la table pour retraverser le laboratoire sur mes roulettes. « You’ve got to press it on you. You just think it’s what you do, baby. Hold it down, dare. » Bien sûr, je ne suis pas idiot au point de penser que mon attitude ne dérange personne. Et à vrai dire, j’espère bien les exaspérer. Voir leurs mines déconfites pousser un long soupir d’impatience fait partie des petits plaisirs quotidiens. J’aime à penser que, sans moi, ce laboratoire serait bien trop calme. Ce qu’ils doivent se faire chier quand je ne suis pas dans les parages, les pauvres rats. La chaise tourne sur elle-même, me permettant ainsi de déposer l’échantillon dans un nouveau bac qui servira à observer la croissance de l’assaisonnement à sushis, tout en appuyant sur deux ou trois touches du clavier qui enclenchent un moniteur. Et voilà ma journée terminée. « WELLINGTON, PUTAIN. » Je sursaute, en ôtant mon casque de mes oreilles, l’air de rien. « Un problème ? » Ses joues sont rouges, ses dents serrées. Elle me noierait volontiers dans ma propre soupe de connerie. « Oui, TOI. Dégage d’ici ! » lance-t-elle, appuyée par des hochements de tête de tous les autres chercheurs présents dans la salle. La vache. J’ouvre de grands yeux surpris. Mains en l’air, demandant un cessez-le-feu, je me lève. Sans rien dire, je claque la porte du labo.

Dehors, je trouve l’ombre d’un arbre où me poser, juste derrière le bâtiment. Je m’y allonge dans les herbes hautes, et m’allume une cigarette. Mes lèvres terminent de fredonner l’air de la chanson avant d’accueillir la fine barre de tabac. Un petit nuage de fumée s’élève bientôt au-dessus de moi. Je pense rester là quelques minutes, jusqu’à ce qu’il ne me reste qu’un mégot à écraser. Mais la tranquillité de mon chakra est perturbée par la demoiselle qui s’approche de moi. Rien qu’à la pâleur de sa peau, je devine qu’elle n’est pas du coin. Ni de la région. Ni du pays. Elle se présente en tant que Leighton Jenesaisdéjàplusquoi. Journaliste de New-York. A voir sa tête, je suis supposé d’en avoir quelque chose à faire. Je dévisage la main qu’elle me tend, le temps pour moi de faire un tour complet de ma mémoire pour savoir si je connais ou non une Leighton de New-York. Non, un tel air de snobinarde frigide, je n’aurais pas oublié. Finalement, je me relève, et attrape sa main comme le font les gens civilisés. « Aloys, ouais. » Je confirme avant qu’un éclair de génie momentané ne me traverse. « Oh putain, vous êtes la nana de New-York ! » Brillant. « Alors ils ont « vraiment » envoyé quelqu’un ? J’croyais que c’était une plaisanterie. » Après tout, cela me semblait irréaliste que l’on envoie un véritable journaliste pour écrire un papier sur ce qui se passe ici. Il n’y avait absolument rien de concluant pour l’instant, à peine de quoi remplir trois lignes. Je me mets à rire. « Je sais pas ce que vous avez fait, mais le gars qui vous a envoyé ici vous aime vraiment pas. » Car bien qu’il y ai pire destination que l’Australie, et plus chiant que Cooktown, ça reste une petite ville paumée où il n’y a pas grand-chose à faire. Pour qui débarque fraîchement de New-York, voilà un séjour qui peut bien ressembler à un cauchemar d’ici quelques jours. Surtout si je suis dans ses pattes. Oh, seigneur, j’ai oublié. Je suis en plein dans ses pattes. J’avais accepté –ou plutôt, j’avais été bien obligé d’accepter- de l’avoir avec moi. Mais c’était que j’étais persuadé, à ce moment-là, qu’aucun journaliste normalement constitué ne viendrait se perdre dans ce coin du Queensland. Baisé. « Merde, j’dois m’occuper de vous. » je réalise à voix haute. Je tire sur ma cigarette en toisant la jeune femme. Elle va être un problème. Je ne bosse pas correctement quand j’ai quelqu’un sur le dos. Je ne peux pas poursuivre mes propres recherches si elle me suit à la trace. Je me mordille le coin des lèvres, songeant déjà à la manière de m’en débarrasser. « Qu’est-ce que vous attendez de moi, au juste ? » je demande en passant rapidement une main dans ma tignasse brune. Quelle galère.
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MessageSujet: Re: Aloys & Leighton ♠ Chapitre 1   Aloys & Leighton ♠  Chapitre 1 EmptyVen 6 Juil - 19:07

Leighton ne peut s'empêcher de repenser à la façon dont elle a été amené à prendre contact avec le fameux Aloys Wellington qu'elle cherche. Un heureux concours de circonstance ? Pas vraiment, une vielle connaissance lui avait simplement conseillé de le contacter car il était le meilleur dans son domaine. Allant jusqu'au bout de ses convictions, il avait la réputation d'être un scientifique des plus calés en la matière. Les diverses recherches de Leighton à son sujet n'avait pas été très fructueuses mais lui avaient permis d'apprendre le minimum de ce qu'elle avait besoin de savoir. Il était le meilleur et pour elle c'était suffisant. Elle se moquait de savoir quel genre de personne il pouvait bien être et seules ses connaissances lui seraient utiles... Qui il était vraiment, à quoi il ressemblait, ce que pouvait penser les gens de lui, tant de choses que la jeune femme n’avait pas pris la peine de regarder. Elle avait juste besoin de travailler en colaboration avec un scientifique qui serait la guider dans ses recherches. La raison de sa venue en Australie avait beau être des plus étranges, la jeune femme se devait tout de même de rendre à la fin un article en bonne et due forme. Leighton devait faire la part des choses entre de folles rumeurs et des faits. C'est donc pour cette raison, qu'à l'heure d'aujourd'hui, elle se retrouvait là, en Australie, au beau milieu d'un zoo de scientifiques, à la recherche de la perle rare qui serait la clé de sa délivrance. Aloys Wellington était en quelque sorte son laissé passé pour retourner à New York, et rien que pour ça elle lui était déjà reconnaissante d'accepter de l'aider.

La main tendue vers un inconnu, Leighton ne peut s'empêcher de l'observer avec attention. De toutes les personnes présentent aux alentours, il est certainement celle sur laquelle elle ne pensait pas tomber. Lui ? Talentueux dans son domaine ? Il n'a rien de très... Professionnel... Il inspire plus une image de paumé aux yeux de Leighton, que celle d'un brillant scientifique, mais soit, il reste Aloys Wellington, la personne qu'elle cherche, même si ce dernier ne semble pas calculer sa présence. Perdu dans un nuage de fumée, le scientifique observe Leighton qui commence à perdre patience. Il attend quoi au juste ? Une révélation ? Finalement, Aloys finit par se lever pour enfin serrer la main de le jeune femme. Elle qui espérait, l'espace d'un instant, que son rendez vous ne soit pas lui, est finalement forcée d'admettre que l'étrange énergumène se tenant devant elle n'est autre que le scientifique qui va devoir la guider pendant son séjour. La poisse... De tous les scientifiques présents dans ce laboratoires, il avait fallut qu'elle tombe sur lui... Bon, peut être qu'après tout elle se trompait et se faisait une mauvaise image d'Aloys. Avec un peu de chance il était un homme charmant et elle venait juste de le prendre au dépourvu en l'abordant de façon si soudaine. Oui, une explication qui pouvait tenir la route finalement. « Oh putain, vous êtes la nana de New-York ! » Ou pas... En plus d'avoir l'air de débarquer d'un autre univers, voilà que Leighton peut ajouter la vulgarité aux adjectifs le qualifiant. Ses compétences, n’oublies pas qu’il est le plus compétent... la jeune femme doit s'efforcer de penser à la raison de cette rencontre et au fait qu'elle a en face de lui le meilleur en océanographie.

A la surprise de Leighton, Aloys Wellington semble prendre sa présence comme une vaste plaisanterie. Oui elle s'est déplacée de New York pour un sujet complètement absurde, mais si tout ceci n'avait été qu'une simple blague, elle serait à des milliers de kilomètres et non dans un trou paumé sur un autre continent. "Croyez moi, j'aurais préféré que tous ceci soit une plaisanterie, mais je suis bien là avec un article à écrire". Pas besoin de prendre de gant avec le scientifique loufoque face à elle. Elle le connait depuis trente seconde à tout casser, mais son instinct de journaliste lui dicte qu'il n'est pas du genre à prendre des pincettes mais à aller droit au but. Inutile de faire dans la dentelle et autant être directe, chose que la jeune femme apprécie en général, bien que dans ce cas précis elle commence à craindre ce que risque de donner cette futur collaboration...

«Je ne sais pas ce que vous avez fait, mais le gars qui vous a envoyé ici vous aime vraiment pas». Si tu savais... Ne peut s’empecher de penser Leighton en gardant un visage ne reflétant pas la moindre hésitation. Une banale histoire de liaison extra-conjugale avec son patron, voilà la raison de sa présence ici. Elle paie ses erreurs, même si elle n’est pas vraiment certaine de regretter ce qu’elle a fait. Oui, à présent ça lui coute de s’exiler dans un trou paumé, mais si c’était à refaire ? «J’ai couché avec lui. Comme quoi les liaisons extra-conjugales avec son rédacteurs en chef ne sont pas synonymes d’augmentation». Peut être a t-elle était un peu trop franche sur le coup... Quoi que non, Aloys ne doit pas être du genre à être choqué pour un rien... Et puis au moins les choses sont claires et ne laissent place à aucun doute ou aucune ambiguité. Elle n’est pas ici sans raison après tout, et dire que c’est par plaisir serait un mensonge qui ne tiendrait pas la route. Soyons réaliste, qui aimerait se retrouver à Cooktown quand une vraie vie l’attend à des milliers de kilomètres ? Pas Leighton en tous cas. «Merde, je dois m’occuper de vous». La situation avance, il réalise peu à peu pourquoi Leighton se trouve face à lui... S’occuper d’elle est un bien grand mot, mais au moins la guider dans ses recherches. «J’en demande pas autant, seulement que vous me guidiez dans mes recherche sur les évènements étranges dont tout le monde parle. J’ai besoin de savoir d’ou sont nées ses rumeurs, comment, pourquoi et surtout si c’est vrai, même si au fond on sait très bien que c’est juste un piège à touristes de plus. Les gens veulent savoir, je suis la pour leur apporté la vérité, même si elle n’est pas aussi fantastique que celle qu’ils aimeraient entendre. Certaine revue vende du rêve, nous on leur fournie la vérité.» Une vérité qui sera surement décevante mais dont l’aboutissement est déjà prévsible. Comme si on vivait dans un Waltdisney...

Non pas sans une certaine assurance, Leighton termine son café avant de jeter le gobelet et de farfouiller dans son sac à main à la recherche d’un bloc note, instrument primordiale pour ses recherches. «C’est vous le spécialiste...» même si t’en as pas franchement l’air, ne peut-elle s’empêcher de penser... «Par quoi faut-il commencer ?» Plus vite elle commencera, plus vite elle avancera, plus vite elle terminera et plus vite elle rentrera...
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MessageSujet: Re: Aloys & Leighton ♠ Chapitre 1   Aloys & Leighton ♠  Chapitre 1 EmptyMer 11 Juil - 16:05








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di deng digigi hu hu


Une plaisanterie. Oui, j’en suis encore à penser que tout ceci n’est qu’une vaste plaisanterie. Même si, au fond, je suis conscient que ce n’est pas le cas. Lorsqu’Aaron m’a appelé pour que je m’occupe d’une journaliste, insistant sur le fait que je n’avais guère le choix et que, de toute manière, je lui valais bien ça, je pensais qu’il avait trop bu, m’avait contacté sur un coup de tête, et aurait tout réglé sans m’importuner plus longtemps. Eh non. Sinon, ça ne serait pas drôle. Et me voilà avec cette Leighton sur les bras. La jeune femme possède cet air de toute bonne Américaine, New-Yorkaise, un peu snob. J’admets que cette attitude me connait bien puisque je l’arbore la plupart du temps. C’est peut-être pour cette raison que je n’aime pas la voir chez d’autres que moi. Ses lèvres sont rouges, ses iris perçants et vifs, son expression sérieuse, je dirais même coincée. Sûrement réalise-t-elle petit à petit que son séjour à Cooktown ne ressemblera en rien à des vacances, et ce, malgré la plage et les vingt-trois degrés en hiver. Sincèrement, si j’étais à sa place, je la plaindrais. Leighton m’avoue sans détour qu’elle a droit à ce traitement de faveur pour avoir couché avec son rédacteur en chef. Mon cousin. Aaron. Il n’était pas marié, lui, aux dernières nouvelles ? Nom d’un chien, la connerie est de famille, c’est à peine croyable. J’arque un sourcil, surpris. Et finalement, hausse les épaules avant de porter ma cigarette à mes lèvres. « J’espère pour vous qu’il avait le mérite d’être un bon coup, sans quoi vous vous êtes faite baisée. » Dans tous les sens du terme. Je pourrais aussi ajouter que je concède à ce cher Aaron d’avoir bon goût en matière de conquêtes. Ou non, qu’il s’améliore avec les années. Parce que sa femme actuelle, ce n’est pas ça. Rien d’étonnant, au final, à savoir qu’il a eu le besoin de changer d’air. Soit ça, soit vivre avec un oreiller sur la figure. Par ailleurs, je me doute que toutes ces demoiselles très littéraires et petit doigt en l’air du Times n’ont pas toutes le minois de la Leighton. Alors, que ce canon soit frigide ou pas, il n’avait sûrement pas fait le difficile. Je souris légèrement à ces pensées. La pauvre. Sa tentative pour obtenir une promotion est le plus grand des échecs. Et la voici coincée ici. Je cerne peu à peu la raison pour laquelle je l’ai face à moi. Néanmoins, je ne sais toujours pas ce qu’elle me veut. Pour me répondre, la jeune femme me débite un long monologue sur son devoir de journaliste, consistant à dévoiler la vérité au détriment des fantasmes des lecteurs qui sont alimentés par les légendes urbaines. Ma surprise se mêle à une pointe d’agacement tandis que mes sourcils demeurent relevés. Lorsqu’une autre personne qu’un scientifique diplômé commence à me parler de quête chevaleresque pour la vérité, j’ai tendance à trouver cette personne ridicule. Permettez, la vérité, c’est mon boulot. « Ouah, vous avez drôlement bien révisé votre texte. Vous sortez ce joli discours à tous les pigeons qui vous servent d’informateur ? » je réponds avec un fin sourire narquois, relevé par l’envie de provoquer quelque peu cette jeune femme à l’air si coincé qui se tient face à moi. Son manque de langue de bois n’y change rien ; une journaliste du New-York Times passe toujours pour une frigide, quoi qu’elle fasse, tant qu’elle ne se balade pas en mini-short et maillot de bain avec une piña colada à la main. Ou bien a-t-elle tenté de changer cette image d’office en dévoilant sa sombre histoire de jambes en l’air avec son patron, histoire de passer pour le genre de femme fatale mais trop facile prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut ? Ouh, elle m’emmerde déjà.

Entre ses mains tombe un carnet de notes. Horreur et désolation. C’est moi le spécialiste. « Je vois… » Dis-je en soufflant la fumée auparavant logée dans mes poumons. Je sens que je vais m’amuser. Non, je dois trouver le moyen de m’en défaire. La dégager de mes pattes. Et mon cerveau cogite, tourne et bouillonne dans le seul but de trouver comment. Par quoi commencer ? Un éclat de voix, un rire, m’échappe. Elle est mignonne. « Ca, vous voyez, c’est la question qu’on se pose ici chaque jour que Dieu fait. » Autant dire que nous pataugeons dans une semoule dont nous ne connaissons pas même la provenance ni la consistance. Nous avons plongé dans une ignoble soupe de mystères à résoudre sans avoir la moindre idée de comment s’y prendre pour trouver les réponses aux questions, toujours plus nombreuses, qui se posent. Bien que j’ai personnellement une partie des réponses, je dois avouer être aussi perdu que le reste de la bande des rats de laboratoire. Et je n’avance guère plus vite qu’eux, pour ne pas dire pas du tout. Les sirènes auront ma peau. Je soupire, et reprends ma place initiale dans l’herbe, assis. Ma cigarette terminée, je balance sans vergogne le mégot à quelques mètres sans prendre la peine de jouer les gentils scientifiques écolos qui iront marcher des kilomètres pour trouver une foutue poubelle. Cette ville n’est qu’un énorme amas de poussière et de sable, ce n’est pas un malheureux cadavre de cigarette qui la rendrait plus dégueulasse. « Posez vos fesses, Leighton. » dis-je en désignant l’herbe devant moi. « Vous perturbez mon chakra à force d’avoir l’air d’être parée pour un sprint. On est plus à New-York, ma belle. Cigarette ? » Après en avoir rallumé une rapidement, je balance mon paquet sur ses genoux ainsi que mon briquet. Le temps qu’elle se décide à se servir ou non, je réfléchis à quoi lui débiter pour qu’elle ait au moins quelques lignes à écrire. Assez pour qu’elle soit satisfaite et me laisse tranquille. De toute manière, il n’y a pas tant à dire. Et ce n’est guère en insistant que les informations se feront plus nombreuses. Je lui résume donc la situation ainsi ; « En théorie, il n’y a rien d’étrange dans le coin. Tout ce qu’on constate, c’est que l’île Mako a un fort vecteur d’induction ; on penserait à du ferromagnétisme si des métaux étaient présents en masse, dans la roche ou dans l’eau, mais c’est pas le cas. On a peut-être affaire à plus gros. Ensuite, on suspecte la présence d’une espèce non-répertoriée d’un Ostéichthyens de grande taille. Sauf qu’on ne l’a croisé qu’une fois, et encore… » Je termine ma phrase par un haussement d’épaules. Et encore, il n’y a qu’une seule personne qui prétende avoir vu ce gros poisson. Ce qui est loin d’être assez pour débuter quoi que ce soit comme recherches. Après avoir insisté, j’avais obtenu que l’on se penche sur la question. Mais la découverte des sirènes, si elle a lieu un jour, n’est pas pour tout de suite. Je remarque mon emploi de nombreux termes techniques et scientifiques auxquels je doute que la jeune femme ai compris quoi que ce soit. J’esquisse un sourire amusé, en ajoutant ; « Faudra penser à vous acheter un traducteur scientos/anglais, si vous voulez survivre chez les rats. Mais j’me demande si vous ne feriez pas mieux d’aller voir du côté des géologues, ou des météorologues. Ma sœur en fait partie, et j’parie qu’elle serait ravie de vous aider. » Bien plus que moi, en tout cas.
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Leighton P. Davies
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MessageSujet: Re: Aloys & Leighton ♠ Chapitre 1   Aloys & Leighton ♠  Chapitre 1 EmptyJeu 12 Juil - 20:37

L’Australie, un pays faisant rêver la plupart des gens normaux, pourtant Leignton aimerait seulement être chez elle, dans son appartement, tranquillement installer à son bureau avec un fond de musique. Un cadre qu’elle aime et dans lequel elle se sent libre. Ici, à Cooktown, elle sait déjà que ça va être l’enfer. cette petite ville est isolée du monde et les gens la regardent comme si elle venait d’une autre planète et non d’un autre continent. D’accord, son mode de vie doit différer de ceux qui vivent ici, mais cela ne fait pas d’elle une extraterrestre... Seulement les gens mettent des étiquettes sur ce qu’ils voient sans même prendre la peine de vérifier l’exactitude de ce qu’ils avancent. Voilà ce que Leighton déteste dans les petites villes comme Cooktown, les gens s’ennuient tellement que leur seule occupation reste de critiquer ce qu’il se passe chez le voisin. Ce problème, à New York elle ne le rencontre pas. Les gens ne se préoccupent pas de savoir ce qu’il se passe chez le voisin, ils se contentent de vivre leur vie... On ne distingue pas la différence puisque la l’indifférence est la base de tout. Les gens peuvent s’habiller de la façon la plus excentrique qu’il soit, à New York personne n’y prêtera attention, alors que dans une ville comme Cooktown, tout le monde ne verra que ça. A croire qu’être différent est un crime... Mais Leighton s’en moque. Elle sent les regards des gens passant à proximité. Elle sait qu’elle est tout de suite catalogué comme la New Yorkaise snob et frigide, mais elle s’en moque. Au contraire, elle aime bien voir les gens se tromper sur elle, ça vient conforter son idée que les apparences sont souvent trompeuses. En donnant une fausse image d’elle même, elle parvient à se protéger des autres, ni plus ni moins qu’une astuce pour ne pas a avoir à se mettre à nue devant quelqu’un qui pourrait déceler la moindre faille. Leighton n’a pas honte de l’image qu’elle peut donner d’elle même aux autres et cultive la chose au point de jouer le jeu. Les gens voient en elle une femme snob et frigide, grand bien leur fasse, ils continueront de la voir ainsi, et seuls ceux à qui elle décidera de laisser une place dans sa vie, pourront voir qui elle est réellement. A priori Aloys Wellington n’en fera pas parti... Il l’agace au plus au point, sans qu’elle ne sache vraiment dire pourquoi. C’est comme ça, le jeune homme a tout du parfait emmerdeur... «Aucun souci de ce côté là, mais je vous passerais les détails.» Leighton préfère mettre un terme à ce sujet, non pas par pudeur, mais parce qu’elle ne tient pas à parler d’Aaron. Quitte à être loin de lui, autant éviter de penser à lui.

« Ouah, vous avez drôlement bien révisé votre texte. Vous sortez ce joli discours à tous les pigeons qui vous servent d’informateur ? » Inutile de sortir d’Harvard pour deviner qu’il se fou ouvertement de sa gueule. Leighton se sent bouillir intérieurement à la vue de son sourire narquois. Non mais quel con !!! Aloys débute déjà les hostilités... «Non, ce discours je le réserve seulement à un spécimen de pigeon en voix de disparition. Vous savez, l’emmerdeur à grande gueule ? Très complexe ce spécimen ! En fait le plus difficile c’est de supporter son caractère de merde et son manque évident de bonnes manières. Mais bon, il reste un phénomène rare.» Répond Leighton en souriant au scientifique. Il l’insupporte, pourtant elle apprécie ce petit jeu de joute verbale. Il a du mordant et n’hésites pas à la remettre à sa place. Finalement elle sent qu’elle va adorer le détester, même si elle sait déjà qu’il va lui en faire baver...

Bloc note en main, Leighton espère intérieurement boucler son article au plus vite. Malheureusment, ça n’a pas l’air d’être le cas d’Aloys qui après avoir terminé sa cigarette, se laisse tomber à nouveau dans l’herbe. Il fait quoi là ? C’est pas l’heure de la sieste...« Posez vos fesses, Leighton. » Il désigne à la jeune femme le coin d’herbe à côté de lui. « Vous perturbez mon chakra à force d’avoir l’air d’être parée pour un sprint. On est plus à New-York, ma belle. Cigarette ? » Leighton jette un oeil à l’endroit que lui désigne le scientifique et plonge, l’espace de quelques secondes, dans la perplexité. Elle tient pas vraiment à se poser ici, mais en même temps a-t-elle le choix ? Aloys est le mieux placé pour l’aider, et loin de New York, elle doit arrêter de tout le temps courir comme à son habitude. Après un soupir de lassitude, la jeune femme finit par se raisonner. Sans un regard pour les personnes aux alentours, elle descend de son piedestale en retirant ses chaussures, puis s’assoit à son tour dans l’herbe. Un paquet de cigarette attérit sur ses jambes et elle regarde aloys s’en allumer une autre. Depuis son départ de New York elle n’en a pas fumé une seule... Bien qu’elle ne soit pas une grande fumeuse, elle ne sort jamais sans un paquet, sauf cette fois ci... Venir en Australie était synonyme d’arrêter de fumer, l’occasion idéale car elle s’éloignait de son train de vie habituelle. Mais là... Face à la tentation, Leighton décida de se laisser aller. Après tout elle allait devoir supporter une emmerdeur, autant éviter d’être à cran à cause du manque de tabac... Sans la moindre culpablité, elle prend une ciarette du paquet, attrape son briquet, cadeau d’Aaron, et allume l’objet de sa convoitise. Elle savoure la première bouffée puis écoute avec attention le charabia incompréhensible que lui sort Aloys. «Humm... Je suis persuadée que ce que vous venez de dire est probablement très intéressant, mais autant dire que personne n’y comprendra rien, moi la première.» Rencontrer sa soeur ? Pourquoi pas, l’idée plait à Leighton, bien qu’elle s’inquiète vu le phénomène qu’est Aloys... En supporter un comme lui oui, mais pas deux ! «Dans l’immédiat j’ai surtout besoin que vous m’aidiez à y voir plus clair sur ce qu’il se passe vraiment. Je veux dire au sujet de ses rumeurs qui cours selon laquelle des personnes auraient vu des sirènes.» Rien qu’en prononçant le mot sirène, Leighton a l’impression de perdre toute crédibilité. «Parce que si je comprends bien la situation, on a pas un phénomène étrange mais deux. L’apparition d’une espèce non répertorié, que les gens apparentent à une sirène, et un champ magnétique plus élevé que la moyenne ?» Tout en parlant, la jeune femme prend des notes. «Ce problème de magnétisme, ce n’est pas plus ou moins ce qu’il se passe au triangle des bermudes ?» Bien que ses connaissances restent limité, le sujet l’intéresse tout de même.
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MessageSujet: Re: Aloys & Leighton ♠ Chapitre 1   Aloys & Leighton ♠  Chapitre 1 EmptyLun 16 Juil - 16:25








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Bien que j’admets avoir une dette envers Aaron, je me sens réellement comme un pigeon dans la situation présente. Je me coltine l’amante qui dérange pour que Monsieur n’ai pas à assumer ses actes. Je crois que j’ai deux mots à lui dire. Même s’il m’avait sorti du pétrin plus d’une fois, il semblerait que mon cher cousin prenne à cœur que je lui rendre la pareille. Avec les intérêts. Oui, un pigeon qui, au nom de cette dette qu’il a, ne peut guère contester la présence de Leighton. Bien obligé de devoir jouer à ce petit jeu, je sens, après cinq minutes seulement de notre rencontre, que ma patience sera mise à rude épreuve. Je manque de tolérance vis-à-vis de la connerie du monde, des autres, des gens. Les gens me font chier, les gens sont inintéressants. Pour la plupart. Et bien que je dois admettre que la jeune femme a au moins sa rhétorique pour elle, elle n’en demeure pas moins un spécimen commun de complexe de supériorité, se sentant dans l’obligation de me remettre à ma place en croyant gagner mon respect, ou simplement marquer sa domination sur moi. Manqué. Dresser mon portrait en tant que chieur et grande gueule n’y change rien. J’arque un sourcil, je me demande si elle pense sincèrement que ses paroles ont le moindre intérêt. Si c’est le cas, j’ai du souci à me faire. Je sais d’ors et déjà ce qu’elle pense de moi, et ce caractère qu’elle dépeint n’a guère rien d’original puisqu’il s’agit de l’avis du reste du monde sur ma personne. J’en arrive facilement à la conclusion que Leighton est une nana comme une autre, sans plus de neurones que la bande d’attardés qui fourmillent sur cette planète. Qu’en conclusion, son opinion sur moi ne vaut rien. Qu’elle ne méritait sûrement pas qu’Aaron s’attire des emmerdes à cause d’elle. Quel crétin, ce mec. Pour la route, puisque le ping-pong de répliques emplies de bassesses semble plaire à Leighton, je lui réponds en espérant qu’elle ne s’entête pas à répondre à la suite –parce que je ne suis qu’un con qui ne mérite même pas qu’elle se donne le mal d’essayer de me parler, parce qu’elle, la New-Yorkaise, vaut évidement bien mieux que moi, vous voyez ; « Et dire que vous êtes en présence d’un de ces spécimens si rares. Vous devez vous sentir honorée. Ce jour est à marquer d’une pierre blanche. » Et dire que je passe chaque jour depuis vingt-huit ans avec moi-même, cette rareté précieuse que je suis. Ma propre grâce céleste m’emplit de joie. Je n’en suis pas digne. Et elle, encore moins.

Trêve de plaisanterie, je tente enfin de faire preuve de sérieux avec Leighton, et j’essaye de la traiter comme la journaliste qu’elle est, et même avec un minimum de respect. Je réponds à sa question au sujet des soit disant phénomènes qui ont lieu dans ce coin paumé du Queensland, de la manière la plus naturelle qui soit pour moi. L’ingrate se contente de répondre qu’elle n’a rien compris, et que personne n’y comprendra rien. Mon regard sombre, déjà passé d’impatience, se pose sur elle. Il est vrai que je n’aurais absolument rien du attendre de plus de sa part. Evidemment, en plus de la supporter, je vais devoir lui mâcher tout son boulot en jouant les traducteurs entre langage scientifique et langage d’illettré. Dans ses rêves. Avec tout le sérieux dont je suis capable, j’ôte ma cigarette d’entre mes lèvres et la pointe avec ; « Faites un effort, déjà que ça va me faire les pieds de vous avoir sur le dos, si en plus je dois vous causer comme à une retardée, vous allez vite vous retrouver à vous démerder comme une grande avec votre article. J’ai pas que ça à foutre. Et j’crois pas qu’un seul autre collègue soit enclin à perdre son temps avec vous. Si vous pigez pas, faites des recherches, faites votre putain de job, Wikipédia est votre meilleur ami. Après, c’est votre taff de traduire c’que je vous raconte en baragouinage pour routier. C’est clair ? » Autant dire que non, je ne plaisante pas. Et que si Leighton ose ouvrir la bouche pour rétorquer quoi que ce soit, elle se retrouverait seule, là, dans l’herbe, avec son article, sur le champ. Elle n’aurait plus qu’à dire adieu à son ticket pour rentrer à New-York. Nous avons tous deux un intérêt à nous supporter ; elle, pour retrouver son Aaron adoré, et moi, pour retrouver ma tranquillité. « Mais je veux bien parler moins vite, pour vous aider à noter. » j’ajoute, me foutant bien ouvertement d’elle. Parce qu’il semblerait que, de nous deux, elle soit plus que moi la personne à remettre à sa place.

Elle parvient, malgré son niveau intellectuel de bigorneau, à résumer la situation. Il est bien évidemment aisé de lui faire croire que l’apparition de sirène qui a été remarqué n’est en réalité qu’une nouvelle espère de poisson. Aux incultes, on peut absolument tout faire croire. C’est dingue. D’autant plus que la jeune femme prendra certainement mon flot de paroles pour la vérité tombée du ciel, n’ayant aucun intérêt à aller voir ailleurs –car d’une, personne d’autre ne prendra le temps de lui répondre, et secondo, parce que n’importe qui dira la même chose. Nous avions donc cette nouvelle espèce de gros poisson, et ces perturbations magnétiques. « C’est-exactement-ça. » dis-je en prenant soin d’accentuer l’articulation de chaque mot, prononcé avec une lenteur exagérée. Avec de la chance, son cerveau captera cette phrase quand elle sera de retour à sa chambre d’hôtel, et pourra-t-elle-même se sentir fière d’avoir compris quelque chose. Après tout, si elle se lance sur chacun de ses articles avec un taux d’informations et de recherches préalables aussi proches du néant, cela ne doit pas lui arriver souvent. Facile de voir qu’elle ne sait absolument pas où elle met les pieds ; d’abord en voyant sa réaction face à ma première explication, alors qu’il me semble vital pour elle de savoir quel est le nom scientifique d’un vertébré à écailles, ne serais-ce que pour éviter de passer pour une conne, mais aussi en entendant sa seconde question concernant le Triangle des Bermudes. Je la dévisage quelques secondes, le temps de scruter son visage, me rassurer, voir si, par chance, cela n’est qu’une blague, ou bien si par malheur elle était vraiment sérieuse. Et merde, elle l’était. Et merde, sur quel genre d’idiote je suis tombé ? « Oh Seigneur, je me coltine la plus incapable des journalistes ! Ah ! » Je me laisse tomber en arrière, étouffé par mes rires. Mes éclats de voix attirent le regard de quelques passants. Je ris, c’est plus fort que moi, c’est irrépressible, et je ne trouve aucun moyen de m’arrêter avant une bonne poignée de minutes. J’en ai les joues et les tempes rouges. Quelques tentatives pour retrouver mon sérieux sont infructueuses ; je me redresse, respire un grand coup, je croise son regard et… retombe, agonisant de rire, dans l’herbe. Quand je parviens finalement à retrouver une respiration normale, j’articule en essuyant quelques larmes d’amusement ; « Putain, on va pas s’ennuyer. Mais merde, on vous fout sur un article purement scientifique sans que vous ayez la moindre notion de base ? Vous vous prétendez vraiment journaliste? Mais quelle blague ! » En réalité, je ne sais pas si je suis amusé plus que je ne suis désespéré, voir même inquiet. Heureusement que je ne lis aucun journal, sans quoi je serais sûrement désespéré par le niveau des articles écrits par des soit disant journalistes comme cette Leighton. Je pense de plus en plus que c’est d’avoir couché avec Aaron qui n’a amené à avoir ce poste. Parce qu’il m’est impossible de croire que cette espèce de nana qui donne l’impression de découvrir son job ai réellement gagné son titre par la force de sa puissance d’investigation. Finalement, je suis désespéré.

Mon sérieux entièrement retrouvé, je réponds finalement ; « Non, ça n’a absolument rien à voir. Parce que le triangle des Bermudes reste une bonne grosse légende complètement bidon. Sérieusement, j’vous croyais friande de vérité, et vous tombez dans ce genre de panneau ? » Idiote. Cette crinière brune est forcément une coloration. « Ok, là-bas, on a un dérèglement magnétique, admettons. Mais c’est le parfait inverse de ce qu’on constate ici. Là-bas, c’est trop faible. Ici, c’est trop fort. » Je me mets même à employer des gestes pour me faire comprendre. C’est dégradant. Sûrement plus pour moi que pour elle. Je tire sur ma cigarette la dernière bouffée. « C’est bon, là, vous arrivez à capter plus d’un mot sur deux ? Ou bien faut que je prenne les notes à votre place ? » J’ajoute avec agacement, expirant doucement la fumée.

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MessageSujet: Re: Aloys & Leighton ♠ Chapitre 1   Aloys & Leighton ♠  Chapitre 1 EmptyDim 12 Aoû - 20:23

Leignthon ne s’attendait pas vraiment à ce que le sujet dévie sur des problèmes de magnétismes. En venant à Cooktown, elle pensait évoquer l’apparition d’une espèce non répertoriée et que les gens prendraient pour une sorte de sirène, mais le sujet s’éloignait sensiblement de ce pour quoi elle était présente ici. « Si tout est lié, autant essayer d’en apprendre davantage, ça pourrait être très intéressant…. » La jeune femme avait beau ne pas connaître grand-chose en la matière, son intérêt n’en était pas pour autant moindre. Problème de magnétisme ? Ok, ce n’était pas son domaine de prédilection, mais si Aloys lui en parlait, c’est que ce phénomène devait être lié à ce que pensait avoir vu certaine personne. Donc autant prendre un maximum de note pour faire un maximum de recherche par la suite. Oui, Leighton notait au fur et à mesure ce que le scientifique lui disait. Elle ne comprenait pas chaque terme employé mais internet restait un bon outil de recherche et sa soirée serait consacrée à mettre au clair les informations qu’elle allait récolter auprès du jeune homme. La grande question était de savoir en quoi ce problème de magnétisme pouvait être lié à l’apparition de sois disant sirène… La seule et unique fois qu’elle avait entendu parler de ce genre de problème était sur le triangle des Bermudes. Elle savait cet endroit comme connaissant des perturbations magnétiques mais ses maigres connaissances en la matière s’arrêtaient là. Un point qu’il faudrait qu’elle voit à éclaircir… Pour ne pas oublier, elle nota sur son cahier de note de faire plus de recherches concernant le triangle des Bermudes. Même si ça n’aiderait pas à étoffer son article, ça répondrait au moins à l’une des questions qui commençait à envahir son esprit. Plus Aloys lui donnait plus d’information, et plus d’autres questions lui venaient en tête. A ce rythme là, Leighton n’était pas prête de finir son article. L’apparition de sirène n’avait l’air d’être que la partie visible de l’iceberg… Mais pourquoi personne n’avait fait allusion à ce qu’Aloys était en train de lui dire ? La jeune femme avait passé en revu des tonnes d’article concernant la ville de Cooktown, et pourtant c’était la première fois qu’elle entendait parler d’un quelconque problème de magnétisme…

Le nez plongé dans son cahier de note, Leighton s’efforce de comprendre un minimum les informations que lui donne le scientifique qui ne semble pas vouloir jouer le jeu. Habituellement, les personnes qu’elle est amenée à rencontrer prennent le temps de lui expliquer certains termes, espérant ainsi faire partager leur passion à travers l’article qui sera publié. Malheureusement, cela ne semble pas être le cas d’Aloys… A cette pensée, la jeune femme ne peut s’empêcher de l’imaginer avec un groupe d’élèves venu visiter le centre scientifique… Est-il aussi peu accessible même avec des gosses ? Leighton l’imagine déblatérer son discours comme un automate, pressé de terminer, et ce devant une troupe d’enfants… Elle le voit sortir une clope et en offrir aux profs sous les yeux ébahis des élèves… Oui, il doit en être capable… « Mais je veux bien parler moins vite, pour vous aider à noter. » Merde, la jeune femme revient sur terre et comprend qu’elle a probablement du louper une partie de ce qu’il disait. Son regard quitte un instant son calepin et se pose sur Aloys. A son expression sur le visage, elle devine que ce qu’elle vient de louper devait être une remarque désobligeante à son égard. « Finalement j’ai loupé aucune information importante ». Ne faisant aucune remarque sur ce qu’il a bien pu lui dire, Leighton reporte à nouveau son regard sur son cahier de note, l’air de rien. « Ne vous donnez pas cette peine » Leighton ne voudrait pas user Aloys en le forçant à faire des efforts, il risquerait de ne pas s’en remettre… Ce serait dommage qu’il soit hors service pour s’être montré un tant soit peu aimable et à la portée de la journaliste… Non, c’est quelque chose de bien trop difficile et ne faisant certainement pas partie des facultés du jeune homme…

Aloys repart dans son énumération d’information qui n’explique en rien le pourquoi du comment, et la jeune femme continue de prendre des notes. Il ne fait qu’exposer des problèmes sans faire de liens ni en donnant les conséquences de son problèmes. Il se contente d’employer un tas de mots savants, se délectant probablement à l’idée de savoir que seul un expert dans son domaine peut comprendre réellement ce qu’il est en train de dire… « Note perso : les scientifiques sont également à classer dans la catégorie des enfoirés qui se prennent trop au sérieux et dont l’égo et sans limite, avec les médecins et avocats… » Rester concentrer et continuer à prendre des notes tout en écoutant ce que lui dit Aloys. Finalement, après que la jeune femme se décide à poser une question, un silence s’installe… Etrange, le scientifique marque une pause dans son monologue… Voilà qui ne présage rien de bon. « Oh Seigneur, je me coltine la plus incapable des journalistes ! Ah ! » Le jeune homme explose de rire devant le regard incrédule de Leighton qui n’en revient pas. La conversation semble prendre une toute autre direction, et la joute verbale devient nettement plus agressive. Là ce n’est plus un petit jeu entre deux personnes ayant un peu trop d’orgueil, et les propos que tien Aloys deviennent insultants… Leighton perd le fil de la conversation et n’écoute plus vraiment ce que lui dit le scientifique. Son ton est sans équivoque, il se fou ouvertement d’elle et cette fois sans la moindre once d’humour. Peut être s’est-elle trompée à son sujet… Finalement il n’est probablement qu’un pauvre type qui n’a jamais quitté sa campagne et qui se prend tellement au sérieux que toute personne n’appartenant pas à son monde de scientifique binoclard n’est qu’un pauvre ignare. « C’est bon, là, vous arrivez à capter plus d’un mot sur deux ? Ou bien faut que je prenne les notes à votre place ? » Leighton n’a pas capté la moitié de son discours, mais le peu qu’elle a entendu lui parait amplement suffisant. « Ce ne sera pas nécessaire. »

Faignant l’ignorance sur les propose tenus par Aloys, Leighton range son calepin et son stylo dans son sac à main. Elle ne laisse aucune émotion paraitre sur son visage alors qu’intérieurement elle boue de rage. Elle n’est pas du genre à s’offusquer à la moindre remarque, mais là elle est forcée d’admettre que le ton employé par Aloys l’a blessée. Dans un calme olympien, elle finit par se lever puis s’avance vers le jeune homme avant de s’accroupir pour se mettre à sa hauteur. « Vous savez, je sais parfaitement ce pour quoi je passe aux regards des habitants de Cooktown. La petite New Yorkaise superficielle qui pense valoir mieux que tout le monde. Ce que je constate c’est qu’il n’y a pas besoin de venir de New York pour appartenir à cette catégorie. Je suis pas venue ici pour me faire insulter par un connard qui se croit meilleur que tout le monde sous prétexte qu’il s’y connait dans son domaine. Vous vous croyez meilleur que tout le monde ? Vous êtes juste un enfoiré de plus parmi tant d’autres, sans rien d’exceptionnel. » Leighton se relève et attrape son sac à main. « J’espère qu’un jour vous arriverez à mettre votre science à la porté de tout le monde sans penser que personne mis à part vous en est digne. » La jeune femme attrape ses chaussures. « Sur ce je vous souhaite une bonne journée Monsieur Wellington, merci pour les informations et au plaisir de ne jamais vous revoir. » Après avoir adressé un sourire poli au jeune homme toujours assis par terre, elle lui tourne le dos et décide de partir. Elle fait en sorte de garder le sourire, mais en réalité elle est blessée. Pourquoi ce que lui a dit cet homme l’a autant blessé ? Ils ne se connaissent même pas après tout ! Pourquoi lui donner l’importance qu’il n’a pas ? En revanche Leighton va devoir trouver une autre solution pour écrire son article… Elle trouvera bien un scientifique plus sympathique, Cooktown en regorge !
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