POUVOIR : capacité à modeler l'eau, lui donner une forme, une vitesse.
JUKEBOX : how we do ﻬ rita ora
Sujet: WIXT ▲ drop of water Sam 7 Juil - 14:39
drop of water
got a secret, can you keep it?
PSEUDOS DES PARTICIPANTS : E. Wilhelmina Forbes et Sixtine B-J O'Brien SUJET OUVERT PAR :E.Wilhelmina Forbes DATE ET HEURE : neuf juillet à dix-sept heures LIEU : caché derrière des rochers, plage. météo : le ciel est couvert de nuage, et la pluie peut tomber à tout moment. CONTEXTE DE LA RENCONTRE : Sixt a donné rendez-vous à Will pour lui rendre son journal intime.DE L'EAU AUX ALENTOURS ? énormément, elles sont à la plage. De plus, la pluie peut tomber à tout moment.
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E. Wilhelmina Forbes
will ﻬ when the sun sets on me avenue
PSEUDO : sensie. / leslie
CRÉDIT : furiedheart & tumblr & yellowflag
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ARRIVÉE : 28/05/2012
DC : a. megaera-diaspro psakis
ÂGE : vingt deux ans.
SITUATION : célibataire,
EMPLOI : animatrice au marineland.
CLAN : magura, sirène australienne.
POUVOIR : capacité à modeler l'eau, lui donner une forme, une vitesse.
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Sujet: Re: WIXT ▲ drop of water Sam 7 Juil - 15:39
a change in the weather
◂17 heures FINCH BAY. DERRIÈRE DES ROCHERS. Tu raccroches et soupires. Complètement apeurée. Oui, c'est ça. Tu es effrayée parce que tu sais que cette fille à quelque chose qui peut mettre en danger ta survie. Tu espères du plus profond de ton être qu'elle n'a pas foutue un seul regard dans ton journal, surtout s'il s'avère que c'est une scientifique. Tu passes une main dans tes cheveux et essaie de mettre les choses au clair. S'il s'avère qu'elle a jeté un coup d’œil dans ton journal, tu trouveras un mensonge. Quitte à passer pour une folle. Tu préfères, parce que dire que tu es une sirène et le prouver risquerait de t'attirer le courroux de Sara. Finalement tu souris. Parce que tu préfères t'apporter les foudres de Sara que de paraitre pour une folle. Tu regardes le temps dehors et espère qu'il ne va pas pleuvoir. Il ne fait pas toujours beau, surtout que nous sommes en hiver. Tu décides de prendre une veste et de te parer de bijoux comme à ton habitude, avant de brosser rapidement tes cheveux et de te parfumer. Amadeus n'est pas là et tu ne sais pas où il se trouve. Il sait que généralement tu restes chez toi, parce que tu lui as dis. Tu écris un mot pour lui dire que tu es partie à la plage, juste pour le prévenir. Mais au final, tu préfères lui dire que tu pars faire des courses. Au cas où il lui prendrait l'envie de te rejoindre et que tu sois sous ta forme de poisson, en train de nager dans l'océan. Tu vas profiter d’aller à la plage pour nager parmi les dauphins, tu le sais. Tu as même envie d'y passer faire un tour avant ton rendez-vous mais tu ne peux pas. Tu prends ton sac à main et tu y insères un parapluie, au cas où. Beluga vient jouer dans tes pattes et te réclame des caresses, caresses que tu lui offres allègrement avant de sortir à l'extérieur et de constater qu'il fait lourd et que la pluie risque vraiment de tombée. Un sourire aux lèvres, tu t'avances dans la rue et diriges vers la plage. Tu vas recevoir ton agenda intime et cela te fais plaisir, parce que tu ne veux pas qu'il reste entre de mauvaises mains. C'est un journal intime après tout. Tu es une sirène depuis peu et tu à écris ta transformation à l'intérieur, la façon dont tu es sortie de la grotte et la façon dont tu as quittée Mako. Le comble, c'est que tu as aussi dessinée ta queue de sirène et celle de Sara-Lynn et Meghan. Tu mentionnes aussi le fait qu'elles soient des sirènes. Ton cœur rate un battement. Si la personne qui possède ton journal est une scientifique tu viens de mettre en danger Meghan, celle que tu t'étais promis de ne jamais mettre en danger. C'est du moins ce que tu te plais à penser, tu l'as déjà mise énormément de fois en danger. Parce qu'elle te suis toujours dans chaque chose que tu entreprends, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Tu te prépares à user de tes pouvoirs ou de ton charme, personne n'est insensible à ton charme. Et même si tu es hétérosexuelle et coucher avec une fille ne t'attire pas plus que ça, tu serais capable de le faire si cela peut vous protéger. Sixtine. C'est comme ça qu'elle s’appelle si tu as bien compris. Oui, parce qu'avec son accent écossais, tu avais un peu de mal à la comprendre. Sauf quand elle parlait concrètement de ton journal où, là, ton oreille était beaucoup plus attentive. Tu es arrivée sur la plage et tu regardes autour de toi, si tu vois une tête rousse. Elle doit être rousse. Tout les écossais le sont. Ce ne doit pas être une scientifique, sinon elle aurait voulue garder ton journal pour la science. Et vous retrouver toutes les trois sur l'île Mako avec des filets de pêches. Tu fermes les yeux et inspire l'air marin avant de te faufiler vers ton coin secret. Pas si secret que ça, c'est juste qu'il est difficile d'accès et glissant. Tu fais attention à ne pas te mouiller, parce que si c'était le cas tu te transformerais en poisson et irais rejoindre les hippocampes. Tu n'as rien contre les hippocampes, tu aimerais même en avoir un comme animal de compagnie. Mais tu as déjà Beluga, ton chaton. Et maintenant le chiot d'Amadeus, chiot qui est un petit peu comme le tient maintenant. Tu fermes les yeux et retombe enfin sur du sable. Personne ne peut te voir ici, et cela va être assez calme. Comme l'avait prévue cette Sixtine. Tu te demandes encore pourquoi elle veut te voir seule à seule. La réponse te vient soudain à l'esprit. Elle l'a lue, et veut voir de ses propres yeux si tu es une sirène. Alors enfin tu décides qu'il est temps pour toi de te décider. A sauter dans l'eau et l'attendre ou alors la laisser avec des suppositions et faire en sortes que rien ni personne ne puisse vous atteindre elle et toi. Le ciel devient de plus en plus gris au dessus de ta tête, et déjà tu sais que la pluie va arriver. Pour toucher tes jolis cheveux, puis ta peau. Alors tu sors ton parapluie. Tu la vois arrivée, elle. Elle est rousse et semble assez jeune. Sa tenue te déplait, parce que tu ne t'habilles jamais comme elle et que tu trouves son style assez décalé. Tu lui lance un sourire sympathique, pour la mettre un peu en confiance. Elle semble légèrement ailleurs, et tu vois aussi qu'elle a du mal à passer les rochers. Comme si elle n'avait pas l'habitude de se retrouver dans des endroits comme celui-ci. Le ciel gronde et tu l'as vois lancer vers le ciel un regard inquiet. Une bourrasque fait voler ton parapluie hors de tes mains et pestant, tu le regardes s'envoler au loin. Tu espères que la pluie ne va pas te toucher et que tu auras le temps de rentrer chez toi avant qu'elle tombe. « Wilhelmina, enchantée de te rencontrer. Merci d'avoir pris soin de mon journal, est-ce que je pourrais le récupérer, maintenant. Je dois me dépêcher. Vraiment.» Tu lances une nouvelle fois un regard vers le ciel, avant d’apercevoir au loin la pluie. Tu sais que tu ne vas pas pouvoir y réchapper, alors imperceptiblement tu t'approches de l'eau. Sans que celle-ci ne te touches pour le moment. Au moins, tu seras prête à sauter dans l'eau et à partir d'ici à vitesse grand V si jamais elle te touche avant qu'elle parte. Et tu sais déjà qu'elle te touchera avant que la rousse ne parte.
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Sixtine Billie-J. O'Brien
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Sujet: Re: WIXT ▲ drop of water Dim 8 Juil - 22:27
does it offend you yeah ?
I’m waiting for the show to begin’
Les dessins étaient suffisamment parlants. Le journal avait eu l’obligeance de s’ouvrir à la page des essais de Wilhelmina en tombant, des queues de sirènes reproduites des dizaines de fois. Semblables en tous points à la sienne. Elle n’avait pas un mauvais coup de crayon, les traits étaient fidèles, fins et justes. Sixtine pouvait reconnaître facilement les différentes poses que pouvait prendre son appendice écailleux. Seigneur. Sur ces pages raturées, pleines de marques de crayon, s’étalait le secret de sa vie. Ce qu’elle s’efforçait de cacher depuis quinze ans, avec toutes les peines du monde. Quelques écailles grisées et maladroites sur un carnet d’adolescente suffisaient à révéler au monde entier sa nature. Et merde. Elle termina la conversation tant bien que mal, impatiente d’en finir avec cette gamine capricieuse. Elle peinait à trouver ses mots, sous le choc de cette découverte providentielle.
Elle avait le choix. Tourner les pages de ce carnet, comprendre ce qu’elle venait de voir. Pourquoi ces dessins, ces croquis de sirènes si réalistes ? Qui était cette Wilhelmina, au caractère difficile déjà déterminé par quelques minutes d’une conversation houleuse ? Que savait-elle, surtout ? Il était impensable qu’elle comprenne qui elle était, comment tout ceci lui était arrivé. Mais alors, devait-elle lui rendre son journal ? Elle devait l’ouvrir pour prendre cette décision là, c’était évident. S’il la mentionnait, elle ou Staffa, elle le brûlerait jusqu’à ce qu’il n’y ai plus aucun moyen pour quelqu’un de tomber sur ces croquis hasardeux. Mais elle ne pouvait pas l’ouvrir. Après tout, toute garce que lui ai semblé Wilhelmina, ceci était son journal. Personne n’était supposé le trouver – même s’il était évident qu’elle n’en prenait pas autant soin qu’elle le devrait. L’ouvrir revenait à entrer au cœur de ses pensées les plus intimes, personne ne méritait cela. De plus, elle n’était pas certaine de vouloir connaître les songes de cette fille.
« Bon. » Sixtine fit un signe au serveur du bar où elle se trouvait afin qu’il s’approche. Lui fourrant quelques dollars dans la main pour le café qu’elle n’avait pas bu, elle lui demanda avec un sourire forcé : « C’est par où pour aller à Finch Bay ? » Il lui indiqua la direction et lui laissa son nom, qu’elle ne retint pas. Elle glissa le journal dans son sac, préférant le savoir à l’abris d’autres regards indiscrets. Elle avait choisi de ne pas en lire plus, les dessins étaient suffisamment équivoques, et elle ne se serait pas permise. Se demander ce que Wilhelmina savait était une torture permanente. Il en allait de sa vie. Souvent elle s’était demandé ce qu’il adviendrait d’elle en cas de découverte de sa queue, mais elle avait vite compris, malgré son jeune âge : la différence ne sera jamais acceptée. Elle serait étudiée, rat de laboratoire, tenue au secret, mise en cage… Personne ne devait savoir. Et si cette fille était au courant ? Elle n’avait aucun moyen de la faire taire. Si elle usait de son pouvoir, elle partirait en courant, terrifiée, et conterait son aventure à tous. Non. Mais elle ne pouvait pas l’éliminer, il s’agissait de la réalité ici.
La ville était minuscule, elle était déjà arrivée aux abords de la plage. Elle ignorait comment se rendre derrière ces rochers dont Wilhelmina lui avait parlé, et il lui était impossible de demander cette fois. L’endroit était plein de flotte. Et merde, encore une fois. Elle devait pourtant avouer que le paysage était magnifique. Baigné de cette lumière grise de temps orageux qu’elle aimait tant, le paysage paraissait être enfermé dans une perle. Les eaux commençaient à se déchaîner sur le sable, presque blanc avec cet éclairage. Le ciel, gris également, était parsemé de quelques nuages plus blancs, poudreux, cotonneux, à peine assez consistants pour survivre au vent. Elle leva les yeux un instant vers le firmament qui lui rappelait celui de son Écosse, chère et déjà manquante à son cœur. Il allait pleuvoir, d’une minute à l’autre. Elle pourrait toujours sauter à l’eau et fuir, rendant son comportement plus suspect encore. Elle soupira. À peine arrivée, elle s’attirait déjà des problèmes. Il semblait qu’elle ne soit pas tombée sur la bonne fille à emmerder dans cette ville, bien qu’elle soit largement de taille à se défendre.
Les rochers étaient bien plus loin sur la plage, il fallait qu’elle marche encore un peu en évitant les vagues. En retrait, elle longea le rivage vidé à cause du mauvais temps, aux prises avec des réflexions tourmentées. Cette Wilhelmina l’inquiétait. Elle semblait trop futile pour garder cela pour elle, si toutefois elle avait réellement compris. Il n’y avait qu’une chose à faire pour savoir.
Elle sauta entre les rochers, plus ou moins gros, en tentant de ne pas glisser. Ils étaient humides, un mauvais pas suffirait à la faire chuter directement dans l’océan. Wilhelmina l’attendait, un peu en retrait, le plus loin possible des vaguelettes qui venait lécher le sable blanc. « Wilhelmina, enchantée de te rencontrer. Merci d'avoir pris soin de mon journal, est-ce que je pourrais le récupérer, maintenant. Je dois me dépêcher. Vraiment. » Comme elle l’avait imaginée. Brune, belle et assurée. Insupportable, rien qu’à première vue. Sixtine força un sourire cynique. « Sixtine, enchantée aussi. » continua-t-elle d’un ton sarcastique. Enchantée, ravie même. « Je voudrais juste comprendre quelque chose avant, tu permets ? » Sans attendre sa réponse, bien entendu, elle attrapa une bouteille d’eau dans son sac, l’ouvrit précipitamment en veillant à ne pas s’en verser dessus, et en jeta le contenu sur Will. Les dés étaient jetés.
Accueil 
◂17 heures FINCH BAY. DERRIÈRE DES ROCHERS. Tu raccroches et soupires. Complètement apeurée. Oui, c'est ça. Tu es effrayée parce que tu sais que cette fille à quelque chose qui peut mettre en danger ta survie. Tu espères du plus profond de ton être qu'elle n'a pas foutue un seul regard dans ton journal, surtout s'il s'avère que c'est une scientifique. Tu passes une main dans tes cheveux et essaie de mettre les choses au clair. S'il s'avère qu'elle a jeté un coup d’œil dans ton journal, tu trouveras un mensonge. Quitte à passer pour une folle. Tu préfères, parce que dire que tu es une sirène et le prouver risquerait de t'attirer le courroux de Sara. Finalement tu souris. Parce que tu préfères t'apporter les foudres de Sara que de paraitre pour une folle. Tu regardes le temps dehors et espère qu'il ne va pas pleuvoir. Il ne fait pas toujours beau, surtout que nous sommes en hiver. Tu décides de prendre une veste et de te parer de bijoux comme à ton habitude, avant de brosser rapidement tes cheveux et de te parfumer. Amadeus n'est pas là et tu ne sais pas où il se trouve. Il sait que généralement tu restes chez toi, parce que tu lui as dis. Tu écris un mot pour lui dire que tu es partie à la plage, juste pour le prévenir. Mais au final, tu préfères lui dire que tu pars faire des courses. Au cas où il lui prendrait l'envie de te rejoindre et que tu sois sous ta forme de poisson, en train de nager dans l'océan. Tu vas profiter d’aller à la plage pour nager parmi les dauphins, tu le sais. Tu as même envie d'y passer faire un tour avant ton rendez-vous mais tu ne peux pas. Tu prends ton sac à main et tu y insères un parapluie, au cas où. Beluga vient jouer dans tes pattes et te réclame des caresses, caresses que tu lui offres allègrement avant de sortir à l'extérieur et de constater qu'il fait lourd et que la pluie risque vraiment de tombée. Un sourire aux lèvres, tu t'avances dans la rue et diriges vers la plage. Tu vas recevoir ton agenda intime et cela te fais plaisir, parce que tu ne veux pas qu'il reste entre de mauvaises mains. C'est un journal intime après tout. Tu es une sirène depuis peu et tu à écris ta transformation à l'intérieur, la façon dont tu es sortie de la grotte et la façon dont tu as quittée Mako. Le comble, c'est que tu as aussi dessinée ta queue de sirène et celle de Sara-Lynn et Meghan. Tu mentionnes aussi le fait qu'elles soient des sirènes. Ton cœur rate un battement. Si la personne qui possède ton journal est une scientifique tu viens de mettre en danger Meghan, celle que tu t'étais promis de ne jamais mettre en danger. C'est du moins ce que tu te plais à penser, tu l'as déjà mise énormément de fois en danger. Parce qu'elle te suis toujours dans chaque chose que tu entreprends, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Tu te prépares à user de tes pouvoirs ou de ton charme, personne n'est insensible à ton charme. Et même si tu es hétérosexuelle et coucher avec une fille ne t'attire pas plus que ça, tu serais capable de le faire si cela peut vous protéger. Sixtine. C'est comme ça qu'elle s’appelle si tu as bien compris. Oui, parce qu'avec son accent écossais, tu avais un peu de mal à la comprendre. Sauf quand elle parlait concrètement de ton journal où, là, ton oreille était beaucoup plus attentive. Tu es arrivée sur la plage et tu regardes autour de toi, si tu vois une tête rousse. Elle doit être rousse. Tout les écossais le sont. Ce ne doit pas être une scientifique, sinon elle aurait voulue garder ton journal pour la science. Et vous retrouver toutes les trois sur l'île Mako avec des filets de pêches. Tu fermes les yeux et inspire l'air marin avant de te faufiler vers ton coin secret. Pas si secret que ça, c'est juste qu'il est difficile d'accès et glissant. Tu fais attention à ne pas te mouiller, parce que si c'était le cas tu te transformerais en poisson et irais rejoindre les hippocampes. Tu n'as rien contre les hippocampes, tu aimerais même en avoir un comme animal de compagnie. Mais tu as déjà Beluga, ton chaton. Et maintenant le chiot d'Amadeus, chiot qui est un petit peu comme le tient maintenant. Tu fermes les yeux et retombe enfin sur du sable. Personne ne peut te voir ici, et cela va être assez calme. Comme l'avait prévue cette Sixtine. Tu te demandes encore pourquoi elle veut te voir seule à seule. La réponse te vient soudain à l'esprit. Elle l'a lue, et veut voir de ses propres yeux si tu es une sirène. Alors enfin tu décides qu'il est temps pour toi de te décider. A sauter dans l'eau et l'attendre ou alors la laisser avec des suppositions et faire en sortes que rien ni personne ne puisse vous atteindre elle et toi. Le ciel devient de plus en plus gris au dessus de ta tête, et déjà tu sais que la pluie va arriver. Pour toucher tes jolis cheveux, puis ta peau. Alors tu sors ton parapluie. Tu la vois arrivée, elle. Elle est rousse et semble assez jeune. Sa tenue te déplait, parce que tu ne t'habilles jamais comme elle et que tu trouves son style assez décalé. Tu lui lance un sourire sympathique, pour la mettre un peu en confiance. Elle semble légèrement ailleurs, et tu vois aussi qu'elle a du mal à passer les rochers. Comme si elle n'avait pas l'habitude de se retrouver dans des endroits comme celui-ci. Le ciel gronde et tu l'as vois lancer vers le ciel un regard inquiet. Une bourrasque fait voler ton parapluie hors de tes mains et pestant, tu le regardes s'envoler au loin. Tu espères que la pluie ne va pas te toucher et que tu auras le temps de rentrer chez toi avant qu'elle tombe. « Wilhelmina, enchantée de te rencontrer. Merci d'avoir pris soin de mon journal, est-ce que je pourrais le récupérer, maintenant. Je dois me dépêcher. Vraiment.» Tu lances une nouvelle fois un regard vers le ciel, avant d’apercevoir au loin la pluie. Tu sais que tu ne vas pas pouvoir y réchapper, alors imperceptiblement tu t'approches de l'eau. Sans que celle-ci ne te touches pour le moment. Au moins, tu seras prête à sauter dans l'eau et à partir d'ici à vitesse grand V si jamais elle te touche avant qu'elle parte. Et tu sais déjà qu'elle te touchera avant que la rousse ne parte. 
