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| Sujet: ADONIS & CLYDE □ talk that talk Mar 3 Juil - 21:34 | |
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aucune idée de quoi écrire Je passe une main dans mes cheveux, petit réflexe, petit tic nerveux exprimant ma profonde lassitude, mais bizarrement, ce petit geste anodin à leurs yeux avaient le don d'exciter particulièrement la gente féminine et ce pour une raison qui demeurait même à ce jour incompréhensible à mes yeux, d'ailleurs, lorsqu'on y réfléchit, ne serait-ce pas tout simplement la gente féminine elle-même qui est incompréhensible ? Sachant cela, il n'y a vraiment rien d'étonnant au fait qu'une certaine catégorie, eux, préfèrent la compagnie purement masculine, certaine catégorie dont je fais activement partie. Bref, il est donc évident que je m'emmerde profondément à l'instant présent, mais cela ne semble pas décourager pour autant mes ''amis'' dans leurs tentatives, éternellement vaines, de susciter mon intérêt pour un de leurs nombreux caprices et passe-temps de gosses de riches; évidemment, pour toute personne normalement constitué, je pourrais facilement passer pour un autre de ces jeunes adultes qu'il m'arrive de fréquenter pour avoir l'air un tant soit peu normal, car parfois il vaut mieux se fondre dans la masse pour ne pas éveiller les soupçons, même si de nombreuses rumeurs circulent déjà dans la ville, on ne sait jamais quelle réaction pourrait avoir ces personnes qui pensent être les personnes ''normales'' en découvrant l'existence des sirènes et par conséquent celle des tritons.
Je m'égare quelque peu en effet, je laisse mon regard vert turquoise se perdre dans le contenu de mon verre, presque vide, je pense donc à le remplir et feignant un parfait rire moqueur à l'égard du serveur incompétent qui s'était royalement vautré en apportant un commande, en gros l'actuel sujet de conversation de la tablée. Une fois mon court moment de mascarade effectué, je laissai à nouveau ce petit air à la fois blasé et hautain dont j'ai le secret puis je me permis de laisser mon regard parcourir le lieu: The Top Pub, c'est la première fois que j'y mets les pieds, la décoration est agréable c'est tout ce que j'en pense enfaîte.
Je m'ennuyais toujours aussi profondément, jusqu'à ce mon regard s'arrête sur cet homme, il devait à peu près avoir le même âge que moi, peut-être même un peu plus vieux, un brun ténébreux au regard d'un bleu des plus... foudroyant ! Les minutes s'écoulent, rapidement, mais je ne parviens toujours pas à mettre un nom sur son visage, pourtant je suis certain de l'avoir déjà rencontré quelque part, décidément cet homme était aussi beau qu'il était intriguant. Lorsque je me décide enfin à le reconsidérer du regard, je peux remarquer qu'il se trouve cette fois-ci assis face à la fenêtre du pub, ce fut alors poussé par une terrible curiosité que je levai puis me dirigeai dans sa direction, l'air de rien, je m'adosse à sa table de plus en plus intrigué et attiré par ce pur mâle à la chevelure brune, mais il ne sembla pas avoir remarqué ma démarche, je souris alors de manière sincère pour première fois de la journée et pris la parole:
« Je n'ai pas pour habitude d'accoster les gens de cette manière mais j'ai l'impression de vous connaître ! »
Ok, technique d'approche complètement stupide et indigne de moi-même, mais, j'avais réellement l'impression de le connaître... |
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| Sujet: Re: ADONIS & CLYDE □ talk that talk Mer 4 Juil - 1:02 | |
| Cela fait un moment que je n’ai pas retrouvé d’emploi fixe. Je me suis fait lamentablement renvoyé de tous les précédents, ou je les ai quittés me lassant de la monotonie qu’ils offraient. J’ai donc du temps livre à revendre. Si certains s’en réjouiraient, ce n’est absolument pas mon cas. J’ai l’irrépressible envie de m’occuper l’esprit. Il faut que je bouge, que je ne puisse pas avoir libre recours à mon imagination. Dès que je suis seul mon esprit s’emballe et je ne peux empêcher les douloureux souvenirs de ma vie antérieure de faire surface. J’aime croire que j’ai eu deux vies dans la mienne : celle où j’étais heureux et celle-là où je ne suis plus rien. Juste une âme qui se perd dans l’immensité du monde. Et je ne sais plus quoi faire dans ce monde, je n’ai plus aucun but qui pourrait me pousser à avancer. Alors j’erre tous les jours, sans savoir quoi faire. Je me contente de mettre un pied devant l’autre et de voir où ceux-ci me mènent. Ce soir ils m’avaient amenés jusqu’au Top Pub. En réalité cela n’avait rien d’étonnant quand on sait que j’y avais été serveur et que j’étais désormais un des plus fidèles clients de l’établissement. Non pas que je l’apprécie particulièrement mais l’alcool est devenu depuis peu un de mes plus fidèles amis. C’est regrettable à dire mais c’est la triste vérité. Alors je me noie dedans dans l’espoir qu’il me fera un jour oublier tous les événements qui ont fait que ma vie est ce qu’elle est aujourd’hui. Je suis pleinement sans intérêt mais je l’assume et je ne chercher pas à me rendre digne d’intérêt pour mes semblables parce que je suis devenu particulièrement asocial avec le temps. J’entre alors dans le bar, prenant soin de ne croiser le regard de personne sinon de la serveuse pour qu’elle soit prête à prendre ma commande une fois assis. Ma démarche est nonchalante et j’ai l’impression de marcher pendant une éternité jusqu’à parvenir à la table près de la fenêtre que j’occupe habituellement. Je m’y assois d’une manière peu élégante, et la serveuse vient sans plus tarder me demander ce que je prends. Je lui demande un verre de whisky comme à mon habitude, et à peine ai-je prononcé ces mots qu’elle repart afin de me ramener le verre désiré. Je la regarde distraitement s’éloigner, sans lui prêter une attention particulière pourtant persuadé que de là où je suis, je donne l’impression de me rincer l’œil allègrement. Pourtant ce n’est pas le cas, mon regard s’est simplement perdu dans le vide et il ne me viendrait pas à l’idée d’attarder mon regard sur une paire de fesses rebondie qui n’a rien de masculine. Il ne faut que quelques minutes à la serveuse pour revenir avec ma consommation, et dans ce même laps de temps j’avais déjà ingurgité mon verre. J’en demande alors prestement un autre, souhaitant avoir pour seule compagnie le whisky si infâme soit-il dans ce bar. Mon deuxième verre ne tarde pas à arriver, et sans me jeter dessus comme le premier mon regard se perd dans la contemplation du liquide. Mes yeux deviennent dénués de toute expression, et au fur et à mesure que je me perds dans mes pensées, ils s’imbibent de sang et je dois faire tout mon possible pour ne pas me mettre à pleurer. Une voix me sort alors de ma rêverie, et d’un rapide coup d’œil j’identifie mon interlocuteur. Je ne veux pas le regarder dans les yeux, parce qu’il remarquerait à coup sûr que je me retiens pour rester digne et ne pas me laisser aller, mais surtout parce que je n’ai pas envie de lui parler. S’il semble lutter pour se remémorer qui je suis, je le sais en revanche très bien. C’est un monstre palmé comme moi, qui cherche désespérément des informations sur sa condition. Mais je ne veux pas lui parler de tout cela, je ne veux pas que l’on m’assimile à cette atrocité. Je veux simplement que l’on me laisse vivre ma vie d’humain en paix. Alors je le toise quelques secondes avant de dire : « Je pense que vous faites erreur, je ne vous connais pas. » Bien entendu c’est un mensonge éhonté, mais peut-être ne le remarquera-t-il pas. Avec le temps je ne sais plus si je suis capable de mentir convenablement ou pas. Peu importe, s’il pouvait me laisser en paix je lui en serais reconnaissant, je ne suis pas une encyclopédie et je n’ai rien à lui apprendre. Ou du moins rien que j’ai envie de divulguer. Mon regard bleu retrouve mon verre de whisky que je prends dans ma main avant d'en boire une gorgée.
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