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LILY ◮ nobody's perfect
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| Sujet: Persecute me will not help you to know that I hide ∆ Aloys et Lily-Rose Mar 3 Juil - 11:30 | |
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Persecute me will not help you to know that I hide PSEUDOS DES PARTICIPANTS : Aloys Jimmy-C. Wellington & K. Lily-Rose Marshall SUJET OUVERT PAR : Lily DATE ET HEURE : quatre juillet deux mille douze vers 22h. LIEU : Top Pub météo : Nuit, ciel sans nuage, 17° CONTEXTE DE LA RENCONTRE : Lily-Rose travaille et Alyos se rend au Top Pub. DE L'EAU AUX ALENTOURS ? Oui. justaddwater.com
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| | | LILY ◮ nobody's perfect
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| Sujet: Re: Persecute me will not help you to know that I hide ∆ Aloys et Lily-Rose Mar 3 Juil - 11:49 | |
| “ ALOYS ET LILY-ROSE ”
Le fond marin, que ce soit pour se vider l'esprit ou pour y admirer la faune et la flore est un endroit merveilleux. Un endroit où vous êtes seul, en harmonie parfaite avec la nature. En seulement quelques mois, l'océan était devenue l'endroit préféré de Lily-Rose pour fuir le monde, fuir l'humanité tout entière. Finit de se rendre au port ou dans un endroit peu peuplé pour réfléchir. Danser avec les poisons, admirer les coraux qui prennent domicile un peu partout. Tout cela, tout ce que l'océan pouvait donner, c'était indescriptible. Aucun mot n'était assez fort pour décrire cela. Mais depuis peu, de nombreux scientifiques venaient détruire tout cela, toute l'harmonie qui existait sous l'eau. Pour des recherches sur les phénomènes étranges qui se passait à Cooktown. Pour des choses inutiles. Après tout, qu'est ce que ça leur apportait de connaître l'existence des sirènes et tritons ? Absolument rien. N'était-il pas plus prudent pour ces êtes surnaturels de ne rester qu'une légende improuvée ? En tout cas, c'était le point de vue de la blonde. Elle préférait que tout cela reste un secret pour pouvoir être tranquille, pour pouvoir continuer à se rendre dans le fond marin sans que cela soit surpeuplé. Puisque, selon elle, si le monde apprenait comment devenir un demi poisson, beaucoup voudrait le faire. Et ça, elle ne le voulait pas. Se rendant à Grassy Hill, elle choisit le seul endroit vide de monde, où personne ne pourrait la voir disparaitre sous l'eau avant de plonger. Dix. Neuf. Faisant le décompte dans sa tête, elle continua à s'enfoncer un peu plus dans les profondeurs de l'océan. Huit. Sept. Six. Caressant du bout des doigts quelques poissons au passage. Cinq. Quatre. Trois. La pression se faisait de plus en plus ressentir au niveau des tempes de la jeune femme. A tel point que ça en devenait vraiment douloureux. Deux. Un. Sa grosse queue de poisson apparut enfin, lui permettant de nager sans avoir besoin de remonter à la surface assez souvent pour reprendre sa respiration. Elle était désormais dans son milieu naturel privilégié et ici, rien ni personne ne pouvait la déranger. Ces derniers temps, elle venait ici beaucoup plus souvent pour oublier. Oublier qu'elle risquait sa vie en restant à Cooktown, dans la même ville que son ancien fiancé qui était devenu violent avec elle. Oublier que cet homme avec totalement gâché sa vie. Elle est resté une heure au fond de l'océan avant de remonter à la surface. Peut être deux. S'installant sur des rochets, elle attendit que son corps sèchent totalement. Heureusement, le soleil tapait encore beaucoup à cette heure de la journée et elle ne dut pas attendre très longtemps. En une vingtaine de minute, ses écailles avaient disparu laissant place à des jambes humaines. Son short en jean et son débardeur avait reprit place sur son corps également. Il ne lui restait plus qu'à se rendre au Top Pub pour prendre son service. Ce qu'elle fit sans perdre une minute. Une fois sur place, elle salua ses collègues avant de servir les deux ou trois personnes qui se trouvait déjà là en prenant soin de ne pas toucher l'eau qui se trouvait au bar. Pour le moment, elle avait réussi à éviter cela depuis qu'elle travaillait ici. « Qu'est ce que je vous sers Monsieur ? » Dit-elle avant de lever les yeux vers son clients. « Aloys ! Ravie de te revoir. » L'ironie qui se faisait entendre dans le son de sa voix exprimait son dégout à l'idée de devoir encore une fois tenter de lui expliquer qu'elle est humaine, à 100% et non pas à demi sushi comme il le pensait. |
| | | Aloys Jimmy-C. Wellington ADMIN ♕ are you insane?
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| Sujet: Re: Persecute me will not help you to know that I hide ∆ Aloys et Lily-Rose Mar 3 Juil - 23:45 | |
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aloys & lily-rose Persecute me will not help you to know that I hide
Le réveil sonne, retentissant dans toute la pièce. Intrus sonore qui envahit soudainement l’espace, même à travers les murs de la caravane. Je n’ai pas d’autre choix que de m’imposer une sonnerie à en faire devenir sourd n’importe qui de normalement constitué. Sans quoi, je n’ouvrirai pas les yeux. Six heures du matin, telle est donc l’heure. Ma main s’abat sur le boitier noir, tandis qu’un grommèlement typique résonne du fond de ma gorge. Réveil à la con. Doucement, je m’étire, j’immerge. Près de moi, une autre voix me fait remarquer la présence de celle que j’avais oublié, égaré là, la veille. Sa silhouette fait se mouvoir les draps, tirant la couette vers elle -comme le font au réveil, avais-je noté, toutes les demoiselles. « Mais t’es dingue, ça veut dire quoi cette alarme ? » demande-t-elle, la voix grinçante. J’ôte le drap de mes jambes, m’assied sur le matelas trop fin, et lui tourne le dos. Une main passée dans mes cheveux, je soupire, exaspéré par cette interrogation que j’entends trop souvent. Ma fille, il y a des gens qui bossent, et qui se lèvent tôt. Je me dresse sur mes deux jambes ; en un pas, j’attrape un vieux T-shirt que je me passe sur le dos, et récupère le tas de vêtements féminins qui jonchent le sol. Quel bordel. « Ca veut dire que tu dégages. » je réponds sans chercher la moindre trace d’amabilité, en lui lançant ses habits dans le lit. Et puis, c’est comme si elle est déjà partie, elle n’existe plus. Je l’ignore, tout bêtement, elle, sa présence, ses complaintes, peut-être même ses insultes ; je n’en sais rien, je m’en fous, elle finira bien par partir.
Simple journée de travail, banale. J’attrape un dossier et file au centre de recherches. Je m’y rends, de temps en temps, comme pour faire au moins semblant de faire partie de l’équipe, faire acte de présence. Et parfois, utiliser le matériel. C’est pas dans une caravane que j’aurais un jour la place d’installer un laboratoire. Hors de question d’avoir une blouse blanche sur le dos pour autant, qu’ils aillent se faire voir. C’est en véritable touriste que je viens, lunettes de soleil sur le nez, dégaine méprisante comprise. Je n’avance pas, aujourd’hui. Je n’arrive à rien. L’incident remonte à trois jours, et il semblerait que je n’ai toujours pas remis de l’ordre dans mes pensées. On me répète que je devrais faire une pause, le temps de me remettre de mes émotions. Emo-quoi ? « C’est normal, tu sais. T’aurais pu y rester. » C’est une plaisanterie ? J’adresse un rictus dédaigneux au collègue, puis me dresse devant lui de toute ma hauteur avant de partir. Bande de rats de labo.
Je termine la journée au Top Pub, où on peut désormais me considérer comme un habitué. Quoi que, ce n’est pas comme s’il y avait une tonne de Pubs dans le patelin, aussi. Et celui-là était le moins miteux. Je dépose un peu de sable sur le parquet à chacun de mes pas, venu de la plage d’où je me suis rendu, en traversant la salle pour m’installer à la table habituelle. Près de la baie vitrée qui donne sur la rue, là où un palmier fait de l’ombre. Là où je peux regarder le ciel prendre peu à peu les teintes pastels de jaunes, d’orange et de rose, voir la nuit s’infiltrer avec la brise. Coin relativement discret en somme, pour un homme qui pose ses pieds sur la table, se balance sur sa chaise, et interpelle avec exubérance les clients présents ce soir, et tous les autres soirs. Il ne faut pas plus d’une poignée de minutes pour qu’une serveuse vienne s’occuper de mon cas. Je relève les yeux et croise le regard de Lily-Rose. Oh, serais-ce du mépris que j’admire sur les traits de son visage ? J’en souris. « Monsieur aussi, ça m’allait pas mal. » je fais remarquer avec un rire. J’ôte mes pieds de la table et me redresse sur ma chaise, posant mon menton dans la paume de ma main pour scruter la jolie serveuse. « Si tu savais comment te voir illumine ma journée entière. » j’ajoute pour plaisanter. Il faut dire qu’après cet après-midi anti-productif, un rien peut m’extasier. « Je prendrais… Un grand verre d’eau. » J’insiste sur le mot « grand » avec un large sourire, mon regard planté dans ses prunelles bleues. Et soudainement, m’en détourne, repose mes pieds sur le bois de la table, mon regard sur le ciel. « Et une bière. »
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| | | LILY ◮ nobody's perfect
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| Sujet: Re: Persecute me will not help you to know that I hide ∆ Aloys et Lily-Rose Mer 4 Juil - 9:53 | |
| “ ALOYS ET LILY-ROSE ”
Le Top Pub n'avait rien à voir avec les Pubs qu'on pouvait trouver dans les grandes villes telles que New York, Londres ou Paris. C'était une sorte de petit bar assez miteux qui regroupait des groupes d'amis ou des hommes voulant oublier leurs problèmes en buvant un peu – ou beaucoup – d'alcool. Tous les soirs, il y avait pratiquement les mêmes personnes. Des gens absolument pas intéressant. Qui parlait de leur histoire de fesse ou de cœur. Après tout, il n'y avait aucune différence. C'était toujours aussi ennuyeux. Heureusement pour Lily-Rose, elle avait des collègues avec qui elle avait un bon feeling qui lui permettait de ne pas regretter de travailler ici. Ce soir, il avait beau y avoir beaucoup de monde, du moins, pour un pub comme celui ci, Lily s'en voulait de ne pas être tombée malade pour éviter de venir bosser. Toujours les mêmes visages. Toujours les mêmes discutions. Ça devenait presque exaspérant. La blonde n'avait pas besoin d'argent. Ses parents lui envoyaient déjà beaucoup d'argent sur son compte pour pouvoir subvenir à ses besoins mais têtue comme elle l'était, elle préférait obtenir ce qu'il lui fallait pour vivre par ses propres moyens. Et voilà où tout cela l'avait mené. Se dirigeant vers une table, elle prit la commande de celui installé ici depuis quelques minutes. En voyant le visage de son client, elle eut un mouvement de recul malgré elle. Alyos. Elle avait couché avec lui de nombreuses fois avant qu'il ne lui exprime ses doutes sur la nature de la jeune femme. En même temps, pour ce qui connaissait l'existence des sirènes et des tritons, ce n'était pas difficile de voir qu'elle en était une. A aucun moment elle ne s'approchait de l'eau en public. Elle ne faisait jamais la plonge au Top Pub, elle ne servait jamais de l'eau aux clients, laissant à ses collègues la chance de le faire. La remarque du jeune homme obligea Lily-Rose a afficher un sourire sur ses lèvres tout en sachant que c'était une plaisanterie, comme d'habitude. « Tu sais, je fais cet effet là à beaucoup de personne mon chou ! » Dit-elle en soupirant. C'était exaspérant pour la blonde de le voir ici, s'en foutre de tout. Les pieds sur la table tel un homme devant sa télé, les pieds en éventail sur la table basse du salon. « Bouges moi tes pieds de là, je te ramène ce que tu veux. » Mettant un gros coup dans ses pieds pour les faire tomber et qu'ils touchent enfin le sol, elle tourna ensuite les talons en direction du bar. De l'eau. Haha qu'est ce qu'il était drôle celui là lorsqu'il le voulait. Médisant le jeune homme dans son coin, sa collègue arriva près d'elle pour prendre la moitié de la commande et aider Lily-Rose. Le débiteur d'eau avait tendance à gicler un peu partout ces derniers temps et ce n'était pas le moment d'en recevoir pour ensuite avoir dix secondes pour fuir le monde. Alyos avait déjà assez de doute comme ça sur sa vraie nature. Récupérant les deux verres, elle retourna près du beau brun qui l'attendait un peu plus loin. Du moins, qui attendait sa commande. « Tiens ! Et bois vite. Je ne veux pas voir ta tête trop longtemps ce soir. » Et elle ne voulait pas non plus qu'il fasse le con avec son verre d'eau. On ne pouvait jamais savoir ce qui se passerai dans la tête du jeune homme et elle ne voulait pas prendre de risque. Observant la pendule accrocher au mur, c'était l'heure de sa pause. Une pause d'une heure pour pouvoir se reposer avant de recommencer à bosser jusqu'aux petites heures. Détachant son tablier, elle remarqua que tous les hommes en chaleur pourrait voir désormais ses longues jambes dévêtue à cause du short qu'elle portait. On pouvait également voir les marques bleues que son ancien fiancé lui avait fait la dernière fois qu'ils s'étaient vus à Cooktown. Baissant les yeux, honteuse de ne pas avoir su se défendre devant cet homme toujours plus violent, elle se dirigea vers Alyos. Tirant la chaise devant elle, elle lui fit son plus beau sourire telle une gamine qui voulait obtenir le cadeau de ses rêves. Sauf que lui, n'était absolument pas un cadeau. « Je peux m’asseoir ? » Dit-elle sans prendre la temps d'attendre sa réponse pour poser son postérieur sur la chaise en bois. Elle aussi, miteuse, comme tout ce qui se trouvait ici d'ailleurs. |
| | | Aloys Jimmy-C. Wellington ADMIN ♕ are you insane?
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| Sujet: Re: Persecute me will not help you to know that I hide ∆ Aloys et Lily-Rose Mer 4 Juil - 17:54 | |
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aloys & lily-rose Persecute me will not help you to know that I hide
Mes pieds glissent de la table et atterrissent violemment au sol, là où est originellement leur place. Je perds l’équilibre de ma chaise à demi-suspendu dans le vide, qui bascule tout à coup en avant pour se remettre sur ses quatre pieds. Je sursaute, le souffle coupé. Oui, c’est assez étrange de voir comment une différence d’angle d’inclinaison de vingt degrés peut donner l’impression de faire une longue chute qui pince durement le cœur de surprise. Ridicule. Mes mains attrapent la table pour éviter que l’élan ne me fasse aller trop loin en avant. Je serre les dents en adressant un regard mauvais à Lily-Rose. C’est qu’elle se prenait pour plus maline qu’elle ne l’était, la blondinette. Je soupire, et retombe nonchalamment sur mon dossier, attendant ma commende. Une bière, évidemment. Un grand verre d’eau, auquel je risque de ne pas toucher. Elle, en revanche, je ne promets rien. Je n’oublie pas que j’avais promis de lui faire cracher qu’elle est une sirène. En réalité, qu’elle l’avoue n’est qu’une formalité. J’en suis bien assez sûr pour camper sur cette position, quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse. Qu’elle s’amuse à me prendre pour un idiot en me contredisant, si ça peut lui faire plaisir. Je suis loin de faire partie de tous ces guignols qu’elle peut mener par le bout du nez. Non, aucune chance de me détourner de cette certitude. La demoiselle est une sirène, et qu’elle soit capable de m’apporter un verre d’eau ne prouverait en rien le contraire. D’ailleurs, je me tourne sur ma chaise pour l’observer préparer les deux verres. Tandis qu’elle prend en charge la pinte, c’est une autre serveuse qui remplit le verre d’eau. Je souris, un rire discret m’échappe dans un soupir. Et elle pense pouvoir me berner ? Je secoue la tête, comme navré pour elle. En insistant, elle se tournait en ridicule à mes yeux. Mais j’avoue volontiers que cela ne serait pas aussi drôle de lui faire avouer si elle ne s’en défendait pas un minimum. Lily-Rose revient après quelques minutes avec la commande qu’elle dépose sur la table avec quelques paroles aimables. « Tu me brise le cœur. Moi qui voulais rester là toute la nuit pour t’admirer aller et venir. Tu me manque tellement, parfois. » je lui réponds avec une fausse mine déçue. Non, à vrai dire, je vis parfaitement ma vie sans elle dans les parages, et si ce n’est pas elle, n’importe qui d’autre peut venir combler le vide de mon lit. Mais j’aime à lui rappeler toutes ces fois où elle s’est retrouvée à la place de ces greluches que j’emporte souvent avec moi à la fin de la soirée. Ce qui m’avait amené à la connaitre assez, ou plutôt, à avoir assez souvent l’occasion de la côtoyer pour que sa nature de sirène me saute aux yeux. Elle doit regretter cette époque, je pense. Au moins parce que, moi, je lui manque réellement. Elle s’éloigne, me laisse à nouveau seul. Relativement seul, à vrai dire. Personne n’est vraiment seul dans ce genre de Pub. Tous se causent ensemble, les paroles vont un bout à l’autre de la salle. On ne se connait pas forcément, mais c’est tout comme. Un gars me salue en levant sa bière ; « Elle est bonne, la blonde? » Je souris. Parle-t-il de la bière ou de l’autre blonde présente ; impossible à savoir si l’on ne plonge pas dans le regard de vicelard de cet homme. Je porte ma pinte à mes lèvres et en aspire une gorgée avant de lui répondre ; « Y’a mieux, j’dirais. » Il rit grassement, son regard glisse sur la paire de jambes de la demoiselle en remontant jusqu’à son short. Je soupire avec un rictus amusé, me disant que les journées d’une serveuse un tant soit peu bien foutue ne devaient pas être de tous repos les jours où les hommes se sentaient trop chauds à cause du soleil ou de l’alcool. J’observe à mon tour Lily-Rose qui revient, sans tablier, en arquant un sourcil d’incompréhension. Elle veut s’assoir là. « T’as pas l’impression de vivre une contradiction entre « j’veux pas voir ta face » et « j’peux m’assoir » ? » Puisque je vous dit que je lui manque. J’hausse les épaules et, avec un geste nonchalant de la main, lui indique qu’elle peut bien entendu s’installer si elle le voulait. Je n’ai rien contre sa compagnie. Mais elle a déjà tiré la chaise en bois pour s’assoir avant d’avoir mon autorisation. Tss. « N’oublie pas de fermer les yeux. » Puisque ma vue lui est si désagréable, autant qu’elle ne se l’impose pas plus longtemps. Je reprends une gorgée de bière, en observant Lily-Rose. Me demandant, du coup, ce qu’elle me voulait. J’haussais à nouveau les épaules. « Soif ? » je demande en avançant le verre d’eau vers elle en le faisant glisser sur la table. Bien évidemment, je me débrouille pour qu’il bascule. Le liquide s’en échappe et glisse sur la table, doucement, en direction de la jeune femme. Je lui adresse un fin sourire narquois. Bouge donc de là, princesse, tu vas te mouiller.
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| Sujet: Re: Persecute me will not help you to know that I hide ∆ Aloys et Lily-Rose Mer 4 Juil - 20:32 | |
| “ ALOYS ET LILY-ROSE ”
Même si elle ne pouvait servir de l'eau, elle ne pouvait pas non plus arriver à sa table uniquement muni de sa bière. Premièrement parce que dans ce genre d'endroit, on vous répète sans cesse que le client est rien. Et deuxièmement parce qu'elle ne pouvait pas se rabaisser ainsi face à lui. Lui avouer directement qu'elle n'était pas capable de toucher la moindre goûte d'eau sans être obligé de fuir aussitôt. C'était bien trop humiliant pour elle. En ce moment, elle vivait déjà pas mal de truc humiliant pour en rajouter face à lui. Lui, qui ne manquerait pas de lui relancer en plein visage à la première occasion. Se tournant vers lui en demandant de l'aide à la personne travaillant ici qui n'était pas une sirène, elle vit qu'il était en train de l'observer. Un sourire forcé s'afficha sur son visage. Voyant les goûtes d'eau couler du verre, elle prit un plateau afin que sa collègue pose le verre dessus. Ajoutant par la suite le verre de bière, elle le déposa sur la table d'Aloys. Les dires du beaux brun la fit sourire. « Je sais que je te manques mais ... » Elle s'approcha doucement de son oreille afin de lui murmurer sensuellement ; « Ce n'est malheureusement pas réciproque honey. » Un sourire satisfait s'afficha sur ses lèvres, fière de sa petite blague. Bon, ce n'était pas drôle mais Lily-Rose avait besoin de se détendre un peu pour oublier la vie qu'elle menait en ce moment. Vivant dans l'ombre d'elle même. Se cachant pour ne pas croiser son petit ami – du moins, son ex petit ami. Et Aloys était l'un des seuls hommes de Cooktown avait qui elle pouvait s'éclater sans se prendre la tête. En sachant très bien qu'avec lui il n'y aurait jamais d'attache. Rien d'autre que du sexe. Mais elle fut obligée de mettre un terme à tout cela par peur que ça aille trop loin et qu'il ait la confirmation de sa véritable nature. Chose qu'elle tentait de dissimuler encore aujourd'hui, avec difficulté. Après avoir fait ce qu'elle devait faire au bar, servit deux ou trois personnes, rangeait les bouteilles d'alcool qui traînait ici et là derrière le comptoir ; elle dénoua son tablier tout en le gardant dans sa main en se dirigeant vers le jeune homme qui venait de discuter avec un autre homme qui n'était probablement pas à son premier verre. Son regard était vicieux en se posant sur les longues jambes de Lily-Rose, plein d'arrière pensée. S'installant sur la chaise face à Aloys, elle se mit à sourire en l'entendant parler. « Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. » Phrase bateau que tout le monde sortait en changeant d'avis. Non ? Couvrant ses jambes grâces à son tablier, elle tenta de dissimuler ses bleus qui se trouvait au niveau des cuisses. Levant les yeux, elle lança un regard noir à Aloys. Cherchait-il vraiment à ce qu'elle en ait marre de lui et qu'elle le laisse ? Parce que même s'était ce qu'il était en train de faire, même si ce n'était pas son intention première. Le voyant avancer le verre d'eau avant de le faire basculer, elle fit un petit mouvement de la main afin de l'eau arrive moins vite vers elle. Heureusement pour elle qu'elle avait un petit pouvoir qui pouvait s'avérer utile de temps en temps. Tout en espérant qu'il n'ait pas eu le temps de voir sa main bouger, elle fit glisser sa chaise au sol, provoquant un grincement désagréable, afin que l'eau ne l’atteigne pas. « Tu te crois malin de faire ça ? Qu'est ce que tu cherches bordel ? » L'énervement pouvait se faire entendre dans sa voix. Oui, c'était une sirène. Et alors ? Qu'est ce que ça lui apporterait de savoir la vérité ? Dormirait-il mieux ? Non, certainement pas. « Tu veux avoir la preuve de ce que tu avances depuis tout ce temps ? » Dit-elle en levant les yeux au ciel. C'était complètement débile. S'il était autant sûr de lui, pourquoi ne se contentait-il pas de ça ? Faisant un signe de main à sa collègue, Cassiopée. Celle ci arriva quelques minutes plus tard près de la table, après avoir servit le client qui attendait son verre tout en draguant la belle blonde. « Cassi, tu peux essuyer la table s'il te plait ? Mon cher ami a fait tomber son verre. Sans le vouloir, évidemment. » Ses yeux bleus ne quittait pas le jeune homme. Il était tellement idiot lorsqu'il le voulait, qu'il pourrait très bien recommencer ses conneries en lui lançant le reste d'eau qui restait dans son verre en plein visage. |
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| Sujet: Re: Persecute me will not help you to know that I hide ∆ Aloys et Lily-Rose Ven 6 Juil - 14:30 | |
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« Y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis », dit-elle en s’installant face à moi. Réponse simple et banale que je n’emploie jamais. Non, je ne suis d’accord. Lorsque l’on a un avis, on s’y tient. C’est plier face à quelqu’un, c’est jouer la girouette et soudainement passer du chaud au froid, ou même au tiède, ça, c’est passer pour un idiot. Un avis, s’il est construit, s’il est réfléchi, s’il est maîtrisé, parfaitement, si l’on est soi-même convaincu, est toujours bon. Car il n’est qu’un avis, et non pas une vérité générale. Un avis n’appartient qu’à soi et est le reflet d’une pensée et d’un caractère. S’il ne remplit pas ses conditions, on ne se la ramène pas, et on le garde pour soi. Mais si l’avis est ancré, c’est d’en changer, et donc avouer que l’on n’a pas assez réfléchi, et que l’autre à raison, qui donne l’air particulièrement con. En résumé, si Lily-Rose est blonde, ce n’est pas pour rien. Et cette constatation me fait penser qu’il est peut-être possible qu’à l’inverse, plus la couleur de cheveux est sombre, plus le porteur est éclairé. Ce qui fait de moi, brun aux mèches quasiment noires, une personne particulièrement évoluée. Non, évidemment, je plaisante. Ce fait n’a absolument aucune preuve tangible, aucune véracité scientifique. J’aime simplement à le croire, d’autant plus que cet instant le démontre. J’en reviens à la demoiselle. Elle qui, d’abord, trouvait ma tête insupportable, et venait finalement d’elle-même s’en imposer la vue. Faussement maladroit, j’avais fait basculer mon verre d’eau sur la table, et le liquide s’approchait d’elle. Rapidement, elle recule sa chaise, et accuse le coup. Ce que les femmes sortent de leurs gonds rapidement. Elles sont un peu comme l’avalanche destructrice qu’un simple haussement de voix humain déclenche, la tempête tropicale causée par le battement d’ailes d’un papillon. J’en ris, de ses sourcils froncés, de son petit nez plissé, de la commissure de ses lèvres où l’on devine l’impatience, le coin de ses yeux où brille le mépris. Je me crois malin ? Au moins plus que la blondinette. Ce que je cherche ? A cet instant, seulement de la distraction. Et cette fonction lui va à ravir. Mon rire en témoigne. « Oh, le vilain garçon que je suis. » je lance pour la narguer. Car après tout, que pouvait-elle faire d’autre, à part se plaindre ? « Attention, de l’eau qui mouille, quelle horreur, fuyons. » j’ajoute en cessant peu à peu de rire. Elle est mignonne. Mais ne se doute-t-elle pas de ce qui l’attend en ma compagnie ? Je n’ai guère un programme très changeant de mes habitudes avec elle, et qui consiste à la pousser à bout jusqu’à ce qu’elle craque, ou peut-être même jusqu’à ce que son attitude de bornée ne la pousse à aller trop loin pour me prouver que j’ai tort à son sujet. Voir même mieux, qu’elle termine avec le postérieur plein d’écailles, là, au milieu de la pièce, sous les yeux des clients. Jouissive vision que cela serait. Merveilleuse humiliation pour elle. Oui, c’est plutôt cela que je cherche. Montrer qu’on ne me prend pas pour n’importe quel idiot. « Si tu avais admis l’évidence immédiatement, tu n’en serais pas là. Tu aurais avoué, et tu n’aurais donc plus le moindre intérêt à mes yeux. Et je n’en serais pas réduit à te balancer un verre d’eau à la gueule pour montrer, non seulement que j’ai raison, mais que me prendre pour un con n’est vraiment pas une bonne idée. » Mais la blondinette en a-t-elle seulement assez dans le crâne pour comprendre ce que je lui dis là ? J’arbore un délicat sourire narquois, et orgueilleux à souhait, tandis que mes pieds reprennent place sur la table, juste à côté de la flotte. J’ajoute, au cas où cela n’est déjà pas assez explicite ; « En conclusion, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. » Et qui paie le prix de se croire maline, si ce n’est qu’elle, et elle seule ? C’est triste. Par ailleurs, qui a la preuve en bonne et due forme que ce sont les idiots qui changent d’avis ? Ne regrette-t-elle pas d’être venue s’assoir ici, quand sa première intention était de me fuir ? Seigneur, la naïveté de la belle blonde est mise à rude épreuve ce soir. Celle-ci appelle sa collègue à sa rescousse, Cassiopée. Un large sourire étire mes lèvres ; je l’adresse à la demoiselle qui nous rejoint, excellente amie à moi. Face à la demande de Lily-Rose qu’elle essuie la table, je prends une mine faussement et exagérément choquée. « Cassy, tu ne vas pas te laisser donner des directives ainsi, si ? » Un rire m’échappe. Mais la belle blonde est déjà repartie chercher de quoi éponger. Désolant. Un court instant, me regard se pose sur Lily. L’eau a glissé le long de la table, et s’écoule désormais jusqu’au sol dans un petit clapotis, goute à goute, au pied de sa chaise. Doucement, je pose ma main dans la flaque sur le bois. Et, d’un geste vif, je la lève, clos mes doigts et les déploie face à son visage, expulsant ainsi toute une petite pluie sur la jeune femme éclaboussée. « Bouh. » je murmure, avant de rire à nouveau.
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| | | LILY ◮ nobody's perfect
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| Sujet: Re: Persecute me will not help you to know that I hide ∆ Aloys et Lily-Rose Dim 8 Juil - 9:21 | |
| “ ALOYS ET LILY-ROSE ”
Si elle avait su plus tôt qu'il n'aurait aucun scrupule à la menacer de révéler sa vraie nature au grand jour, en faisant couler de l'eau jusqu'à elle, elle ne serait jamais venue s'installer ici. Comme quoi, la honte n'était jamais une bonne chose. Aloys était, ce soir, la seule personne qu'elle connaissait suffisamment pour pouvoir s'installer à sa table afin de dissimuler ses bleus que tout le monde pouvait voir à cause du petit short qu'elle portait. Les bleus que son ancien fiancé lui avait infligé pour l'avoir quitté et être parti vivre à plusieurs milliers de kilomètres. Ces bleus qui lui rappelaient tous les jours que même si elle se pensait assez forte, elle ne l'était malheureusement pas assez face aux coups toujours plus violent de celui qu'elle aimait autrefois. Mais malheureusement pour elle, Aloys était aussi le seul à vouloir qu'elle avoue sa condition de sirène. Et pourtant, même s'il se moquait d'elle ouvertement, même s'il faisait tout pour qu'elle craque et dise la vérité, c'était pour elle cent fois mieux que de devoir subir les regards compatissants ou les questions indiscrètes des clients qui se trouvait ici de soir. Comment pouvait-elle dire aux gens qu'elle côtoyait presque tous les jours qu'elle avait aimé un homme qui par la suite, avait tenté de la violer plusieurs fois lorsqu'il était sous l'influence de l'alcool ? C'était beaucoup plus simple d'essayer de faire changer d'avis le jeune homme qui se trouvait face à elle. « Arrête de faire ton gamin et grandit un peu. On a plus dix ans tu sais .. » Dit-elle en essayant de masquer son inquiétude face à ses actes tant bien que mal. Pourtant, il avait raison. A ce qu'elle savait de lui, ce n'était pas le genre d'homme à vouloir balancer ce genre de chose à qui voulait l'entendre puisqu'il l'aurait fait depuis bien longtemps, sans même attendre les preuves de ce qu'il avançait si c'était le cas. Mais le jour où elle était tombé malencontreusement dans ce bassin sur l'île de Mako, elle s'était jurée à elle même de ne pas raconter cela aux premières personnes qu'elle croiserait simplement parce qu'elle n'était pas la seule demoiselle à être à demi sushi et qu'elle ne voulait pas que l'océan soit peuplé de scientifique qui chercherait à voir une de ces espèces sous marines, quitte à détruire leur milieu naturel. Malheureusement, c'était déjà le cas ici, à Cooktown. Mais dans le reste du monde, personne ne doutait encore du fait que les sirènes et les tritons n'étaient qu'une légende et c'était mieux ainsi. « Ça changera quoi à ta vie si tu as raison et si je t'ai prit pour un con, dit moi ? » Voyant ses pieds reprendre place sur la table, ainsi que son sourire orgueilleux, elle eut envie de le tuer. Ce n'était pas humain d'être aussi prétentieux et de se croire tout permit à ce point. « Ferme là Alyos. » En plus de l'envie perverse et malsaine qu'il avait de l'humilier en faisant tout pour qu'elle avoue sa nature de sirène, il allait maintenant la monter contre tout le monde. Son air narquois et moqueur insupportait la blonde au plus haut point. Quittant les yeux du jeune homme pour observer l'eau s'écouler le long de l'ancien bois, jusqu'à s'étendre jusqu'au sol, coulant au goute à goute afin de former une seconde flaque à quelques centimètres de ses pieds. Si la moindre goute venait à toucher sa peau, le compte à rebours serait lancé et ce n'était absolument pas ce qu'elle voulait. Pas ici, pas maintenant et surtout, pas devant lui. Cependant, étant inspiré par le petit bruit à peine audible de l'eau sur le sol, elle oublia presque la présence d'Aloys face à elle du moins, jusqu'à ce que celui ci se rabaisse à lui lancé quelques goutes d'eau au visage. « Putain, mais t'es vraiment trop con pour qu'on t'insulte. » Dit-elle avant de se lever d'un bond, laissant sa chaise tomber au sol, émettant un bruit de fracas léger. Dans sa course contre la montre, elle bouscula un ou deux clients. Peut être même trois. Mais elle n'avait ni le temps de faire attention, ni le temps de compter. Le compte à rebours était lancé et il ne lui restait que quelques minuscules secondes avant qu'une petite mélodie cristalline atteste de l'apparition de ses écailles. Arrivant dans la réserve du bar, là où personne ne se rendait, elle s'installa à l'endroit le plus reculé afin de laisser ses jambes se transformer, laissant place à une énorme queue de poisson. Après tout, que pouvait-elle fait maintenant mis à part attendre de sécher totalement? |
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| Sujet: Re: Persecute me will not help you to know that I hide ∆ Aloys et Lily-Rose Ven 13 Juil - 5:42 | |
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aloys & lily-rose Persecute me will not help you to know that I hide
Je suis relativement fier de mon coup. Quoi que ma première tentative pour que les écailles de Lily-Rose apparaisse fut un échec, la seconde, plus fine, trop fine pour qu’elle l’évite, est un succès. Quelques gouttes d’eau ont atterri sur le visage de la belle qui s’est renfrognée. Je sais que désormais, pour elle, le compte à rebours est lancé. Elle-même le sait parfaitement ; je lis dans son expression, en plus de la vaine colère contre moi, la crainte de ne pas trouver où se cacher à temps. Et je prie pour qu’elle ne le trouve pas. La jeune femme se lève donc, sans oublier, au passage, de m’envoyer quelque insulte à la figure pour évacuer sa petite tension. Moi, un con. La blague. Elle traverse la salle, sa paire de jambes à l’air, exhibant de vieux bleus ; je me lève à mon tour pour la suivre. « C’est la paumée qui se retrouve serveuse dans un pub miteux d’un patelin merdique qui dit qu’un titulaire de doctorat est con, ou bien je rêve ? » je fais remarquer en chemin, avec un large sourire cynique. Faisant évidemment en sorte que tous les clients m’entendent la traiter ouvertement de pauvre fille. Sinon, cela ne serait pas pareil. La porte de la réserve se ferme sur mon nez. Acte inutile pour me ralentir. Un rire m’échappe dans un souffle amusé, tandis que je tourne la vieille poignée et la pousse vers l’intérieur. Je me retrouve entre des étages pleines de différentes bouteilles en verre, en métal, en plastique ; des boissons de toutes sortes, ambrées, transparentes, pétillantes ; mais aussi des sacs de tout et n’importe quoi, de café immonde, de thé infâme, de vieux pain où quelques rongeurs se sont fait un plaisir de se donner rendez-vous, et autres amuse-bouche médiocres d’apéritif à base de noix, de chips, et de ce genre de cochonneries. Et dire que je ne me nourris presque qu’exclusivement de ça. Je m’aventure dans cette petite pièce, à l’air sec et encombré de poussière, et trouve sans mal ma blondinette derrière un imposant placard à ustensiles de ménage divers. Mon sourire s’élargit ; je me mets accroupi un instant à côté d’elle, sachant pertinemment que cela doit être la dernière chose dont elle ait envie. Mais ça, je m’en fous. « Oh, les jolies écailles dorées… Je peux toucher ? » je demande, joueur. Mon index se pose sur la surface glissante en plaquettes souples et brillantes, ces écailles monstrueuses, qui couvrent partiellement sa poitrine. C’est donc son sein que mes doigts frôlent légèrement le temps d’une seconde, sans honte. Après tout, de ma part, elle a connu bien pire –ou mieux, selon le point de vue. Elle n’allait pas s’offusquer pour si peu. Quoi que. Toute une scène pour des gouttelettes. « Et là tu vas me dire que c’est en fait ton costume d’halloween, et pas du tout une vraie bonne grosse et gluante queue de poisson ? Ou alors t’as plus bidon que ça ? » Je fais mine de tendre l’oreille pour écouter ce qu’elle peut avoir à me dire. Mais je doute qu’elle ne puisse me répondre quoi que ce soit. Prise sur le fait, que pourrait-elle dire qui ne soit pas une énorme perte de temps et de salive. Alors, sur ce, je lui adresse un clin d’œil et me redresse sur mes deux jambes. Je fais, lentement, quelques pas dans la pièce, en ajoutant ; « Tu seras pas dans cet état longtemps, c’était à peine quelques gouttes. Fais pas cette gueule, t’aurais pu tomber sur bien pire que moi. Et dans ton état actuel, tu veux faire quoi ? Me tuer à coups de sourcils froncés ? Alors détends-toi. » A ces mots, j’effectue un mouvement relativement brusque qui signe le début de la chute d’une des bouteilles en verre posées là. Elle prend fin par terre, lorsqu’un grand fracas retentit et que des centaines de morceaux coupants s’éparpillent dans la réserve, étalant au sol le liquide contenu ; à la soudaine et violente odeur d’alcool qui envahit les lieux, et donne l’impression de se trouver au milieu d’un salon d’étudiant après une soirée bien arrosée, on peut penser à de la vodka. Plus tard, elle rendra le parquet collant et l’air irrespirable. « Oups. » J’hausse les épaules, la moue innocente. Je suppose que Cassiopée se fera un plaisir de venir nettoyer cela. « Tu veux que j’appelle ta collègue pour éponger ? » je demande plein de malice, conscient que, si je le faisais, la jeune femme verrait sa coéquipière sous la forme de sirène. Ce qui risquerait d’être une scène particulièrement amusante. Néanmoins, je n’en fais rien. Je me penche pour récupérer un épais morceau de verre, évitant tout de même de me couper. Ceci à la main, je retourne auprès de Lily-Rose ; naturellement et sans gêne, je m’assois à califourchon sur le bord de son organe écailleux. Le cœur empli de la satisfaction de la voir autant dans l’embarras qu’à ma merci, je me mordille les lèvres en l’observant longuement. « Oh, tu sais quoi… J’suis sûre que ça serait fascinant de pouvoir… » Ma tête balance sur le côté, je me penche au-dessus d’elle, mon visage plus près du sien, mon regard ancré dans le sien. « …ouvrir cette queue en deux… » Le morceau de verre glisse, doucement, entre les clavicules de la jeune femme, puis le long de son ventre, frôle de près sa ceinture d’écailles sur ses hanches, et poursuit le long de la masse dorée remplaçant ses jambes. Je ne l’écorche guère ; elle ne subit que la caresse rugueuse et dangereuse du verre éclaté contre sa peau de porcelaine. « … histoire d’étudier l’intérieur. » Je souris largement ; elle est, dans mon imagination, déjà éventrée sur la table d’autopsie, comme un poisson ouvert sur une planche à découper.
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| | | LILY ◮ nobody's perfect
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| Sujet: Re: Persecute me will not help you to know that I hide ∆ Aloys et Lily-Rose Lun 27 Aoû - 22:32 | |
| “ ALOYS ET LILY-ROSE ”
Dans cet pièce immonde se trouvait toute sorte de produit destiné à la vente où les odeurs plus immonde les unes que les autres se mélangeaient rendant l'air difficilement respirable. Le café qui se trouvait ici depuis que la blonde avait été embauché ici -et même bien avant- perdait tout son arôme afin de laisser ressortir une odeur de pourriture. Les bouteilles d'alcool éclaté ici y restait jusqu'à ce que l'odeur soit moins irrespirable sans que personne daigne ramasser quoique ce soit. Les éclats de verre restait sur le sol pendant plusieurs semaines jusqu'à ce que le patron revienne et le face lui même. Après être resté seule quelques petites secondes dans cet endroit reculé, elle entendit la vielle porte en bois séparant le pub de la réserve claquer contre son battant dans un craquement sourd. Les paroles du jeune homme résonnait encore dans sa tête. Pauvre fille ? Certainement pas non. Mais le sachant imbu de sa petite personne, elle ne prit même pas la peine de lui répondre lorsqu'elle vit son visage apparaître derrière l'énorme placard qui la dissimulait du regard des autres. « Ne me tou ... » Sans lui lancer le temps de finir sa phrase, Aloys déposa son doigt sur la poitrine de la blonde. Serrant les dents, elle tenta de se retenir pour ne pas hurler et ne pas attirer l'attention sur ce qui se passait ici. Surtout que tous les clients avaient pu voir qu'ils avaient pénétré ici tout les deux et il y avait assez d'esprit tordu pour imaginer toute sorte de chose. Et ce n'était pas vraiment le moment de voir une horde de personne se pointer ici. Lorsque ses mains disparurent, elle se redressa légèrement, faisant glisser son énorme queue sur le sol plein de poussière et de substance collante inconnu. « Oui je suis une sirène et alors ? T'es content ? Tu sais ce que tu voulais savoir. Et maintenant, je vais redevenir une serveuse sans intérêt pour toi comme je l'étais quand tu m'as rencontré. » Sur regard vira au noir. Se faire prendre pour une conne, elle avait l'habitude. En même temps, quel homme aurait idiot et macho que lui pourrait admettre qu'une jolie blonde bien foutu pouvait être doté d'un cerveau? C'était un concept beaucoup trop difficile à comprendre pour ce genre de personne. Sans prendre en compte sa remarque, Lily observa tous les faits et gestes du brun afin d'essayer de prévoir ce qu'il comptait faire. Rester ici jusqu'à ce qu'elle retrouve ses jambes pour continuer de se foutre d'elle ? C'était certainement son but, oui. Après tout, il n'avait surement rien à faire d'autre. Après quelques minutes, elle arqua un sourcil en se souvenant de ses dires. « Aloys, je peux te poser une question ? » Questionna-t-elle même si elle ne prit cependant pas le temps d'attendre une quelconque réponse de sa part. « Comment tu sais ça toi ? Enfin, je veux dire, comment tu sais que le temps de notre transformation est en correspondance avec la quantité d'eau qu'on a reçu ? Et comment tu sais que ça ne va pas durer longtemps ? » Elle était peut être naïve mais lorsqu'elle imaginait que c'était une légende, elle n'avait aucune idée de la manière dont ça se déroulait. Peut être connaissait-il d'autre sirène ou triton ou alors, il en était peut être un lui aussi même si cette deuxième possibilité était très peu probable selon elle. La chute de la bouteille d'alcool à quelques centimètres d'elle la força à avoir un mouvement de recul pour ne pas être blessée par l'un des éclats de verre. Un morceau de verre à la main, Aloys s'installa à califourchon sur la grosse queue de la blonde. Écoutant ses paroles, elle eut l'impression de voir un fou face à elle qui était prêt à la découper en morceau. Pour la première fois depuis qu'elle le connaissait, elle fut envahi par la peur face à un geste incompréhensible. Cependant ; elle ne prit pas le risque de se défiler afin que le bout de verre effleurant sa peau et ses écailles ne termine pas son parcours enfoncé dans une partie de son corps. « T'es vraiment un psychopathe tu sais ... » Se mordant la lèvre inférieur, elle se retient de ne pas hurler au secours, de ne pas bouger pour se blesser ou le blesser lui malgré ce qu'il lui faisait subir, de ne pas laisser les larmes inonder ses joues à cause de ce sentiment d'impuissance qu'elle ressentait également face à son ancien fiancé. Déglutissant difficilement, elle tenta de parler, en vain. La peur avait malheureusement prit le dessus, la rendant encore plus honteuse qu'un peu plus tôt face au fait qu'on pouvait voir ses marques plus sur ses jambes remplacés maintenant par une énorme queue de poisson. Elle avait peur d'Aloys. Celui avec qui elle avait passé de bons moments il y a quelques temps lui faisait désormais peur. « Aller, descend de là tu me fais mal. Et jette ce morceau de verre, tu veux ? » Dit-elle d'une voix douce et sans grande conviction. Après tout, il ne s'écoutait que lui même alors pourquoi il accepterait sa requête ? |
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