▼Tu viens porter mes courses?

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«Si tu me voyais papa je pense que tu ne me reconnaîtrais pas.. Enfin qui sait, peut être que si en fait! Tu disais me connaître par coeur alors bon.. Me voilà encore une fois plongée dans mes recherches, je ne suis pas en train de feuilleter un magazine comme d'autres fille de mon âge ferait par exemple mais je lis plutôt un livre sur les sirènes.. plusieurs personnes, ceux qui ne savent rien de cette histoire au centre de recherches pourrait me prendre pour une cinglée! Tu me diras j'en suis peut-être une! Je prend cette histoire trop à coeur certainement, je me sens concernée et j'espère que sous cette histoire d'étranges créatures se cache toi..Mon père! J'aimerais tellement que tu sois là, j'aimerais que tu me guides que tu me dises quoi faire.. Je sais que je suis assez grande maintenant, et je sais que si tu étais encore là..Je serais certainement en train de te dire : Arrête papa je suis assez grande maintenant! Mais c'est lorsqu'on perd quelqu'un, lorsqu'on perd quelque chose qui nous porte à coeur, qui nous est précieux que l'on remarque son absence, ce vide.. et on sait qu'on ne peux pas le remplacer mais vivre avec! Et c'est ce vivre avec qui me fait défaut! »

Sloane était en pleine réflexion, en pleine études sur les légendes urbaines des régions aux alentours concernant le milieu aquatique. Elle était comme obsédée par cette histoire. Elle était à la recherche d'une vérité, mais pour une mauvaise raison! Son travail acharné.. peu de personnes arrivait à le comprendre. Effectivement rien que le fait de savoir son histoire, son passé mettait en doute les habitants de Cooktown. Quelquefois elle se demandait même s'ils ne la critiquaient pas derrière son dos en la traitant de barré par exemple! Pourtant, elle se trouvait totalement équilibrée, certes les recherches qu'elle entreprenait n'était pas réellement à but scientifique, mais plutôt à but personnel, mais cela ne voulait pas dire qu'elle avait un esprit dérangé! En parlant d'esprit dérangé.. comme elle était dans un silence complet lors de sa lecture de créatures sous-marines, elle fut surprise par la sonnerie de son portable. Se demandant bien qui s'était, elle prend son portable en main, débloque le clavier et voit afficher en grand : Vous avez reçu un nouveau message. Elle clique sur une touche pour que le message s'ouvre, et qu'elle est sa surprise lorsqu'elle voit marqué en toute lettres Professeur Nemo. Il lui demandait clairement dans son message, enfin clairement, à sa façon de venir le rejoindre dans Charlotte Street dans l'heure qu'il suit! Besoin urgent.. La jeune femme intriguait par son texto, n'ayant pas l'habitude d'en recevoir de sa part, reste quelques minutes interloquée!

Car il fallait qu'elle se l'avoue.. Le professeur Nemo était, et est d'ailleurs une personne intrigante, en tout cas pour Sloane. Bizarrement elle aime passer du temps avec lui, elle a même été nommée assistante du Volcanologue. Elle doit donc participer à ces recherches et inversement. A première vue c'est un con. Elle ne peut le nier et ne peut pas non plus faire comme si elle ne l'avait pas remarqué mais étonnamment elle apprécie ce côté là! et bien qu'elle n'a que vingt et un ans elle aime quelquefois le taquiner! Enfin bref là n'était pas la question, bien qu'elle était surprise elle devait y aller. C'était quand même son boss et elle devait de lui obéir. En deux, trois, quatre mouvements elle enfila un pantalon noir, un débardeur kaki et sa veste en cuir. Elle s'attacha vite fait ses cheveux en un chignon mal fait puis pris son sac à la volée avant de refermer la porte de son appartement à clés! Sur la route vers Charlotte Street elle se demandait bien ce qui allait se passer, drôle de rendez-vous entre collègues en tout cas. Arrivée au lieu dit elle vit au loin Nemo qui l'attendait, il n'avait pas l'air d'avoir des affaires spécifiques au travail alors qu'elle, avais calé ses dernières recherches dans son sac. D'abord, étonnée, elle compris très vite qu'il ne l'avait pas appelée pour travailler!

«Bonjour! J'ai une première question pour vous! Pourquoi m'avoir appelé ? Vous m'avez dit que c'était urgent alors que vous n'avez aucune affaire sur vous!»

Dit-elle dans un ton assez froid! Le fait de s'être pressée pour rien avait le don de l’agacer ! Bien qu'elle était son assistante, elle n'était pas esclave et ça il avait tendance à l'oublier.