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JALEE' Ҩ i don't like water
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| Sujet: DALE&JALEE' Ҩ rien qu'une soirée entre potes, hein ? Lun 16 Juil - 9:51 | |
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rien qu'une soirée entre potes, hein ? film d'horreur, pop corn, canapé, peur, calin ? PSEUDOS DES PARTICIPANTS : M. Asten-Dale Yellington & C. Jaleeya-Noelie Weber SUJET OUVERT PAR : C. Jaleeya-Noelie Weber DATE ET HEURE : le 15 juillet, vers 21heures. LIEU : au 267, Charlotte Street, dans la maison de Dale et de Jalee' météo : ensoleillé pendant toute la journée. CONTEXTE DE LA RENCONTRE : la journée finie, et suite à un sms envoyé par Jalee' à Dale, les deux colocataires se retrouvent tous les deux chez eux et passent la soirée ensembles. DE L'EAU AUX ALENTOURS ? si tu ouvres le robinet oui ! (c) livejournal & livejournal justaddwater.com
Dernière édition par C. Jaleeya-Noelie Weber le Lun 16 Juil - 16:04, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: DALE&JALEE' Ҩ rien qu'une soirée entre potes, hein ? Lun 16 Juil - 9:52 | |
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because of a horror movie ? Ҩ 21h32 - 267, CHARLOTTE STREET - AT HOME. Cela faisait maintenant quelques mois que j’avais quitté New York et ma mère pour l’Australie, et plus précisément pour la petite ville du Queensland, autrement dit Cooktown. A présent, je m’étais intégrée – peut être pas totalement mais suffisamment pour vivre pleinement ma petite routine quotidienne – et mes journées se résumaient à quelque chose qui ressemblait à ça : le Hair’s sun et ses nombreux rendez-vous, la contemplation de la mer et de temps en temps des étoiles, puis soirée en ville ou chez moi en compagnie ou non de mon colocataire, Dale, un mec assez charmant il fallait bien l’avouer – peut être même un peu trop charmant. En effet, à peine j’avais débarqué à Cooktown, qu’il m’avait proposé cette fameuse colocation, que je n’avais pas su refuser – comment dire non, quand vous êtes en face d’un mec canon hein ? Puis, lorsque j’étais arrivée en Australie, sur un coup de tête, j’avais décidé d’ouvrir mon propre salon de coiffure – à New York j’avais travaillé dans plusieurs salons mais je m’en étais très vite lassée. Malheureusement, ma mère n’arrivait pas à s’y faire et je devais encore subir ses nombreux coups de téléphone qui duraient une éternité… « Allo ma chérie ? C’est maman, ça va ? » me dit-elle par l’intermédiaire de mon téléphone portable. Reconnaissant la voix de ma mère, je ne pus éviter de soupirer doucement, secouant la tête tout en me maudissant d’avoir une mère surprotectrice depuis son divorce avec mon père. « Oui, maman, je t’ai reconnue. Et bah, ça va ma foi ! Je suis toujours en vie comme tu peux le constater… » dis-je, en essayant de faire de l’humour pour détendre l’atmosphère. Je savais très bien que ma génitrice se faisait du souci pour moi depuis le jour où je lui avais annoncé que je quittais New York pour l’Australie, sans aucune raison particulière. Elle avait pris peur, et jusqu’au moment où j’avais du prendre l’avion, elle avait tenté de me dissuader de partir d’une manière autant impulsive. Mais je n’avais rien voulu savoir, têtue comme j’étais. « Ma chérie, ne te moques pas de moi hein. Je suis très inquiète, tu sais. Tu ne connais personne sur… » se justifia-t-elle, mais je ne pus m’empêcher de la couper, assez agacée. « Maman, je ne suis plus seule à présent. Ca fait quatre mois que je suis à Cooktown, et tu sais très bien à quel point je suis sociable et donc que ce n’est pas difficile pour moi de me faire des amis hein ? ». J’entendis alors un vague soupir de la part de ma mère, suivit d’un rire. « Hum, tu as un copain c’est ça ? » me demanda-t-elle, d’une voix taquine et curieuse. « MAMAAAAAN ! Roooo ! T’exagères ! » lui répondis-je, en riant, désespérée par le comportement de ma mère. « Et tu te protèges bien quand tu… enfin, n’est ce pas ? » rajouta-t-elle, ne se préoccupant pas de ma dernière réponse. Finalement, au même moment, j’entendis la petite sonnette du salon, m’annonçant qu’une cliente venait d’arriver pour un rendez vous. « Bon, maman je dois te laisser. J’ai une cliente. A plus tard, bisous. » dis-je, avant de raccrocher ne faisant guère attention à la réponse de ma génitrice. J’adressai alors un sourire à la cliente. « Ha, les mères… » me dit-elle, en me faisant à son tour un sourire, amusée. Je me mis à rire, avant de me lever de mon tabouret pour lui prendre sa veste. Pendant ce temps, celle ci prit place sur un fauteuil, attendant pour le shampoing. Bref, une journée commençait… Et presque toujours de la même manière. (…) « Merci, au revoir. Et bonne fin de journée ! » dis-je à ma dernière cliente, de la journée, un sourire perché sur mes lèvres, quelque peu ravie de rentrer enfin chez moi. Il était vers dix neuf heures trente. Mais je devais ranger le salon avant de pouvoir fermer pour aujourd’hui Hair’s sun. Un coup d’aspirateur pour enlever les derniers cheveux sur le sol, rincer les bacs des shampoings, mettre dans un sac les serviettes utilisées et ranger correctement les produits et les sèche-cheveux. Finalement, je sortis du salon une demi-heure plus tard. Néanmoins, sur le chemin du retour, je ne pus résister à ma flânerie quotidienne, au bord de la plage. Ainsi, je fis un détour et je m’installai sur le sable, les yeux rivés sur l’horizon bleutée. Les minutes passèrent… Et j’allais même en perdre la notion du temps, si mon ventre ne s’était pas mis à gargouiller me rappelant l’heure et surtout le fait que je n’avais pas énormément mangé ce midi. De plus, le soleil commençait sérieusement à décliner. Avec regrets, je bondis sur mes pieds, pris mes sandales pour me diriger vers ma voiture dans le but de rentrer manger. Lorsque je pénétrai dans le salon de la maison de Dale – car après tout c’était sa propriété – je ne vis aucun... Asten-Dale. Que faisait-il pour rentrer aussi tard ? Décue de ne pas le retrouver, je déposai mon sac à main et celui des serviettes au pied des escaliers et j'abandonnai également mes sandales pour me retrouver pieds nus – j’adorais être pied nus. Puis je pris la direction de la cuisine, dans le but de rendre visiter au frigo, étant donné que mon ventre ne pouvait pas attendre le retour de Dale. Adossée contre le plan de travail, la bouche pleine de tomates cerises, je me mis alors à penser à ma soirée. Qu’allais-je faire ? Finalement, ne pouvant renier ma curiosité à l’égard de l’absence de Dale, je pris la décision de chercher mon téléphone portable dans mon sac, abandonnant pour quelques minutes les tomates cerises – à contre cœur quand même. De retour dans la cuisine, je m’assis alors sur le plan de travail, pris une tomate cerise et me concentrais sur la rédaction de mon sms adressé à Dale, tout en balançant mes jambes dans le vide - bien évidemment j'étais de petite taille. hey mec, que fais-tu pour ne pas être à la maison ? c’est pas très sage de rentrer aussi tard (a) en tout cas, ramènes tes fesses immédiatement. J’ai un plan pour ce soir. Bye ( : Message envoyé, je finis la boite de tomates cerises en attendant la réponse de Dale. Par contre, s’il ne me répondait pas, il allait passer un sale quart d’heures à son retour… Enfin, s’il revenait. Dans tous les cas, il ne pourra pas échapper à l’instant « taquineries en tout genre » dès qu’il passera le pas de la porte d’entrée. A cette idée, je me mis à rigoler toute seule. Décidément…
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| Sujet: Re: DALE&JALEE' Ҩ rien qu'une soirée entre potes, hein ? Lun 23 Juil - 20:54 | |
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Frieeends, meals & suuun ♫ Ce soir-là, ma sœur m’avait fait la surprise de passer à la boulangerie juste avant la fermeture. Elle était affublée de son mari, mais je ne lui en voulais pas. Ayant déjà des projets pour le dîner, ils m’emmenèrent tout de même boire un coup à l’heure de l’apéritif, histoire de se remémorer le bon vieux temps. Elle me manquait beaucoup, et j’imaginais bien que la chose était réciproque. C’est pourquoi j’acceptai avec joie ; je ne la voyais plus très régulièrement, alors toutes les occasions étaient bonnes pour passer du temps avec elle, mari présent ou non. Ce n’est que lorsque je sentis mon portable vibrer que je me rendis compte du temps passé en compagnie de Cherry et mon beau-frère. C’était Jaleeya, ma colocataire, qui me demandait où j’étais. Apparemment, elle avait prévu des choses pour la soirée et m’attendait. Je souris et entrepris de lui répondre. « Je suis avec ma sœur qui est venue me chercher au boulot. Je rentre bientôt, j’ai hâte de voir ce que tu nous as réservé ! » Après quoi Cherry ne tarda pas à prendre congé. Je me mis donc sur le chemin du retour vers la maison, qui n’était de toute façon pas très éloignée. Je pouvais voir la façade verte de loin ; je me sentais bien dans cette maison et y avais accueilli Jaleeya, fraîchement débarquée en ville, avec grand plaisir alors qu’on ne se connaissait même pas. Mais la jeune femme était adorable, et cherchait un toit. Fort heureusement, nous nous sommes de suite très bien entendus. Je passai le petit portail et débarquai dans le modeste hall de la maison, avant de poser mes affaires sur une chaise du salon. Je m’étirai, fis demi-tour et cherchai Jalee', qui de toute évidence était dans la cuisine. Je la surpris une tomate cerise à la main, et le paquet vide à côté d’elle. « Hey bien, si tu n’aimes pas ça on te trouvera autre chose à manger, hein. » Je souris d’un air moqueur en jetant la boîte à la poubelle. Je ne savais pas ce qu’elle avait en tête, si elle avait prévu le repas ou le déroulement de la soirée, mais comme mon ventre se fit entendre ma tête parla à ma place. « Spaghettis bolo, ça te va ? Je meurs de faim. » Sans attendre sa réponse. J’ouvris un placard et attrapai une casserole que je remplis d’eau et mis sur le feu. Après quoi je m’emparai d’un paquet de pâtes et d’une boîte de sauce ; je fis également chauffer cette dernière. Je restai là quelques minutes à observer l’eau qui commençait à bouillir lorsque je me rappelai que Jaleeya était toujours derrière moi. Je lâchai un petit rire et me retournai face à elle, espiègle comme tout avec une curiosité dévorante. « Alors ? Qu’as-tu en tête pour ce soir ? » J’attrapai une pâte crue que je grignotai en attendant sa réponse. Je me demandais bien ce qu’elle pouvait avoir en tête… Ni une ni deux, et surtout très pressé, j’accourrai vers elle, la pris par la taille et la fis s’asseoir sur l’un des sièges du comptoir du milieu de cuisine. Là, je la regardai avec insistance, un sourire en coin.
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| Sujet: Re: DALE&JALEE' Ҩ rien qu'une soirée entre potes, hein ? Jeu 26 Juil - 17:58 | |
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because of a horror movie ? Ҩ - 267, CHARLOTTE STREET - AT HOME. Tout en dégustant une des dernières tomates cerises, j’entendis enfin la porte s’ouvrir puis se claquer. Dale était enfin rentré. Il était temps bien que j’avais reçu précédemment un texto de sa part me racontant qu’il tchatait avec sa sœur qui n’avait plus vu depuis… longtemps à ce que j’avais pu comprendre. D’ailleurs, en lisant le message j’avais été ravie bien que jalouse, il fallait bien l’admettre. A cause de sa sœur, j’allais passer moins de temps avec Dale… Enfin bref, ce n’était qu’un détail puisque Dale n’allait pas se coucher immédiatement après avoir mangé ses spaghettis bolo. Finalement, mon coloc’ apparut – comme par magie – dans la cuisine, ayant pris la sage précaution de déposer ses affaires devant l’entrée. Je dis ça, comme ça. Après tout, quand on rentrait, on déposait forcément nos affaires près de la porte d’entrée. J’avalai alors la dernière bouchée de la dernière tomate cerise lorsqu’il constata que j’aimais les tomates cerises, et surtout… que la boite était vide. « Hey bien, si tu n’aimes pas ça on te trouvera autre chose à manger, hein. ». Je me mis à rire doucement, en le regardant jeter la boite – hum dans cette position il était encore plus sexy – puis je fis une petite mine, accompagnée d’un sourire espiègle. « Je suis désolée Dale. J’aurais du t’en garder. Comme je suis une E-GO-IS-TE parfois ! Mais bon, t’aurais du rentrer plus tôt ! Après tout, pas ma faute ! » lui répondis-je, tout en lui tirant la langue. J’aimais le taquiner. Et il ne pouvait pas y échapper. Cependant, il savait très bien que je ne lui en voulais pas s’il était rentré aussi tard. Je savais que c’était pour une bonne cause, autrement dit sa sœur. Alors, gentiment tout en le regardant de la même manière, je lui demandai. « Ca s’est bien passé avec ta sœur ? ». Je pouvais être aussi gentille, en plus d’être taquine… « Spaghettis bolo, ça te va ? Je meurs de faim. » me questionna-t-il. Cependant, il n’attendit pas ma réponse. Il avait déjà ouvert un placard… et pris une casserole pour la remplir d’eau. Ainsi, je quittai mon plan de travail avec regret, puis je lui répondis, en me postant juste derrière lui. Mon visage laissait paraître un sourire, toujours très espiègle. « Non, je n’ai pas envie de spaghettis Dale. Tu n’as pas attendu ma réponse… Mais je préfère manger des fusellis à la carbonara ! » lui répondis-je, en me tenant sur un pied, histoire de m’amuser un peu et d’occuper le temps. Simultanément, je relookai un peu ses petites fesses… tellement bien musclées, je ne pouvais pas le nier. L’homme – et dans ce cas je dirais plus la femme – possédait des yeux… C’était pour s’en servir, hein ? Je ne perdis pas mon sourire. J’aimais bien l’observer. Un homme qui faisait la cuisine, j’avais juste de la chance ! Il se retourna finalement vers moi, après avoir enfin dénié de ne plus contempler l’eau. Croisant son regard, je perdis l’équilibre, éclatai de rire et me mis pour finir sur mes deux pieds cette fois ci. « Alors ? Qu’as-tu en tête pour ce soir ? » me demanda-t-il à nouveau, espiègle lui aussi. J’écarquillai pendant un instant les yeux. Que voulait-il dire ? Puis, je redevins normale me rappelant que j’avais un plan pour la soirée. J’allais ouvrir la bouche quand il me prit par la taille pour m’emmener sur une des chaises du comptoir… Je ne l’avais pas vu venir celle là. « YEEEEEEEEEEEEEAH ! » criai-je, pendant le trajet. « T’es complètement fou Dale ! » rajoutai-je, mimant la fille complètement sous le choc. Mais le rire l’emporta. Des fois, Dale pouvait me surprendre… Et ce, parfaitement en plus ! Puis, il s’amusa à me fixer, et moi je lui adressai un sourire. Cette fois ci, il était mi-taquin mi-malicieux. Je voulais m’amuser ! « Disons que je voulais faire des trucs… peu catholiques ! Tu vois le genre ! » commençai-je à répondre, en observant sa réaction avec curiosité. Cependant, il pouvait nettement comprendre que je faisais de l’humour… Un humour foudroyant en plus. « Non, en faite j’avais prévu de regarder un film. Ca fait longtemps qu’on n’a pas fait de soirées film non ? En plus, j’ai envie de… popcorns. Donc, voilà. » dis-je tout en me mordant légèrement ma lèvre m’en voulant de ma petite blague. Mais je le fixai toujours. Il n’avait pas bougé. « Dale ! L’eau bouille ! » finis-je par dire, histoire qu’il réagisse… Même si l’eau ne bouillait pas encore ! Quelle chieuse je pouvais être de temps en temps !
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| Sujet: Re: DALE&JALEE' Ҩ rien qu'une soirée entre potes, hein ? Mar 28 Aoû - 12:50 | |
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Frieeends, meals & suuun ♫ Je l’écoutai déballer son programme et ses bêtises. Jaleeya était adorable. Certains m’avaient regardé comme un fou, au bar où je lui ai proposé d’emménager chez moi. C’était une parfaite inconnue, mais sans savoir quoi quelque chose me disait de le faire, que je n’allais pas le regretter. Et j’avais eu raison. Elle était loin d’être l’inconnue qui vous vole et s’enfui dans la nuit. Elle était active dans la maison et mettait constamment de la bonne humeur. C’était plutôt à moi de faire peur ; vous seriez allé loger chez un homme dans une ville nouvelle dans laquelle vous veniez de débarquer, vous ? Sans personne pour vous guider ou pour veiller sur vous ? J’étais donc là, en face d’elle après l’avoir posée sur une chaise, et je la regardai faire son cinéma. Des choses peu catholiques… j’étais loin d’être un pervers mais ses allusions me faisaient toujours rire, je savais pertinemment qu’elle rigolait. Un film, donc. Ce n’était pas une si mauvaise idée. Avec du popcorn, bien évidemment ! Heureusement que nous avions des paquets à faire péter à la maison. Et d’un coup, elle s’exclama, me sortant de mes pensées. Je pouvais être un vrai robot quand je le voulais ; heureusement, ça n’était pas volontaire. Ou alors je devais m’inquiéter… « Zut ! »
J’en avais oublié l’eau. Au moins, nous n’aurions plus qu’à attendre que le reste cuise. Je rangeai le pot de bolognaise et changeai de pâtes. Heureusement que nous avions du choix. « Fusillis tu veux, fusillis tu auras. Tu as de la chance que je sache faire la carbonora. » Je versai le contenu du sachet dans l’eau qui ne demandait que ça. Après quoi je sortis une poêle, de la crème fraîche, des œufs, du parmesan et des dés de jambon. Oui, il fallait des lardons dans la recette originale, mais je n’aimais pas le gras qu’il y avait dedans, Jaleeya le savait bien. Jamais je n’en aurais dans mon frigo, ou du moins pas pour moi. Jalee’ mangeait bien ce qu’elle voulait. Je commençai à confectionner la carbonara quand je m’interrogeai sur le genre de film qu’elle avait envie de voir, si jamais elle l’avait prévu. J’adorais les comédies. Les films à l’eau de rose pouvaient être sympas s’ils étaient bien ficelés. Et regarder ce genre de scénarios était plutôt curieux lorsque nous étions seuls, du moins qu’avec une seule personne à nos côtés ; je trouvais que ça mettait mal à l’aise. Les films d’angoisse, j’adorais ça. Cette sensation était plaisante, mais le mieux était de le regarder à plusieurs. Il était évident que ça passait mieux. Quant aux films d’horreur… je n’aimais pas ça. L’histoire et le suspens pouvaient être bien, mais le côté gore était d’une telle inutilité à mes yeux que ça ne me donnait pas envie de continuer. Cela me dégoûtait plutôt qu’autre chose.
J’étais donc curieux du choix de mon amie. La carbonara était bientôt prête, ne restait plus qu’à attendre que les pâtes fussent cuites. En attendant, et devinant bien que nous allions manger devant la télévision, j’allai préparer la table basse. Je dégageai les objets à risque et recouvris la table de moitié par un grand torchon, au-dessus du quel j’amenai une bouteille d’eau et une autre de Coca, une dose supplémentaire de parmesan dans un bol, les couverts et des serviettes. Les assiettes seraient servies dans la cuisine, c’était plus simple. Après quoi je retournai m’affairer à ma poêle et ajoutai les derniers ingrédients à la sauce. Un œuf au-dessus de chaque assiette et le tour était joué. Je priai Jalee’ d’aller s’installer dans le canapé. J’apportai les plats bien garnis ; j’avais à présent terriblement faim. « Et voilà mademoiselle, fusillis à la carbonara, comme vous le souhaitiez. » Je fis une révérence pitoyable après lui avoir présenté son assiette, puis je m’assis à mon tour. « Alors dis-moi, quel film nous as-tu réservé cette fois ? »
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