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 Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal)

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Woody A. Eastwood
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MessageSujet: Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal)   Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) EmptyLun 16 Juil - 13:47



Tant qu'il y a une étincelle...
... il y a une espérance de brasier.

PSEUDOS DES PARTICIPANTS : C. Jaleeya-Noelie Weber & Woody EastwoodSUJET OUVERT PAR : Woody EastwoodDATE ET HEURE : 16 juillet 18h LIEU : sur la jetéemétéo : le soleil se couche il fait beau. CONTEXTE DE LA RENCONTRE : La camionnette de Woody tombe en panne le long de la route DE L'EAU AUX ALENTOURS ? la mer

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MessageSujet: Re: Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal)   Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) EmptyLun 16 Juil - 14:01


Jal & Woody

Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) Aoutch
Journée de travail terminée. Woody déposa la dernière caisse remplie de crevettes invendues dans la chambre froide de l’arrière boutique. Ses poils se hérissèrent à cause de la température ambiante qui y régnait. Il se dépêcha de refermer la porte hermétique pour retrouver la chaleur de la pièce adjacente. Il s’activa à briser la glace du présentoir puis le nettoya avec soin avant de retirer son tablier bleu et de le rouler en boule. Il souffla un peu, satisfait du travail accompli. A présent, il ne rêvait plus que d’une bonne douche pour se défaire de cette odeur de poisson qui lui collait à la peau. Il referma à clé la porte du magasin et se dirigea vers sa maison. L’habitation était le bâtiment adjacent collé à la poissonnerie. Alors qu’il s’apprêtait à pénétrer chez lui, la sonnerie de son téléphone portable retentit. Il attrapa le combiné, décrocha et reconnut aussitôt la voix de Mark Dawson, un vieux marin avec qui était l’un des fournisseurs réguliers de Woody : « Excuse-moi de te déranger à cette heure mais je viens de rentrer avec une cargaison importante de thons rouges de bonne taille, je voulais savoir si tu voulais m’en prendre quelque cageots ? » Ce genre de poisson était très apprécié par les clients et se vendait toujours très bien, Woody ne pouvait pas refuser. « Bien sûr, mets m’en deux cageots je passerai les prendre demain matin. » répondit-il. Mais l’homme l’informa : « Je pars aux aurores demain. Cela ne te dérange pas de passer tout de suite ? » Bien sûr que si cela le dérangeait. Woody aurait préféré aller de détendre sous le jet chaud de sa douche mais il se retient bien sur de le lui dire : « Non, pas du tout. J’arrive dans un instant. » Et il raccrocha en soupirant.

Les contre-temps il y en avait toujours lorsqu’on tenait un magasin. Il fallait gérer les stocks, anticiper les ventes pour éviter les pertes, tenir les comptes avec soin, être aimable avec tout le monde même lorsqu’on était d’humeur massacrante, il fallait sourire, encore et toujours, à s’en faire mal à la mâchoire, même aux personnes qui ne nous inspiraient que du dégout. C’était cela être commerçant : être toujours guilleret, sympathique et prévenant. Cela ferait bientôt un mois que Woody avait repris les rênes de la poissonnerie familiale et déjà ce petit cirque l’agaçait. Après le bac, qu’il avait passé dans le lycée de la ville de Laura située dans les terres à deux heures de routes de Cooktown, Woody avait accepté l’offre de son oncle : rester vivre dans sa ferme et y travailler à ses côtés. C’était une exploitation agricole florissante spécialisée dans la culture d’ananas et de fruits exotiques. Un travail manuel, plus qu’intellectuel, qui lui avait parfaitement convenu jusque là. Occuper son corps, activer ses mains, se tuer à la tâche toute la journée, s’écrouler dans son lit le soir et s’endormir sur le champ, ne pas penser, ne plus penser, ne pas ruminer des heures sur les évènements tragiques de son passé, trouver le sommeil rapidement… A présent, tout était différent. Cooktown avait tout fait resurgir et Woody était à cran, plus sensible que jamais. Pourtant il se devait d’être fort, de tenir le coup, pour sa mère. C’était elle qui était malade, c’était à elle que l’on venait de diagnostiquer un cancer. Lui il n’avait pas le droit de s’effondrer…

C’est en ruminant ces idées sombres qu’il tourna la clé du contact. Le moteur de la vieille camionnette réfrigérée ronfla en s’enclenchant. Woody prit la direction du port. Se rendre sur les docks ne l’enchantait pas. Il détestait cet endroit et ne s’y rendait que pour le travail. Il y avait passé tellement de temps enfant que le moindre caillou était chargé de souvenirs. Et se rappeler de son passé était toujours quelque chose de déchirant pour lui. Alors qu’il longeait la côte, le volant entre les mains, concentré sur la route, le véhicule se mit à tousser, à perdre de la vitesse pour finalement se stopper complètement sans prévenir. Woody laissa échapper un juron. Un filet de fumée s’échappait du capot. Il défit sa ceinture et sortit à l’extérieur pour jeter un œil à l’étendue des dégâts. Il n’était pas mécano mais l’odeur qui se dégageait du moteur ne laissait rien présager de bon. Il attrapa son téléphone portable pour appeler une dépanneuse mais réalisa que la batterie était complètement déchargée. Le cellulaire refusa obstinément de s’allumer et l’énervement finit par le gagner complètement. Woody dut se retenir pour ne pas envoyer son portable dans les vagues. Il jeta un regard vers la route : elle était déserte, pas une voiture à l’horizon. Il n’était pas loin de 18 heures et le soleil commençait à décliner dans le ciel qui prenait peu à peu des couleurs rougeoyantes. Le port n’était pas loin, d’ici Woody distinguait les digues de rochers qui s’enfonçaient dans l’étendue bleue de la mer. Au bout de la jetée, il crut apercevoir une silhouette. Il ferma sa voiture et prit la direction des rochers dans l’espoir que la personne qu’il distinguait saurait lui venir en aide.

D’un pas pressé, il avança sur les rochers avec précaution en tachant d’ignorer le bruit des vagues et l’odeur de la marée qui emplissait ses poumons, toutes ses sensations qui avaient le don de raviver sa mémoire. Lorsqu’il ne fut qu’à quelques mètres de l’inconnue, il réalisa avec stupeur qu’elle n’en était pas une. Oh non pitié, pas elle… pensa-t-il en découvrant le visage familier d’une jolie brune : Jaleeya Weber. Il l’avait rencontrée peu de temps après son arrivée. Ils s’étaient littéralement rentrés dedans. Woody se rappelait encore le bruit de tôle froissée qui avait retenti lorsque la chauffarde avait accroché sa voiture. Il songea un instant à faire demi tour, tant pis il se taperait le chemin en marchant, dans le noir de la nuit, il préférait avoir mal aux pieds que de s’abaisser à lui demander de l’aide, mais trop tard, les yeux bleus de la jeune femme s’étaient posés sur lui. Il s’éclaircit la gorge. « C’est marrant ça comme on se retrouve… » C’était la première chose qui lui était venu à l’esprit, même si à vrai dire cette situation n’avait rien de drôle et l’irritait plus qu’autre chose.



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MessageSujet: Re: Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal)   Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) EmptyMer 18 Juil - 17:10



the sea is really beautiful, isn't it ?

Ҩ 18h04 - LA JETÉE DU PORT - IN FRONT OF THE SEA.
Une journée banale allait bientôt commencer… Bien que pas tout à fait en faite. Je fus réveillée d’une manière inhabituelle. Pas de réveil. Mon réveil ne s’étant pas mis à sonner, ce fut grâce à mon portable posé sur la table de chevet que je pus m’évader de mon sommeil. « Allô ? » marmonnai-je faiblement, essayant d’émerger pensant que ma journée allait être comme celles d’hier, d’avant hier … Bref. Mais un tel réveil m’annonça vite la couleur de ma future journée. « Jalee’ ? C’est Dale je voulais savoir… Mais merde, t’es pas encore partie de la maison ? T’es pas à Hair’s Sun ? » me questionna-t-il soudainement, comme s’il venait de capter un détail qui m’était à cette heure-ci inconnu… « Pourquoi tu me demandes ça… Il n’est que… » commençai-je à répondre, en fixant mon regard sur le réveil qui affichait... huit heures cinquante cinq. Pourtant j'étais certaine de l'heure que je m'étais en fin de compte imaginée. « OH MERDE ! Je suis en retard ! » criai-je à Dale – heureusement qu’il y avait le combiné entre nous et de surcroit plusieurs kilomètres – tout en posant mon pied gauche en premier, sans y faire attention. Mais je n’étais pas du tout superstitieuse après tout. « Dale, je te rappelle une fois arrivée. Sinon, je vais trop être à la bourre… » rajoutai-je, ne faisant pas du tout attention aux paroles de mon colocataire. Mais pourquoi il ne m’avait pas réveillé ? La question venait de me traverser l’esprit, en même temps que j’appuyai sur le bouton pour raccrocher. Je haussai les épaules : il ne savait pas tout mon emploi du temps non plus. Et puis, j’étais assez grande pour me gérer toute seule… Sauf si le réveil ne sonnait pas. Je lançai mon portable sur mon lit, priant que mon lancé soit juste et je me précipitais vers la salle de bain, afin de prendre une petite douche, histoire d’émerger complètement. A ce rythme là, j’étais sûre d’arriver à Hair’s Sun vers neuf heures vingt à tout casser, mon premier rendez étant à neuf heures et demi. La chance était avec moi… ou pas.

(…)


« Madame ! Alors, c’était pour une coloration c’est bien ça ? » demandai-je, poliment m’étant remise de mon réveil quelque peu brutal, il fallait bien l’avouer. Heureusement que Dale m’avait appelé. D’ailleurs, je devrais le rappeler mais après tout, depuis neuf heures et demie je n’avais pas eu le temps de prendre mon portable pour composer son numéro et lui demander la raison de son appel aussi matinal. Il allait certainement me tuer ce soir… La femme – elle devait avoir une cinquantaine d’années mais suite certainement à la chirurgie esthétique elle avait perdu au moins une dizaine d’année – me tendit sa veste que je pris pour la mettre sur un cintre, afin de la ranger dans le petit placard. « Exactement, mais j’hésite encore sur plusieurs couleurs vous voyez… » m’expliqua-t-elle, légèrement soucieuse. Je lui adressai alors un sourire poli tout en lui indiquant le siège pour passer au shampooing. « Ne vous inquiétez pas, on va trouver la couleur idéale pour vos cheveux. » lui répondis-je, en ouvrant le robinet afin que l’eau puisse couler. « Dites moi si elle est trop chaude, ou trop froide Madame. » rajoutai-je, en commençant à mouiller sa chevelure. Ce fut à ce moment là que le mauvais sort revint à toute vitesse. « Trop chaud… » aboya-t-elle, sèchement, dans un premier temps. Voulant exécuter mes paroles, je tournai le robinet de l’autre côté, dans le but de refroidir l’eau. Malheureusement, ma cliente ne trouva pas son compte. « Trop froid… » dit-elle dans un second temps, froidement. Face à ceci, je me mis à soupirer discrètement, maudissant cette femme. Pourquoi elle était venue ici et pas ailleurs ? Par la popularité de mon salon ? J’en étais flattée mais les clientes autant chiantes, je n’en voulais pas… Surtout aujourd’hui, car ce n’était pas vraiment le jour. Le réveil, puis la cliente difficile, c’était quoi la suite ? Finalement, ce type de clientes était compris dans le métier, et comme à chaque fois, je me comptais de sourire et d’exécuter les ordres de ce genre de clientes sans broncher, sans m’énerver. Néanmoins, ce fut au bout d’un bon quart d’heure, que l’eau convenait à Madame… N’importe quoi. Heureusement qu’elle était la seule aujourd’hui…

(…)

Dix sept heures cinquante. Journée de travail terminée. Clé dans la serrure de la porte de Hair’s sun, je le fermais pour aujourd’hui même si j’allais devoir le rouvrir demain matin, sans faute d’horaires cette fois ci, surtout que j’avais un rendez vous important de bonne heure. Je mis ensuite les clés dans mon sac, et pris finalement la direction de la jetée, voulant profiter des derniers rayons de soleil. J’avais besoin de me détendre. D’oublier cette journée merdique… Sur le chemin, je décidais de rappeler enfin Dale pour lui demander la raison de son appel de ce matin. Malheureusement, il ne répondit pas. Peut être était-il encore occupé à la boulangerie. Après tout, il était à peine dix huit heures… Arrivée sur la jetée, je pris place sur les rochers, m’asseyant en tailleur comme faisait les indiens. Puis, je me perdis dans mes pensées pendant un petit instant… Jusqu’au moment où une voix rompit mes pensées. « C’est marrant ça comme on se retrouve… » Sans même me retourner, je reconnus de suite cette voix. Woody. Un mec que j’avais rencontré suite à un accident entre nos deux voitures. Il m’avait d’ailleurs de traiter de tous les noms pouvant exister sur Terre, tellement il avait été énervé. Et en entendant ses paroles, j’étais prête à parier que ça allait recommencer ce soir. Je bondis alors sur mes pieds, me retournai pour lui faire volte face, laissant apparaitre un rapide sourire sur mes lèvres en guise de ‘bonjour’. « Je suis prête à parier que quelque chose ne va pas si on se rencontre une nouvelle fois. » lui répondis-je, sur le ton de la plaisanterie. Je ne voulais pas me prendre la tête avec lui - ou avec quiconque - et donc, j’avais le don de prendre tout, toujours bien, sans prise de tête. Néanmoins, j’espérais qu’il n’allait quand même pas gâcher mon coucher de soleil. « Journée de merde toi aussi ? » rajoutai-je, un sourire en coin. Sa réponse devait être certainement oui. Sinon, je ne l’aurais pas croisé…


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MessageSujet: Re: Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal)   Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) EmptyJeu 19 Juil - 0:37


Jal & Woody

Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) Aoutch
Jal se releva d’un bond, se retournant pour lui faire face. Alors qu’elle esquissait ce geste, ses longs cheveux noirs ondulèrent avec grâce autour de son visage. Le soleil déclinait progressivement à l’horizon. Il envoyait ses derniers rayons de la journée et ceux-ci se reflétaient de mille feux rougeoyants sur l’eau qui les entourait. La lumière du couchant éclaira le visage de la jeune femme. Elle se tenait devant lui et il put la détailler une nouvelle fois. A présent, à distance de l’accident, loin de l’agitation de cet imprévu, de l’énervement qui l’avait envahi alors, de la fureur qui l’avait animé lorsqu’il avait réalisé le contretemps qui allait retarder sa visite à sa mère souffrante, en dehors de tout ce contexte, il fut frappé par la beauté de la jeune femme. Oui, si elle ne l’avait pas irrité autant, si il n’y avait pas eu ces antécédents entre eux, il aurait presque pu être séduit par elle. Il fut d’ailleurs étonné de ne pas avoir remarqué son charme lors de leur première rencontre. Probablement devait-il être aveuglé par sa rage et trop occupé à lui crier dessus alors. Les traits de son visage étaient doux et réguliers, son teint était clair, dénué d’imperfection et sa peau paraissait lisse et soyeuse. Ses pommettes roses et fraiches se relevèrent sur son faible sourire de « bonjour ». Mais c’est son regard qui marqua surtout Woody, un regard profond, un regard envoutant, un regard inoubliable. Comment avait-il fait pour ne pas remarquer la pureté de ses yeux ? L’azur hypnotique de ses iris ?

Son irritation céda la place au trouble, ses propres pupilles flanchèrent et il baissa la tête, trouvant soudain passionnants les rochers situés sous ses baskets. « Je suis prête à parier que quelque chose ne va pas si on se rencontre une nouvelle fois. » Ses paroles firent resurgir dans son esprit le problème qui l’avait conduit jusqu’ici, faisant s’évaporer l’étrange malaise qui l’avait saisit la seconde d’avant. « Journée de merde toi aussi ? » Il releva la tête. Jal souriait. Cela l’agaça, ce petit sourire en coin réveilla sa contrariété. Est-ce qu’elle savait de quoi elle parlait au moins ? C’était quoi une journée de m**** pour elle ? Elle s’était cassée un ongle c’est ça? Woody laissa échapper un soupir avant de répondre d’une voix lasse. « Non pour moi c'était une journée comme les autres. Tout se passait à peu près bien jusque là... » Jusqu'à ce que je te croise… Mais il se contenta de penser la fin de sa phrase et de ne pas l’exprimer à voix haute, se rappelant qu’il allait être obligé de lui demander un service et qu'il fallait donc qu’il se montre un minimum poli. Mais c’était qui cette fille, son porte malheur ? Pourquoi fallait-il que dès qu'elle soit dans les parages, cela se mette à ne pas tourner rond pour lui ? Le hasard ? Coïncidence malheureuse ? Ou bien mauvais charma ? Dans tous les cas, les deux jeunes gens n'étaient certainement pas partis du bon pied pour s'entendre.

Il tenta de lui expliquer calmement son problème, n'oubliant pas qu'elle était probablement sa seule solution pour le moment. « Je suis en panne sur le bord de la route à 200m à peu près. En plus mon portable a pu de batterie. » Il avait du mal à ne pas céder à l’énervement en pensant à la galère qui l’attendait : la camionnette de la poissonnerie au garage et plus de voiture pour se déplacer, tout serait plus compliqué. Comment allait-il se rendre à l’hôpital ? Il jeta un regard noir et rempli de reproche à Jal. « En plus maintenant, j’ai plus de voiture. » Grace à toi... pensa-t-il sans avoir besoin de le dire à voix haute. Jal allait forcément comprendre qu'il faisait référence à leur accrochage. Bon ok, pour la camionnette c’était le hasard, un pas de bol évident, personne n’y était pour rien, ni elle ni lui. Pour le portable, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui même, il avait qu’à le recharger dans la journée. Pour la voiture, le fait qu’il allait devoir se déplacer à pied durant les prochains jours, le temps que la camionnette soit de nouveau en état de marche, ça c’était 100% sa faute à ELLE. Il n’avait plus d’automobile. Elle lui était rentrée dedans, écorchant toute son aile. Les réparations auraient du être prises en charge normalement, puisque lui n’était pour rien dans cet accident. Mais ces crétins d’assureurs avaient décrété que « les tords étaient partagés »… Woody n’avait pas les moyens de payer les réparations de sa poche ou de prendre en charge le malus qu’engendrait l’accrochage dans le prix de son assurance. Il avait renoncé à sa voiture, pensant que la camionnette serait un moyen de transport suffisant… Et là paf, il fallait qu'il re-croise la route de Jal et que la camionnette tombe en rade. Son regard sombre se détacha de son interlocutrice pour parcourir le spectacle qui s'offrait à eux. Le soleil enfilait son pyjama aux couleurs chaudes orangées. L'astre disparaissait tout doucement, derrière la ligne de l'horizon. Autrefois, avec ses parents, ils avaient l'habitude d'assister au coucher de soleil depuis la jeté tous les dimanches. C'était une tradition familiale en quelque sorte. Il sentit sa poitrine se serrer. « Et par dessus le marché il fallait que je tombe en panne ici… » Il soupira une nouvelle fois en donnant un léger coup de pied dans un petit caillou sous sa chaussure qui s’envola dans l’air avant de sombrer au loin dans les vagues. Il ajouta : « Je déteste la mer… »


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MessageSujet: Re: Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal)   Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) EmptyDim 22 Juil - 9:13



the sea is really beautiful, isn't it ?

Ҩ LA JETÉE DU PORT - IN FRONT OF THE SEA.
« Non pour moi c'était une journée comme les autres. Tout se passait à peu près bien jusque là... ». Sa phrase ne m’étonna pas. J’aurais du même parier qu’il réponde ceci, soit quelque chose de désagréable vis-à-vis de moi. Pas la peine d’être télépathe pour savoir ce qu’il pensait : j’avais gâché sa fin de journée si celle-ci n’était pas merdique d’après sa réponse. J’expirai, préférant garder mon calme cette fois-ci. Je ne voulais pas me laisser emporter, bien que ce mec avait le don de me faire sortir de mes gongs… Je ne l’appréciais pas beaucoup. « Jusqu’au moment où tu m’as rencontré. » finis-je sa phrase, d’un ton lasse également. Je secouai la tête, déçue. Pourquoi c’était ainsi entre nous ?… Pourquoi on était toujours dans l’attaque, en conflit ? Pourtant, j’étais certaine qu’on aurait pu bien s’entendre, s’il n’y avait pas eu ce maudit accident. Cependant, Woody n’avait pas fini sa phrase. Il avait été un peu moins désagréable que la dernière fois, lors de l’accident. Etrange non ? Avait-il un souci et étant donné que j’étais la seule, me trouvant ici, il était contraint de me demander ce service de dépannage à contre cœur, d’où cette pointe de gentillesse… Finalement, j’eus ma réponse plus vite que je ne le pensais. « Je suis en panne sur le bord de la route à 200m à peu près. En plus mon portable a pu de batterie. » me dit-il, cédant peu à peu à l’énervement comme d’habitude. Cependant, je ne voulais pas m’énerver ce soir d’autant plus, que j’étais dos au soleil, donc que je ne pouvais pas admirer correctement le coucher du soleil. Je le fixais dans les yeux pendant un court instant, silencieuse.

Puis, il reprit la parole. « En plus maintenant, j’ai plus de voiture. » Seconde phrase désagréable, puisqu’elle sous-entendait encore une fois que c’était de ma faute : il n’avait plus de voiture depuis ce affreux jour où la pluie n’avait cessé de tomber, empêchant de voir à deux cent mètres devant soi. De plus, ce jour là, j’avais eu des soucis avec mon salon de coiffure, étant donné que c’était ses premiers jours d’ouverture… Par conséquent, la pluie et la prise de tête avaient fait que j’avais accidentellement frappé l’arrière de la voiture de Woody. Il était sorti, pour s’énerver et de surcroit pour m’insulter de tous les noms qui pouvaient exister sur terre. Puis on avait fait le contrat amiable et pour finir, on s’était retrouvé trempé et pour ma part, malade comme un chien pendant une semaine. « Et par dessus le marché il fallait que je tombe en panne ici… » rajouta-t-il, toujours sur le même ton. Troisième phrase à mon encontre. Il devait vraiment me détester pour dire autant de choses à mon égard. Je soupirai, lassée. Je ne voulais vraiment pas me prendre la tête avec lui… Et puis, je préférais avoir des amis que des ennemis. Alors, je me mis à réfléchir à quelque chose. Comment recoller les morceaux – si c’était encore possible – bien que je n’étais pas entièrement coupable de l’accident ? Beaucoup de gens me disaient que j’avais un gros cœur d’artichaut, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Bien que Woody me tapait grave sur le système, je voulais l’aider, me faire pardonner et essayer une tentative de trêve de paix – car mon dieu j’étais quand même frustrée d’avoir un ennemi si sexy. Je secouai la tête, pour faire sortir cette dernière pensée de mon esprit. Je délirais complètement. « Je déteste la mer… » conclut-il, tout en donnant un coup de pied dans un petit caillou – celui ci n’avait rien demandé pourtant.

Je lui adressai alors un faible sourire. J’avais une idée. Et d’ailleurs, j’avais oublié un petit détail. « Woody, je suis vraiment désolée d’avoir gâchée ta journée. Mais de toute façon, c’est habituel on va dire hein ? » dis-je, dans un premier temps, avec un ton légèrement ironique. Je gardais néanmoins mon sourire et je repris vite la parole. « Mais j’ai une idée de dépannage… » rajoutai-je, en cherchant dans mon sac mon portable et mes clés de voiture. Enfin trouvés - non mon sac n'était pas un fourre-tout - je lançais mes clés de voiture à Woody et me rapprochais de lui pour lui donner mon portable. « Je te prête ma voiture le temps que t’aies la tienne. J’en ai pas réellement besoin, tu sais. Je peux très bien aller à Hair’s sun à pied. Et je pense que tu as plus besoin d’une voiture que moi. Mon portable a de la batterie, et j’ai une tonne de forfait donc, vas-y appelle. » lui expliquai-je, toujours souriante. J’espérais vraiment qu’il accepte mon aide. Au fond de moi, j’aimerais vraiment qu’on enterre la hache de guerre entre nous. « Et sinon, pour finir, l’assurance m’a appelé et j’ai payé ta part. J’aurais du t’appeler, mais j’ai été un peu débordée ces derniers jours… Excuses moi. » dis-je, en haussant les épaules, désolée. Je fixais alors Woody, retombant dans un silence lourd. J’attendais sa réponse, voir sa réaction. Et s’il refusait ? Et s’il recommençait une crise ? Et mon dieu comme il était sexy… Même s’il sentait le poisson à plein nez.

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MessageSujet: Re: Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal)   Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) EmptyMer 25 Juil - 17:02


Jal & Woody

Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) Aoutch
J al termina sa phrase d’un ton assorti au sien « Jusqu’au moment où tu m’as rencontré. » Elle semblait lasse, mais étrangement calme. Contrairement à lui qui commençait à s’énerver, la jeune femme resta de marbre, ne se laissant pas emporter comme la dernière fois. Elle l’observait, le regardant dans les yeux, silencieuse et songeuse. Son calme le désappointa un peu, il regretta soudain son emportement. S’était-il trompé sur son compte ? Peut être n’était-elle finalement pas la furie colérique qu’il avait imaginée ? Pourtant il continua sa pluie de reproches, la voiture, la panne, la jeté, la mer… Il lista ainsi tout ce qui clochait et cela ne l’aida pas à garder son calme et à se montrer aimable avec elle… Il shoota une pierre qui disparut dans les eaux salées au loin. Puis il releva la tête sur le visage de son interlocutrice, il fut complètement désarçonné de découvrir qu’elle lui souriait. Un faible sourire certes, mais un sourire quand même. Il s’était vraiment trompé sur elle tout compte fait. Beaucoup d’autres l’auraient laissé en plan, ou bien même l’auraient poussé dans l’eau si il avait eu le malheur de leur parler sur le ton désagréable et réprobateur qu’il avait utilisé avec Jal. La jeune femme était restée impassible, stoïque. Elle prit la parole : « Woody, je suis vraiment désolée d’avoir gâchée ta journée. Mais de toute façon, c’est habituel on va dire hein ? » fit-elle avec ironie. Woody laissa échapper un petit rire. Et en plus elle était drôle. Décidément Jal le surprenait vraiment ce soir, dans le bon sens du terme. «Tu sais toutes les habitudes ne sont pas bonnes à prendre… Il faudrait qu’on essaie de se rencontrer dans des circonstances plus joyeuses la prochaine fois, histoire de changer. » Répondit-il avec un petit sourire amusé. Enfin, il n’y aurait surement pas de prochaine fois, étant donné leur entrée en matière, les deux jeunes gens n’avaient probablement aucune envie de se recroiser par la suite. Puis il réalisa qu’il s’était montré un peu rude avec elle jusqu’à présent : « Cela dit, c’est moi qui devrais m’excuser. C’est pas parce que je viens de tomber en panne que je peux me permettre de passer mes nerfs sur toi… » S’excusa-t-il avec franchise avant d’ajouter pour plaisanter : « Ou sur ce caillou d’ailleurs… »

Mais Jal semblait avoir trouvé une solution : « Mais j’ai une idée de dépannage… » Il regarda avec curiosité la jeune femme qui s’activait, farfouillant dans son sac, y cherchant apparemment quelque chose. Elle saisit son trousseau de clé qu’elle lui lança avant de s’approcher de lui et de lui tendre son téléphone : « Je te prête ma voiture le temps que t’aies la tienne. J’en ai pas réellement besoin, tu sais. Je peux très bien aller à Hair’s sun à pied. Et je pense que tu as plus besoin d’une voiture que moi. Mon portable a de la batterie, et j’ai une tonne de forfait donc, vas-y appelle. » Woody était bluffé et un peu honteux d’avoir pensé que Jal n’était qu’une folle hystérique. Il attrapa le téléphone sans attendre, en la gratifiant d’un sourire. « J’appelle tout de suite, j’en ai pour un instant. » Il fallait qu’il appelle Mark sans trop tarder. Le vieux marin l’attendait surement au port à cette heure, il devait se demander ce qu’il fabriquait. Il composa son numéro et l’informa qu’il était en panne et annula leur rendez vous. Il raccrocha et composa ensuite le numéro du garagiste. Evidemment à cette heure il ne répondit pas. Il aller falloir qu'il attende demain pour faire remorquer son véhicule. Il tendit le combiné à sa propriétaire. « Merci beaucoup pour ton aide Jal. » Mais la jeune femme n’avait pas finit de l’étonner : « Et sinon, pour finir, l’assurance m’a appelé et j’ai payé ta part. J’aurais du t’appeler, mais j’ai été un peu débordée ces derniers jours… Excuses moi. » Woody était certes dans la galère. Mais il n’était certainement pas le genre de gars à se laisser assister. Il avait passé son adolescence dans une ferme, auprès d’un homme rude et strict, loin de sa mère. Il avait très vite du apprendre à se débrouiller tout seul, jamais il n’accepterait de se laisser « secourir » de la sorte par Jal… Honnêtement, il n’y voyait pas bien clair non plus le jour de l’accident, il n’était pas totalement certain d’être complètement innocent dans leur accrochage… Il refusa donc tout net son argent « Il est hors de questions que tu paies quoi que ce soit pour moi Jal… Même si c’est un peu ta conduite de chauffarde ahurie qui est responsable de l’état déplorable de ma voiture… » Il préféra ajouter sur le champ avant qu'elle ne se vexe : « Je plaisante… Il pleuvait, on n’y voyait pas bien clair… J’avoue que je suis surement un peu en tord de mon côté aussi… » Il lui fit un petit sourire, après qu’elle se soit montrée aussi généreuse il ne pouvait pas lui faire une nouvelle pluie de reproches…

Il l’observa un instant, le soleil rougeoyant faisant briller ses longs cheveux bruns. L’air marin les balaya et ils volèrent avec grâce devant son visage. Les embruns amenèrent jusqu’à ses narines les effluves envoutantes de son parfum. Un instant, son estomac ne noua et un trouble étrange l’envahit… Il tourna subitement la tête, dirigeant son regard vers la route où au loin se dessinait la silhouette de sa camionnette en rade sur le bas côté de la route. Il esquissa quelques pas pour s’éloigner d’elle et se diriger vers son véhicule puis il se retourna de nouveau : « Je te remercie encore, mais je crois que je vais rentrer en marchant finalement… Je ne peux pas te prendre ta voiture, de toute façon vu comment tu roules, les pneus doivent être fichus et je te parle même pas des amortisseurs… Je suis plus en sécurité à pied. » se moqua-t-il à nouveau mais contrairement au début de leur conversation, son ton était à présent bien plus plaisant, moins agressif. Il réalisa qu’il avait toujours le trousseau en main et il le lança dans sa direction. Malheureusement, Jal regardait ailleurs et comprit trop tard le but de son mouvement et elle ne tendit pas les mains à temps, les clés plongèrent dans l’eau et disparurent dans les vagues bleues. La scène s’était passée très vite Woody regarda tour à tour les flots où venaient de disparaître les précieuses clés et le visage de Jal avec un regard affligé. Il cacha finalement son visage dans ses mains un instant avant de relever la tête, consterné : « Désolé Jal, vraiment… Je pensais que tu allais les rattraper… » tenta-t-il de s’excuser, penaud. La scène l’aurait probablement fait rire si quelques minutes avant si la jolie brune ne s’était pas montrée aussi gentille et conciliante avec lui. « Tes réflexes laissent quand même à désirer… » Il se tut devant le regard qu’elle lui jeta. Comment allaient-ils faire à présent ? Le soleil se couchait et il commençait à faire sombre à présent et même pour un plongeur aguerri, retrouver les clés dans cette pénombre serait mission impossible. « Je crois qu’on va être obligés de faire le chemin ensemble à pied… Rassure moi : tu as un double des clés chez toi ?» s’inquiéta-t-il quand même, sincèrement navré de sa maladresse.

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MessageSujet: Re: Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal)   Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) EmptyJeu 26 Juil - 10:07


the sea is really beautiful, isn't it ?

Ҩ LA JETÉE DU PORT - IN FRONT OF THE SEA.
«Tu sais toutes les habitudes ne sont pas bonnes à prendre… Il faudrait qu’on essaie de se rencontrer dans des circonstances plus joyeuses la prochaine fois, histoire de changer. » me répondit-il, dans un premier temps, avec un sourire amusé. Tiens, un sourire ? Et de surcroit un petit sourire amusé ? Je n’étais pas en train de délirer ? Woody venait de me sourire. J’hallucinais. Mais croyait-il réellement à ses propres paroles ? Moi j’en doutais. On n’allait certainement plus se rencontrer. Et surtout pas dans de meilleures conditions pour éviter que ce genre d’habitudes prenne trop le dessus… Je soupirai doucement, secouant la tête. Puis, j’arquai un sourcil, tout en penchant ma tête sur le côté. « Et tu crois sérieusement et sincèrement que ça peut arriver ? Moi je n’y crois pas. Et pas du tout. On se porte la poisse mutuellement… » répondis-je, un sourire perché sur mes lèvres. Et j’étais loin de m’imaginer la suite des choses… Mais bon, je ne voulais pas m’énerver. En revanche, tout ce que je voulais, c’était d’enterrer cette hache de guerre entre Woody et moi. C’était trop frustrant de s’engueuler avec un mec autant canon. Surtout là, tout de suite, Woody était vraiment trop canon. Les reflets du soleil sur sa chevelure brune, son sourire amusé – je n’y croyais toujours pas -… Tout ceci lui donnait un côté sexy malgré son sale caractère. Je secouai une nouvelle fois la tête. Je devais arrêter de délirer sur ce sujet là. Il reprit la parole, brisant mes dernières pensées. J’en fus d’ailleurs soulagée. « Cela dit, c’est moi qui devrais m’excuser. C’est pas parce que je viens de tomber en panne que je peux me permettre de passer mes nerfs sur toi… ». Il était en train de s’excuser ? Il avait bien prononcé le verbe « excuser » du premier groupe du tableau de conjugaison ? J’écarquillai les yeux, surprise. Mais agréablement surprise. Et il pouvait nettement le voir. Woody cachait bien des qualités. « Ou sur ce caillou d’ailleurs… » rajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie. Je crus m’étouffer avec ma propre salive. Il venait de faire de l’humour, lui qui râlait tout le temps tout en passant ses nerfs sur moi ? Je rêvais hein ? C’était la seule solution. Je secouai la tête. Woody pouvait être surprenant comme mec. On était vraiment parti sur de mauvaises bases… J’en étais presque certaine à présent. « Non, mais laisses tomber. Je te dis que c’est devenu une habitude. J’ai pris l’habitude… » lui répondis-je, en lui adressant un large sourire. Je n’avais pas quitté mon humour. De toute façon, je refusais de me prendre la tête avec lui. « Et puis, le caillou… Disons qu’il était là au mauvais moment et au mauvais endroit. » rajoutai-je, en lui faisant un clin d’œil, en passant. Il fallait se détendre… Peut être qu’après tout ça, le mauvais sort sera rompu une bonne fois pour toute. Malheureusement, ça ne sera pas le cas tout de suite…

Il prit mon portable, heureux que je ne sois pas rancunière vis-à-vis de l’accident de l’autre jour. Il n’avait pas tord après tout. Je pardonnais souvent les gens bien que dans certains cas, je ne devrais pas. Mais hélas, j’étais réputée pour avoir un cœur d’artichaut au lieu d’un cœur en pierre. Cependant, certains disaient que c’était devenu une de mes principales qualités… Alors, à quoi bon tenter de changer ? « J’appelle tout de suite, j’en ai pour un instant. » me répondit-il en s’éloignant de quelques pas, histoire d’être tranquille pour donner ses quelques communications. J’attendis alors, silencieusement en faisant quelques pas sur la jetée. Finalement, je finis par décider de m’asseoir. Woody était bien long pour appeler… Puis, un instant plus tard, il revint et me tendit mon mobile que je pris me dépêchant de le ranger dans mon sac – et s’il tombait à l’eau ? « Merci beaucoup pour ton aide Jal. ». J’en restais bouchée bée. Il venait de me remercier… Et sur un ton sincère. Ainsi, je mis deux secondes pour lui adresser un sourire, en guise de retour. Après tout, ce n’était rien… Et j’aimais bien aider les autres. Même ceux qui passaient leurs nerfs sur moi. Puis, je lui annonçai que j’avais payé sa part pour l’assurance. Mais il n’accepta pas. Bien évidemment… « Il est hors de questions que tu paies quoi que ce soit pour moi Jal… Même si c’est un peu ta conduite de chauffarde ahurie qui est responsable de l’état déplorable de ma voiture… » s’expliqua-t-il tout en rajoutant, sur le ton de la plaisanterie dans le but de ne pas me vexer une dernière phrase. « Je plaisante… Il pleuvait, on n’y voyait pas bien clair… J’avoue que je suis surement un peu en tord de mon côté aussi… ». Puis, il m’adressa un petit sourire se rendant compte quand même qu’il abusait peut être face à ma grande générosité – qui probablement me perdra un jour. Finalement, Woody n’avait pas énormément changé… Je bondis à nouveau sur mes pieds, histoire de me mettre debout et je posai mes mains sur mes hanches, tout en souriant à mon interlocuteur. « Woody, je t’ai dis que j’avais payé l’assurance. Donc, c’est fait. Le sujet est clos à présent. » lui dis-je, amusée.

Mais ce fut à cet instant que ma générosité me perdit. Et je me mis à regretter tout. Woody s’éloigna, tout en prononçant quelques mots. « Je te remercie encore, mais je crois que je vais rentrer en marchant finalement… Je ne peux pas te prendre ta voiture, de toute façon vu comment tu roules, les pneus doivent être fichus et je te parle même pas des amortisseurs… Je suis plus en sécurité à pied. ». Lassée, je dérivai alors mon regard sur les vaguelettes de la mer. Woody ne changera pas, et moi j’étais bien trop généreuse. Surtout quand il s’agissait de Woody. Mais j’étais en train de zapper un détail… Il s’éloignait avec mon trousseau de clés. Le temps que je réalise enfin le souci, que mes mains se lèvent, j’entendis un PLOUF… Il venait de jeter mon trousseau de clé vers moi, mais manque de bol, il s’était retrouvé… dans l’eau. Je me tapais le front, complètement sur le choc, laissant échapper un long soupir. Je détestais Woody. C’était certain. Je ne fis même pas attention à ses paroles. « WOODY ! PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! » aboyai-je, agacée. Et dire que je ne voulais pas m’énerver ce soir… C’était loupé, fichu et raté. Cependant, le contrecoup venait de passer. J’avais pété mon câble et à présent, j’étais à nouveau calme. Après tout, l’énervement ne résolvait rien. La preuve : l’accident de l’autre jour. « Non, mais laisses tomber Woody… Ca ne fait rien. C’est moi… » lui répondis-je, dépitée. Il s’approcha alors de moi, me regarda un instant et me posa une question. « Je crois qu’on va être obligés de faire le chemin ensemble à pied… Rassure moi : tu as un double des clés chez toi ?». Le double de mes clés ? Bien sûr. J’en avais toujours un sur moi, car j’étais sûre qu’un jour, quelqu’un me foutrait mon trousseau dans la mer. Imbécile ! Je n’étais pas devin, pardi ! « Oui, oui tout à fait… Mais chez moi ! J’espère que mon coloc’ est là. Sinon, je vais me retrouver à la rue ce soir ! » m’exclamai-je, tentant de me contenir pour ne pas foutre une bonne raclée à mon interlocuteur. Néanmoins, l’humour revint en moi et je ne pus m’empêcher de rire un bon coup, tout en rajoutant quelques mots. « Et toi qui disais tout à l’heure qu’il fallait se rencontrer dans d’autres conditions… Maintenant, t’y crois toujours ? ». Il fallait mieux en rire qu’en pleurer !

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MessageSujet: Re: Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal)   Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) EmptyMar 7 Aoû - 16:23


Jal & Woody

Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) Aoutch
Quelle soirée complètement chaotique… La voiture, la jetée, Jal et maintenant ça… Il lui avait proposé de changer leurs habitudes et d’arrêter de se rencontrer dans de mauvaises circonstances et voilà ce qu’elle lui avait répondu « Et tu crois sérieusement et sincèrement que ça peut arriver ? Moi je n’y crois pas. Et pas du tout. On se porte la poisse mutuellement… ». Bien sur maintenant, avec ce qui venait de se passer, il ne pouvait que rejoindre la pensée de Jal : définitivement, ils étaient mutuellement le porte malheur de l’autre. L’incident des clés venait clore le débat illustrant à merveille ce manque de veine qui les accompagnait dès qu’ils se retrouvaient en tête à tête tous les deux. Surprise par le lancer de Woody, la jeune femme n’avait pas eu le temps de saisir les clés. Le trousseau avait disparu dans l’eau sous le regard médusé du garçon qui regrettait déjà son geste. « WOODY ! PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! » s’exlama la propriétaire des clés noyées en réalisant ce qui venait de se produire. Décidément, se rencontrer dans des bonnes conditions, sans finir par se hurler dessus, cela semblait mission impossible pour ces deux là. « Je m’excuse Jal, je n’en ai pas fait exprès je t’assure… » Bien qu’ils ne se soient jamais entendus depuis leur première rencontre, Woody n’aurait jamais volontairement jeté les clés de Jal dans l’eau, surtout après qu’elle se soit montrée si généreuse et si compréhensive avec lui. Elle avait prêté son téléphone, proposé de lui confier sa voiture, et elle avait réglé l’assurance pour lui… Bref, en dépit de la mauvaise humeur du garçon, de son ton agressif lors de leur accrochage, elle s’était chargée de tout. Elle avait voulu l’aider. Normal que ses nerfs lâchent un peu en comprenant que son trousseau venait de disparaître dans les flots. « Non, mais laisses tomber Woody… Ca ne fait rien. C’est moi… » Finit-elle par dire, avec un air dépité qui fendit le cœur de son interlocuteur. «C’est nous deux je crois… T’avais raison, je suis pas superstitieux normalement mais là j’ai l’impression que je suis un peu ton chat noir et toi le mien… »

Puis tentant de lui remonter le moral, il lui proposa de faire le chemin à pied à ses côtés. Il lui demanda quand même si elle avait un double des clés. Mais bien sur qu’elle n’en avait pas sur elle. Il avait demandé à tout hasard, mais personne ne sort avec un double dans sa poche c’est bien connu… « Oui, oui tout à fait… Mais chez moi ! J’espère que mon coloc’ est là. Sinon, je vais me retrouver à la rue ce soir ! ». Woody tenta une petite plaisanterie pour détendre l’atmosphère : « Ne t'énerve pas on va trouver une solution. Tiens, si t'es à la rue, je te prête les clés de ma camionnette, tu pourras t’allonger sur la banquette et dormir au chaud comme ça… Par contre ça sent un peu le poisson là dedans. » Proposa-t-il en montrant la silhouette de son véhicule en panne qui était garé plus loin le long de la route. Au vue du regard qu’elle lui lança, Woody comprit que ce n’était pas vraiment le moment idéal pour plaisanter, qu’il valait peut être mieux éviter de s’attirer davantage les foudres de la belle. Après tout, c’était lui qui venait de lancer ses clés dans les vagues. « Non, me regarde pas comme ça, je plaisante Jal. T’inquiète pas s’il est pas là pour t’ouvrir ton coloc, je peux toujours t’accueillir chez moi. Je te dois bien ça après tout… T’as qu’à l’appeler tout de suite comme ça on sera fixés…»

Woody jeta un coup d’œil au ciel. Le soleil avait pratiquement complètement disparu derrière la ligne d’horizon. La nuit n’allait pas tarder à les envelopper et la fraicheur du soir se faisait déjà sentir. Une petite brise vint balayer son visage le faisant légèrement frissonner. « Il faut pas qu’on traine pour rentrer. Il ne va pas tarder à faire complètement nuit et la température risque de chuter rapidement après. Allez viens on devrait commencer à avancer…» Il commença à faire quelque pas sur la jetée pour regagner la route. Il s’en voulait terriblement. Il n’aimait pas du tout ce sentiment. Tout était plus simple avant quand Jal était simplement son bourreau, celle qu'il détestait sans la connaitre, la chauffarde qui lui était rentré dedans et avec qui il s’était violement engueulé. Maintenant qu’il l’avait revue, la belle brune lui semblait beaucoup plus sympathique, généreuse, drôle et terriblement séduisante. Et voilà qu’à nouveau tout avait déconné entre eux lorsqu’il avait malencontreusement balancé ses clés dans la mer. C'était pile au moment où il commençait à apprécier la jeune femme qu’il venait de lui offrir une excellente raison de le détester. Après quelques pas cependant, la colère de Jal sembla diminuer. Elle reprit la parole : « Et toi qui disais tout à l’heure qu’il fallait se rencontrer dans d’autres conditions… Maintenant, t’y crois toujours ? » Il sourit. Si elle se permettait d’en plaisanter c’était surement que son énervement était passé. « Non j’y crois plus… On est maudits je crois. » Il ralentit un peu le pas pour se retrouver à la hauteur de son interlocutrice. « T’as réussi à joindre ton colloc ? Ou je te prends une chambre au Woody’s hotel, le quatre étoiles le plus chic de Cooktown ? » Après quelques mètres le long de la route, des phares les éblouirent soudain. Une voiture approchait et Woody tenta à tout hasard. Il tendit le bras, le pouce en l'air, dans l'espoir que l'automobiliste s'arrêterait et pourrait leur éviter de long et pénible km à pied. Le véhicule ralentit et se stoppa à leur hauteur. Le chauffeur baissa la vitre et demanda aux deux jeunes gens : « Je peux vous aider ? Vous allez où? » Woody se retourna vers Jal avec un sourire ravi « Tu vois notre chance est peut être en train de tourner ! »


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MessageSujet: Re: Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal)   Tant qu'il y a une étincelle, il y a une espérance de brasier. (Pv Jal) EmptyDim 12 Aoû - 10:32


the sea is really beautiful, isn't it ?

Ҩ LA JETÉE DU PORT - IN FRONT OF THE SEA.
Chaotique. C’était l’adjectif parfait pour qualifier ma journée. La cliente chiante d’abord, puis ma rencontre avec Woody et pour finir, la noyade de mon trousseau de clés. La cerise sur le gâteau. La crème chantilly sur les boules de glace. J’avais la haine contre mon interlocuteur. Mais j’essayais de me contenir, ne voulant pas encore péter un ou deux cables en plus du premier. De toute façon, il fallait bien qu’on s’y habitue non ? Car le sort nous ensorcellait encore. Mais pour combien de temps ? Malgré nos tentatives - futures ou non - on n’échappera pas à cette poisse. Elle nous rattrapera. C’était certain. D’ailleurs, la preuve : ce soir. C’était vraiment dommage car Woody avait l’air d’un mec bien malgré son sale caractère et pas mal du tout. J’aurais nettement préféré de l’avoir en amis, qu’en chat noir attitré.

« Je m’excuse Jal, je n’en ai pas fait exprès je t’assure… » me dit-il, après mon premier pétage de cable. Ben, heureusement qu’il ne l’avait pas fait exprès. Sinon, ça aurait été un comble. « Ouai, ben j’espère. » marnonnai-je, toujours à cran. Cependant, au fond de moi, je savais très bien que Woody n’aurait jamais ça même si on s’était rencontré dans une drôle situation, celle-ci n’étant pas favorable aux belles rencontres. Woody n’aurait jamais fait quelque soit la relation qu’on pouvait avoir. Il semblait quand même très gentil et attachant comme mec. De toute façon, si mes clés se retrouvaient à présent au fond de la mer, c’était de notre faute à tous les deux. Woody confirma d’ailleurs mes dernières pensées. «C’est nous deux je crois… T’avais raison, je suis pas superstitieux normalement mais là j’ai l’impression que je suis un peu ton chat noir et toi le mien… ». Je lui adressai un sourire en coin, tentant de me calmer pour éviter de le gifler. Sentant mon malaise, Woody proposa par la suite de faire le chemin ensembles. Je fus agréablement surprise par sa proposition et j’acceptais volontier. Ca sera l’occassion de faire connaissance dans d’autres circonstances, étant donné qu’à présent, on était quitte. Cependant, je n’étais pas tout à fait calme ce qui pouvait expliquer ma réponse ironique à propos des doubles de clés. Qu’il pouvait être débile quand même ! Question stupide, réponse stupide aussi. « Ne t'énerve pas on va trouver une solution. Tiens, si t'es à la rue, je te prête les clés de ma camionnette, tu pourras t’allonger sur la banquette et dormir au chaud comme ça… Par contre ça sent un peu le poisson là dedans. ». En plus d’être débile, il essayait de faire de… l’humour ? J’écarquillai alors les yeux, d’un air dépité. J’hallucinais ! Légèrement vexée et évitant un pétage de cable, je fis quelques pas en avant en sautant sur les rochers, me dirigeant vers le goudron de la rue. Mais, Woody reprit la parole ce qui me fit retourner. Qu’allait-il encore me dire ? Je croisai alors les bras, soupirant profondément. Mes yeux le fixaient, silencieusement. « Non, me regarde pas comme ça, je plaisante Jal. T’inquiète pas s’il est pas là pour t’ouvrir ton coloc, je peux toujours t’accueillir chez moi. Je te dois bien ça après tout… T’as qu’à l’appeler tout de suite comme ça on sera fixés…». Heureusement qu’il plaisantait. Je lui adressai alors un sourire faussement joyeux. Normalement, j’aurais rigolé mais là, ce n’était pas le cas. Avec Woody, tout changeait et même mon sens de l’humour. Ce mec pouvait m’exaspérer.

Sans lui répondre, je me mis à chercher dans mon sac mon iphone sentant que ça n’allait pas se terminer aussi facilement. Un nouveau présentiment, à cause de Woody. Après quelques secondes, je sortis l’iphone de mon sac puis je composai le numéro de Dale – que je connaissais par cœur. Malheureusement, mon mobile s’éteignit soudainement sans demander son reste. Plus de batterie. « Woody… Je te déteste tu sais quoi ? » dis-je, en lui adressant un sourire amer mais gentil. « J’ai plus de batterie moi non plus. » rajoutai-je, ce qui sous-entendait que je ne pouvais plus avoir de nouvelles de mon coloc’. Tout en remettant mon cellulaire dans mon sac, je repris la parole, mais cette fois-ci avec un humour mitigé. « Woody et Jaleeya, le couple poisseux. ». Puis, je me mis à rire doucement. La nuit promettait d’être longue. Peut être que grâce à cette mal-chance, on allait enfin pouvoir se rapprocher Woody et moi.

« Il faut pas qu’on traine pour rentrer. Il ne va pas tarder à faire complètement nuit et la température risque de chuter rapidement après. Allez viens on devrait commencer à avancer…». Il brisa mes dernières pensées, et je lui adressai un sourire en coin. Il n’avait pas tord. D’ailleurs, je commençais à frisonner. J’avais oublié ma petite veste dans ma voiture… condamnée à être fermée jusqu’à demain. Ne préférant pas faire attention à mes frisons, j’emboitai donc le pas avec Woody afin de prendre le chemin du retour. Je tombai ensuite dans un petit mutisme, bien que quelques instants plus tard, je me mis à plaisanter de cette situation. Ma colère avait enfin disparu, et j’avais retrouvé complètement mon sens de l’humour. Dieu merci. « Non j’y crois plus… On est maudits je crois. » me répondit-il en souriant. Je me mis alors à rire doucement. Il avait raison. Nous étions maudits. Finalement, il reprit la parole mais des phares m’éblouirent soudainement. Je n’entendis pas sa phrase, à cause des pneus qui glissaient sur le goudron et les freins qui couinaient. Je ne pus repenser à ce fameux jour où j’avais rencontré Woody.

« Tu vois notre chance est peut être en train de tourner ! » me dit Woody, un sourire ravi perché sur ses lèvres. Cependant, sans connaitre réellement les raisons de mon geste, je secouai la tête, refusant l’invitation du conducteur. Puis, je pris la parole, fixant le regard de Woody. « Je pense qu’on devrait en profiter pour faire connaissance. ». Peut être allait-il m’en vouloir une nouvelle fois, mais après tout, moi je voulais le connaitre un peu plus. Passer du temps avec lui, sans histoire. C’était simple mais terriblement difficile pour nous, sachant qu’on avait sur notre tête cette maudite aura. Pitiée qu’il accepte sans râler…



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