SITUATION : J'suis amoureuse mais chut c'est un secret.
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Sujet: Shut up and looks the sea. Carly & Shiloh. Dim 5 Aoû - 15:49
Shut up and looks the sea
Le meilleur moyen de réaliser l'impossible est de croire que c'est possible.
PSEUDOS DES PARTICIPANTS : Carly Joy Bridgestone et Shiloh Crowley-Cavanagh. SUJET OUVERT PAR : Carly Joy Bridgestone. DATE ET HEURE :30 juillet 2012 à 15h03. LIEU : Finch Bay. météo : Soleil au beau fixe malgré quelques petites nuages. CONTEXTE DE LA RENCONTRE : Carly a donné rendez-vous à Shiloh pour passer un peu de temps ensemble entre amis. Sauf que depuis quelques temps, la jeune femme à du mal à faire face aux sentiments qu'elle semble éprouver pour le jeune homme qui n'est au courant de rien. Parce qu'il lui faut un temps de compréhension assez long.DE L'EAU AUX ALENTOURS ? De l'eau, il n'y a que ça. Normal c'est une plage.
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Carly Joy Bridgestone
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Sujet: Re: Shut up and looks the sea. Carly & Shiloh. Dim 5 Aoû - 17:46
Un soupir s’échappa des lèvres de Carly. Le dos appuyé contre le mur, elle regarda les passants sans vraiment y accorder le moindre regard. En fait, elle était plus concentrée à regarder le ciel, les nuages le soleil pour ensuite se perdre dans la beauté de l’océan. C’était stupide certes, mais c’était ce qu’elle faisait la plupart du temps. Du moins quand elle n’était pas trop occupée à surfer sur les vagues. Elle sourit en faisant signe à un de ces jeunes élèves. La plupart était assez sympa quand ils ne prenaient pas leurs airs de « Je suis un mec, donc je suis bien plus doué que toi ». Ce genre de comportement avait le don de l’agacer au début, puis de la faire méchamment rire quand elle voyait qu’il ne tenait même pas une minute sur la planche. Mais mise à part ça, elle aimait son métier, c’était toute sa vie. Certains croyaient qu’être professeur de surf c’était un travail de « mec » parce qu’il faut de l’autorité et blablabla, mais Carly en était la preuve formelle que les filles étaient parfois bien meilleurs. Bon certes, elle avait un avantage c’était d’avoir un père lui aussi professeur de surf donc d’avoir été baigné dans ce milieu depuis sa plus tendre enfance, il fallait l’avouer.
Plongée dans ses méditations, la jeune femme ne vit même pas la personne qui fonça droit sur elle et qu’elle percuta de plein fouet. Quelques minutes plus tard, le temps de reprendre ses esprits, et de se remettre sur pieds calmement, la personne était déjà partit. Ce qui laissa perplexe la jeune femme, incapable de faire le moindre mouvement avant de réaliser ce qui venait de se passer. Ses mains tâtèrent les poches de son jean, à la recherche de son téléphone qu’elle trouva immédiatement et la rassura. On n’était jamais trop prudent ici, nulle part d’ailleurs. En parlant de téléphone, elle le prit et se mit à regarder l’heure. Dans quelques minutes, elle avait rendez-vous à Shiloh près de la plage. Un rendez-vous … amical, sans aucuns sous-entendus bien évidemment même si dans sa tête parfois elle s’imaginait des scénarios improbables. Personne savait qu’elle avait un petit faible pour le brun, personne même pas elle. Enfin si … en quelque sorte. C’était juste qu’elle ne voulait pas se l’avouer véritablement, car elle ne croyait pas en l’amour. A quoi bon aimer si c’est pour finalement souffrir ? C’était la phrase qu’elle avait tendance à penser un peu trop souvent quand un garçon lui proposait de sortir avec lui. Avec ces nombreux râteaux, elle était sûre qu’elle devait passer pour une garce sans scrupules, aux yeux de certaines personnes. Elle s’en fichait bien d’ailleurs, elle se moquait de l’opinion des autres. Elle avait appris à ne plus prendre en compte ce que les gens disaient, depuis que sa mère les avait quittés, depuis que les ragots autour de sa famille avaient commencé. Les ragots … ça fascine tellement les gens ça, ce qu’elle ne comprenait même pas. S’intéresser à la vie d’une personne, raconter des mensonges à son propos, ça n’avait rien de fascinant, de drôle. C’était tellement blessant quand la personne n’avait rien demandé mise à part la solitude. Au début, elle l’avait très mal pris, avait commencé à se renfermer sur elle-même d’ailleurs mais elle avait remonté la pente. Maintenant elle n’y pensait même plus, du moins elle évitait d’y repenser. C’était le passé, la page avait été tournée, maintenant sa seule famille c’était son père, le plus fidèle.
Les pieds dans le sable, l’air fouettant son visage, Carly inspira l’air frais de l’eau. Si elle s’écoutait, elle irait tout de suite piquée une tête mais elle se retenait … difficilement. Les yeux fermés, elle laissa son esprit vagabonder. En passant par son dernier fou rire à sa dernière colère. Elle rouvrit les yeux quelques minutes plus tard, pile au moment où elle vit le visage qu’elle pouvait reconnaître en milles. Ce sourire, ces yeux, il n’y en avait pas deux comme lui, il était unique. Carly soupira intérieurement tout en se mordillant la lèvre inférieure. Elle se trouvait tellement stupide de penser ça. Elle qui s’était jurée de jamais tomber amoureuse et bien non ! Il fallait que Shiloh Crowley-Cavanagh fasse irruption dans sa vie ! Quelle ironie du sort, comme par hasard. En plus elle était persuadée à cent pour cent, qu’il n’avait jamais grillé sa jalousie et sa gêne, ce qui pouvait la rassurer. Le pire c’était qu’il le sache, manquerait plus que ça. Une nouvelle fois, elle se mordilla la lèvre, se trouvant digne d’une adolescente de dix-sept ans, non franchement c’était affreusement ridicule. Il fallait qu’elle arrive à dissimuler ses émotions, à ne pas trahir ses pensées tôt ou tard elle finirait par le regretter. C’était un ami rien de plus, il resterait un ami. Puis elle n’était pas amoureuse, elle était juste énormément attachée à lui ce n’était pas de l’amour ça, hein ? La jeune fille essayait de se persuader elle-même en trouvant tous pleins de prétexte. Elle savait que si elle en parlait à quelqu’un cela l’aiderait, mais elle n’avait pas envie, pas même à son père d’ailleurs, surtout pas ! Elle avait tellement l’impression et peur en même temps, de ressembler à sa mère qui était tombée amoureux de cet inconnu et avait envoyé tout plaquer juste pour ses beaux yeux. « Quelle stupidité que l’amour, pfff. » Ne se préoccupant guère de qui pouvait l’écouter, elle laissa éclater sa pensée à haute voix. Un journal intime pour elle ça pouvait être bien, elle y avait déjà pensée. Avant de balancer le journal intime dans les toilettes quand elle avait appris que sa mère était tombée dessus « par hasard » qu’elle avait dit. A cette époque-là, elle n’avait que quinze ans et pourtant, une multitude de questions la tourmentaient déjà.
Carly Joy Bridgestone, âgé de vingt-deux ans, ne croit pas à l’amour, déteste les contes de fées du genre la petite sirène, cendrillon, tous des filles niaises selon elle, enchantée.
Dernière édition par Carly Joy Bridgestone le Mer 29 Aoû - 17:49, édité 1 fois
Shiloh Crowley-Cavanagh
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Sujet: Re: Shut up and looks the sea. Carly & Shiloh. Mar 7 Aoû - 15:55
Shut Up And Look At The Sea
She says she loves you, and you know that can't be bad. Yes, she loves you, and you know you should be glad.
« Maiah, je sors, ok ? Tu peux fermer derrière moi ? Je sais plus où j'ai foutu mes clés. » Voilà qu'elle commence à se plaindre, avec la voix de minette qu'elle prend toujours dans ces cas-là. Comme si ça lui coûtait quelque chose de descendre quelques marches. « Et cherche pas à m'appeler, mon portable est... quelque part. J'ai du l'oublier au boulot. » Ma petite soeur apparaît en haut de l'escalier, la moue boudeuse, débraillée comme jamais. A croire qu'elle s'était mis en tête de faire la grasse matinée jusqu'au goûter. « T'es pas possible, sérieusement. Vivement que tu deviennes un adulte responsable. Tu vas retrouver Sixte ? » Je fronce les sourcils, alors qu'un sourire moqueur étire mes lèvres. Elle me fait des reproches, alors que dans le genre elle n'est pas beaucoup plus exemplaire de moi. « Non, Carly. La fille qui donne des cours de surf sur la plage. » Je sens qu'elle s'apprête à me harceler de questions, depuis la façon exacte dont je vois notre relation jusqu'à la véracité des propos qu'elle a entendu à son égard, mais je n'ai pas le temps pour ça. Et puis, je vois très clair dans son petit jeu, elle se demande si Carlyta ne serait pas par hasard intéressée par les filles, et si elle ne pourrait pas s'en faire une copine. Enfin, si un jour elle se décidé à s'affirmer et à révéler son attirance pour les filles. Je sors donc de la maison avant qu'elle n'ait pu dire un mot, et me dirige vers l'extrémité de la Walker Street, les mains dans les poches, le nez levé vers le ciel bleu à peine troublé par quelques nuages moutonneux. Direction, Finch Bay. Deux kilomètres à pied, ça use, ça use, et j'ai bien fait de ne pas prendre ma planche de surf. Je n'aurais plus été en état de quoi que ce soit arrivé là-bas. Et puis, ça m'épargne une humiliation certaine.
Une petite vingtaine de minutes plus tard, me voilà arrivé sur la plage. Aucune idée d'où peut bien se trouver mon amie, aucun portable pour obtenir un indice. Je commence à marcher tranquillement, observant avec plus ou moins d'intérêt les quelques personnes qui profitent de cet agréable mois de Juillet, que ce soit pour conserver leur bronzage oi se débarrasser un temps soit peu de leurs gosses. Je suis certain que, lorsque j'en aurai, je parle bien des gamins, ça ne me posera pas de problèmes de jouer avec eux et de participer à toutes leurs conneries. Je veux dire, je suis hyperactif, alors tant que des jeux m'occupent, je suis partant. Ça va être dur de trouver une femme prête à vivre avec quelqu'un comme moi. A la limite, je n'aurai qu'à épouser Sixtine. Ce ne sera pas une historie d'amour à la Romeo et Juliette, mais on ne s'ennuiera pas. J'espère qu'elle a une bonne assurance, car à deux, voire même avec des enfants, on risque de mettre le feu à la maison au bout d'une semaine. Je me demande bien ce qu'elle dira quand je le lui en parlerai. Il faudra que je réfléchisse sérieusement à un moyen original de la demander en mariage. Quand on était gamins, avec Joe, on y avait réfléchi. A comment on allait se marier. Je ne me souviens plus trop ce qu'on s'était dit exactement, mais je crois qu'elle avait fait un carnet où elle détaillait tout et n'importe quoi concernant la cérémonie. Les différentes teintes des confettis comme la température exacte de l'Eglise, idéale pour exciter les convives à l'idée de la fête qui les attend mais suffisamment fraîche pour éviter les taches de transpiration, et les odeurs qui vont avec. C'est bien ma Joe ça. Perdu dans mes pensée, je manque rater Carly. Et pourtant, c'est difficile. La parfaite surfeuse australienne. Grande, athlétique, aux longs cheveux blonds délavés par le soleil et la mer. Je lui adresse un sourire, et me dirige vers elle à grands pas. Alors que je ne suis plus qu'à quelques mètres d'elle, je l'entends marmonner ; « Quelle stupidité d'être à la bourre, pfff. ». Je jette un oeil à ma montre. Nous avions rendez-vous à trois heures. Il est trois heures cinq. Je me penche vers elle, lui claque deux bises sonores, et déclare d'un air vexé : « Ma fâcheuse tendance à arriver légèrement en retard t'emmerde jeune fille. »* Je m'assieds à ses côtés, et retire mes tongs, plongeant mes pieds dans le sable chaud. Tournant la tête vers elle, je remarque qu'elle ne semble pas particulièrement... enfin... Son expression m'étonne voilà tout. Est-elle réellement en colère, le fait que je l'ai fait attendre cinq misérables minutes, trois cents ridicules secondes, est-il blessant à ce point ?
« Eh Carly je... je... Enfin, je suis désolé si je t'ai fait attendre. C'est ça qui te mets dans cet état-là ou... Dis-moi, ça va ? » Sourcils froncés, expression inquiète sur le visage, je m'interroge. Trois secondes. Avant de prendre une décision. Je me relève d'un bond, la tire par le bras, et à peine est-elle sous ses pieds que je la jette sur mon épaule comme un vulgaire sac de pommes de terre (des patates Samba, je précise, parce qu'elles ont un nom tout à fait sympathique, qu'elles sont considérées comme les championnes des pommes de terre entières à four, ne me demandez pas ce que c'est exactement, et qu'elles ont une chair fondante, ce qui est quand même plus flatteur qu'une chair farineuse ou je ne sais trop quoi). « Aaaaaaaay Caramba ! » m'écrié-je, emporté par l'esprit de la Samba sans trop savoir exactement ce que signifie cette interjection. Mais je trouve qu'elle s'accorde plutôt bien avec mon envie de m'amuser et d'emporter Carly dans mon sillage. Quelques secondes plus tard, j'ai de l'eau jusqu'à la taille et je peux libérer la blonde. Car aussi jolie soit-elle, elle fait son poids, sans vouloir la vexer. C'est seulement après l'avoir jetée à l'eau que je repense à ma cousine Posy, avec qui j'avais fait exactement la même chose, dans une piscine, des années plus tôt. Celle-ci avait eu la bonne idée d'être aquaphobe, petite maligne. Depuis, nous ne sommes pas reparlées. Je n'ai jamais trop compris. Je tire mon amie de l'eau, effrayé à l'idée que ce bel après-midi fasse un remake de l'histoire Posy. Nous avons pied, elle ne devrait pas être trop effrayée, mais sait-on jamais. Les mains posées sur ses épaules, mes yeux plongés dans les siens (d'un bleu-gris presqu'aussi charmant que celui de Joe, soit dit en passant), je l'interroge. « Tu vas bien chérie ? Enfin, je veux dire, tu ne comptes pas me faire une syncope, ou quelque chose dans le genre ? Parce que si c'est le cas préviens-moi, ça vaudra mieux. » Je m'efforce de lui offrir un léger sourire, attendant anxieusement sa réponse. Tout en mourant d'envie de la remettre à l'eau, et de faire la samba aquatique des pommes de terre, une chorégraphie que je réitérerai certainement avec mes enfants plus tard (oui oui, ceux que j'aurai eu avec Sixtine, doublement hyperactifs, incapables de comprendre ce que signifie Ay Caramba, et romantiques à un point qu'ils comparent les filles à des patates au four).
*
Spoiler:
Et mon temps de compréhension assez long aussi Et je ne veux pas la moindre remarque sur l'incapacité de Shiloh à entendre correctement le blabla de Carly
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Sujet: Re: Shut up and looks the sea. Carly & Shiloh.