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 JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness.

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P. Jonah-Elyass Harris
P. Jonah-Elyass Harris
JONAH. ▷ so innocent.

PSEUDO : unspokenLIFE / sarah.
CRÉDIT : (c) corpse heart (avatar) & tumblr (gif)
MESSAGES : 1192
ARRIVÉE : 01/06/2012
DC : C. Larissa-Briséïs Psakis.
ÂGE : t-two years-old.
SITUATION : célibataire.
EMPLOI : scientifique, jeune chercheur en géologie.
JUKEBOX : THEKOOKS ▬ naive.
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MessageSujet: JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness.   JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness. EmptyMer 6 Juin - 12:06


parker jonaël-elyass harris.

CITATION









ID CARDREAL LIFE
informations

ÂGE - vingt-deux ans.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE - le quatorze avril à Cooktown, Australie.
EMPLOI, OCCUPATIONS - scientifique prodige, jeune chercheur en géologie.
SIGNES PARTICULIERS - hétérosexuel ▫️ célibataire ▫️ a plusieurs tics nerveux qu'il est incapable de contrôler ▫️ parle couramment l'anglais et le français ▫️ a appris à jouer de la guitare seul à l'âge de sept ans ▫️ souffre de nombreuses phobies tel que la foule, les araignées ou les clowns
TRAITS DE CARACTÈRE - aimable ▫️ râleur ▫️ impatient ▫️ supérieurement intelligent ▫️ rêveur ▫️ peu débrouillard ▫️ naïf ▫️ maladivement timide ▫️ bavard lorsqu'on l'a mis en confiance ▫️ maladroit ▫️ orgueilleux ▫️ observateur ▫️ déterminé car "impossible n'est pas Jonah" ▫️ loyal ▫️ vantard ▫️ trop réfléchit ▫️ peu spontané ▫️ passionné ▫️ facilement influençable ▫️ solitaire ▫️ curieux ▫️ tout ce qui ne s'explique pas par la science ou un calcul savant lui semble insensé ▫️ mal à l'aise dans les relations publiques ▫️ s'émerveille des choses simples de la vie.
GROUPE - brainy.
behind the screen

PSEUDO/PRÉNOM - moi c'est princesseSarah :green: et je vous interdit de sortir n'importe quel surnom à la con que ce soit, sous peine de mourir dans d'atroces souffrances :rolling: mais sur la toile en général, c'est plutôt unspokenLIFE ou zazou, comme le piaf trop casse burne dans le Roi Lion. (à)
ÂGE - je fête mes 17 ans le onze août, oubliez pas m'le souhaite bande de larve :excited: *pan*
COMMENT T'ES ARRIVÉ SUR JAW ? - grâce à Clémousson la mousson et son projetquicassedesbriques sur bazzart.
TU LE TROUVES COMMENT ? - beurk. :huhu:
DISPONIBILITÉ - le plus souvent possible, limite h24 keuwaa. (à)
AVATAR - Max seksey Irons. hearty
CRÉDITS DES IMAGES UTILISÉES - tumblr & baylee & gentle-heart.
CODE DU RÈGLEMENT - héhé, faut pas pousser mémé dans les orties, t'as vraiment cru que j'allais t'le donner biatch ? :huhu:


questionnaire

• Avez-vous des rêves ou des espoirs pour le futur ? Je pense avoir, à cet instant précis, tout ce dont un jeune adulte épanoui pourrait espérer - une famille qui suit mon développement depuis toujours et qui sont derrière moi à la moindre des difficultés pour me soutenir, un boulot que j'aime et qui m'en apprend tous les jours, une existence entière dirigée par un seul but obsédant mon esprit chaque seconde dans l'espoir d'y toucher. Faut-il sincèrement rêver mieux ? Peut-être avec un peu plus d'orgueil que je n'en ai déjà, je pourrais désirer ardemment être également comblé du point de vue sentimental et amical - pourtant cela ne m'effleure guère, bien au contraire. Ce genre de relation serait bien trop distrayant dans mon travail de chercheur et ne m'aiderai en aucun à rester un garçon appliqué dans son milieu. Alors non, je n'ai plus de rêves et d'espoirs futurs désormais - peut-être m'auriez-vous posé la question quelques années plus tôt vous aurais-je répondu vouloir devenir un des plus jeunes et talentueux chercheurs d'Australie ; chose faite.

• Dans la vie, on a des hauts et des bas. Si vous deviez nous racontez le souvenir le plus heureux de votre vie, lequel serait-il ? Le souvenir qui m'a rendu le plus heureux remonte au début du collège - cela pourrait sembler simple et futile, carrément puérile, mais cette scène fait remonter en moi un mélange confus de mélancolie et de joie incommensurable. La nuit commençait à prendre le dessus sur le jour - je me rappelle que l'horizon était rougeoyant lorsque l'astre solaire avait embrasé sa surface, provoquant une nouvelle fois notre émerveillement mutuel. J'avais risqué un regard vers elle - ses yeux n'avaient point quitté le paysage intouchable, mais une moue avait effleuré la commissure de ses lèvres. La journée avait été paisible ; nous nous étions retrouvés sur la plage en fin d'après-midi et nous nous étions promenés le long de la rive en discutant joyeusement. Elle était curieuse et aimable ; moi plus réservé, je répondais toutefois à ses diverses questions sans gêne dans la voix. Et lorsque le soleil avait fini sa descente, nous nous étions assis sur le sable pour observer la Lune grimper au ciel - bientôt, nous devrions rentrer. Se levant, nous avions marché jusqu'à la route en silence. Et alors que nous étions sur le point de nous séparer, j'avais fais volte-face pour lui adresser un timide salut de la main - mais elle s'était approché, avait embrassé gentiment ma joue dans un sourire et avait simplement murmuré « J'ai passé une bonne journée Jonah. Merci, tu es un bon ami. » Ces quelques mots m'avaient touchés - auparavant, je n'avais jamais eu d'amis, les gens étant trop effrayés ou agacés par mon intelligence. Mais elle, elle m’appréciait. Réellement - et j'en fus touché. Ceci reste, le plus merveilleux souvenir de notre amitié que je conserverais à jamais.

• Si vous aviez l'opportunité de remonter le temps, quel événement de votre vie changeriez vous ? Peut-être la seule chose que je viendrais à regretter sera de l'avoir laissée partir - alors si je pouvais revenir en arrière, sans doute me serais-je battu corps et âme pour qu'elle reste inchangée à mes côtés. Je ne me fais toutefois guère trop d'illusions - personne n'est capable d'empêcher les choses d'arriver. La Destinée avait sans nul doute décidé qu'il en serait ainsi, satisfait ou non. Je ne peux néanmoins m'empêcher de la regretter, certain que j'aurais pu faire quelque chose pour tenter de la retenir. Trop penché sur mon travail, j'avais à peine remarqué à quel point je l'avais abandonnée avant qu'elle ne m'échappe et ne veuille plus que je disparaisse de sa vie. Cet évènement est à ce jour le seul faux pas que je regrette d'avoir commis et que je voudrais tant changer - peut-être la vie me fera-t-elle cadeau d'une seconde chance qui sait ?


• Que pensez-vous des découvertes récentes et inhabituelles dans les fonds du Pacifique près de Cooktown ? Je dois bien avouer que ces découvertes m'intriguent - je me suis moi-même penché sur ces recherches, m'étant lancé dans des hypothèses au départ quelque peu hasardeuses sur la géologie particulières de l'île de Mako et de ses alentours. L'étrange magnétisme qui semblant émaner de la roche m'a laissé pantois ; sur l'instant, je n'ai point cherché à en savoir plus, me contentant de griffonner quelques notes fébriles sur mes calepins de résultats - toutefois, en y repensant, il est vrai que ces découvertes en laisse perplexe plus d'un...

• Avez-vous l'intention de dévier de vos ordres de recherches pour creuser cette nouvelle piste ? Protocole ou non, quel passionné serait capable de jeter ses hypothèses invraisemblables à la corbeille, bafouant ainsi l'appel criard de la science et du désir ardent de connaissance ? Cela, Mason l'a parfaitement compris, m'entraînant dans son sillage et ses questionnements. Je sais parfaitement que nous ne devrions pas nous pencher sur de telles questions - après tout, ce n'est point de notre ressort. Toutefois, il y a ce besoin de connaître la vérité qui gonfle en moi, me murmurant de suivre aveuglément Mason sur le chemin du savoir. Il se passe des choses étranges à Cooktown et dans ses environs, et nous sommes plus que déterminés à découvrir de quoi il s'agit, même si nous devons, pour cela, contourner les ordres et les règles.



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Dernière édition par P. Jonah-Elyass Harris le Dim 24 Juin - 10:05, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness.   JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness. EmptyMer 6 Juin - 12:07



o. préface.






Tu n'avais jamais été capable de comprendre de quoi il en retournait : la Destiné, étrange allégorie qui t'échappait dans son entièreté. Cette entité n'avait jamais eu, en ton sens, quoi que ce soit que tu puisses expliquer convenablement, formuler à l'aide de savants calculs et mots recherchés ; cela avait été malheureusement bien au dessus de toi, bien au dessus de ton esprit supérieur. Tu étais lamentablement faible Jonah et tu prenais lentement conscience de ton étroitesse psychique, de ton cruel manque d'instinct. Peut-être était-ce là la clé du problème qui te taraudait, torturait tes pensées entremêlées - peut-être étais-tu trop incapable pour voir la vérité qui toutefois était clairement affichée à tes opales aveuglées par le savoir. Et peut-être n'était-ce qu'un choix de cette Destiné que tu ne comprenais guère. Tu n'étais qu'un pion sur l'échiquier de la vie - vie que tu pensais maîtriser, dont tu te croyais capable de tirer les ficelles et qui cependant se jouait de toi sans que cela ne te frappe. En réalité, tu étais l'unique pièce défaillante du puzzle ; les voies du Seigneur t'étaient impénétrables plus que d'ordinaire et tu semblais ne point t'en soucier - pourtant, si tu avais pris la peine d'ouvrir les yeux et de laisser s'évader ta restreinte pensée, peut-être aurais-tu aperçu l'éclair de mystère qui flottait autour de toi. Peut-être aurais-tu enfin compris que tu étais sur le point de tout perdre...


LYRICS: BELLA'S LULLABY - CARTER BURWELL © GIF: TUMBLR.



i. you've seen too much, too young.






Tu avais toujours fait en sorte de rendre tes parents heureux. Fiers de l’homme que tu étais. Issu d’une famille modeste, enfant chéri, adoré, chouchouté, tu avais toujours tout eu pour toi. Tes géniteurs possédaient peu, et pourtant ils te donnaient tout, en gage d’amour. Tu n’en avais, en réalité, jamais manqué. Les Harris étaient d’honnêtes gens, souriants et aimables avec tous, généreux lorsqu’ils le pouvaient – personne n’avait à s’en plaindre. Ils restaient discrets, ne faisaient pas de bruit sur leur vie. Monsieur et Madame tout le monde. Monsieur, petit libraire de quartier, passionné de littérature, tenait sa propre boutique dans le centre de Cooktown – petit homme respectueux, il était connu pour son calme exemplaire et sa diplomatie sans faille. Madame, femme svelte à la blondeur aveuglante était institutrice et c’était d’elle que tu tenais ton goût particulièrement prononcé pour les sciences – généreuse, aimante, elle avait été une mère exemplaire à tes yeux. Ils s’étaient rencontrés ici, dans leur petite bourgade d’enfance et autant dire que ç’avait été le coup de foutre immédiat. Ils étaient alors jeunes, impatients, et tu n’avais pas tardé à combler leurs désirs d’enfanter malgré leurs pauvres moyens.

Enfant, tu te révélais déjà être doué d’un Q.I exceptionnel. Apprenant à marcher, puis à parler très tôt, tu étais une fierté pour tes parents, émerveillés par ton esprit vif malgré ta timidité déjà apparente. A l’école, tu étais surdoué bien que légèrement solitaire – cela n’inquiéta pas le moins du monde tes parents toutefois, tant ils étaient certains de ton avenir tout tracé. Tes goûts prononcés pour les recherches scientifiques s’accentuèrent au fil des années alors que tu brillais dans chacune des classes par lesquelles tu passais et ton parcours s’allumait d’étoiles et de mérite. Le collège, puis le lycée, passèrent trop vite à ton goût et bientôt tu te trouvais à l’université. Jeune prodige, évalué petit génie de sa promotion, tu décrochais bien trop tôt ton doctorat cependant que tu étais encore qu’un gosse. Tu grandissais trop vite. Tu voyais trop, trop jeune. Et pourtant rien ne semblait t’arrêter dans ton ascension vers la vérité. Diplôme en poche, sourire ineffaçable sur ton visage enfantin, tu revenais alors à Cooktown où tu fus embauché en tant que plus jeune chercheur en géologie pour l’équipe de la petite ville côtière, t’intéressant en particulier à l’étrange île de Mako et mettant de côté ta vie sentimentale.

Tu avais semblé réussir ta vie. Et pourtant, tu n’étais pas heureux. Les secrets, les mensonges, les non-dits te pourrissaient la vie, ruinait ton cœur cependant que d’étranges phénomènes planaient sur la ville. Et tu regrettais peu à peu d’avoir voulu grimper les échelons si vite. Avais-tu seulement profité de ta jeunesse tant qu’il en était encore temps ? Non, tu étais parti trop tôt. Abandonnant ta famille pour les études bien que tu les aimais profondément, laissant Sara qui s’éloignait de jour en jour un peu plus de ta personne, créant un gouffre entre toi et les autres. Alors ton seul objectif désormais, n’était plus la recherche du bonheur, mais simplement de la vérité. Et peut-être était-ce là ton erreur.



LYRICS: NEWBORN - MUSE © GIF: TUMBLR.


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Dernière édition par P. Jonah-Elyass Harris le Sam 7 Juil - 11:41, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness.   JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness. EmptyMer 6 Juin - 12:07



ii. tell me you love me.






Les remous des vagues te parvenaient avec une distance incommensurable. Tes doigts maladroits s’enfonçaient distraitement dans le sable tiède, jouant avec les grains que tu laissais filer dans tes paumes cependant que tes opales se perdaient dans le lointain. Le silence était convenable et ne semblait guère vous gêner. Vous appréciez, au contraire, cet instant de quiétude irréelle qui vous berçait doucement alors que le soleil terminait sa folle course dans les cieux rosés. La brise marine secouait doucement vos cheveux – un sourire idiot barrait sans cesse ton visage. Le bonheur était-il si simple d’accès ? Oui, aurais-tu répondu à cet instant. Tout cela te paraissait encore si… éphémère. Et pourtant, le contact avec la poudre sablonneuse dans tes mains, les mèches vagabondes de Sara qui fouettaient ta peau, les senteurs iodées, la chaleur du soleil sur tes joues te faisaient dire que tout était réel. Le début de journée avait été d’une banalité étouffante – les secondes semblaient se jouer de ta patience, s’écoulant si lentement cependant que tu rivais tes iris agacées sur la pendule accrochée au mur décrépi de la salle. La fraîcheur de ta paillasse carrelée t’empêchait de somnoler, te ramenant sans cesse à l’instant présent et rendant l’attente plus insupportable encore. A tes côtés, Sara avait soupiré. Vous étiez partenaires de labo depuis déjà bien longtemps et malgré ta gêne et sa proximité, vous aviez réussi à échanger quelques paroles amicales. Tu la trouvais étonnamment gentille. Presque trop pour que cela ait un sens à tes yeux. Après tout, tu avais été bien trop habitué à la cruauté de Wilhelmina Forbes pour croire un seul instant que quelqu’un puisse se montrer aimable à ton égard. A ton sens, cela aurait pu cacher un leurre – mais aussi étonnant que cela puisse paraître, tu avais du mal à croire que Sara puisse avoir mauvais fond. Sentant son regard sur toi, tu t’étais penché sur la feuille dénuée d’intérêt, faisant mine de te remettre au travail. En réalité, le sujet ne te passionnait guère et tu entreprennais cette démarche simplement pour éviter ses iris d’ambre. Elle avait sourit. « Dis, Jonah… » T’avait-elle dit. Tu avais levé brièvement tes opales sur elle, affichant une surprise démesurée, les reposant presque aussitôt sur le papier entaché d’encre, balbutiant quelque parole inintelligible, signe de ton écoute distraite. Ses doigts apparurent alors dans ton champ de vision, et le temps que tu réagisses, ton document avait disparu sous tes yeux. En soupirant, tu avais daigné croiser son regard, petite moue faussement agacée peinte sur la figure. « Et si on allait se promener, j'ai bien envie de discuter. » Tu avais haussé un sourcil de surprise cependant qu’elle s’esclaffait gentiment de ta réaction. Se levant, elle avait attrapé ta main, te forçant à la suivre. Tu n’avais opposé aucune résistance à sécher le cours, comme si tu avais attendu cela depuis le début. « Je suppose que je n’ai pas réellement le choix. » - « Effectivement, tu ne l’as pas ! » Et vous vous étiez éclipsés en riant. Sara t’avait alors conduit vers la plage et vous aviez longuement marché au bord de l’eau, arpentant la rive sans cesse, jouant avec les gouttes salées, parlant beaucoup. Tu étais captivé par ses récits, son rire qui chantait dans l’air – elle te posait des questions auxquelles tu répondais avec honnêteté, ce qui était étonnant de ta part. Tu n’avais jamais aimé parlé de ta personne – mais avec elle, c’était naturel. La fin de l’après-midi était trop vite arrivée et vous étiez à présent assis l’un près de l’autre à caresser l’horizon du regard. C’était simple. Sa présence t’avait ce jour là rendu heureux, à l’aise. Le temps de vous séparer vint trop vite et tu affichais une moue attristée lorsque vous vous releviez. Tu lui fis un léger signe de la main – était-ce là une façon correcte de dire au revoir lorsque l’après-midi avait été si belle ? Certainement pas. Elle s’avança alors vers toi, léger sourire tirant ses lèvres qui s’étaient alors collées sur ta joue. Brièvement, juste une seconde, un battement de cœur – elle s’était déjà reculée alors que toi, tu retenais ton souffle. « Merci pour cette belle journée, Jonah. À demain. » Cela signifiait-il que vous alliez vous revoir ? Tu n’eus guère le temps de répondre, déjà elle faisait volte face et disparaissait dans la nuit tombante. Tu plaquais alors ta main sur ta joue, hébété, et un sourire illumina ton visage…


LYRICS: THE SCIENTIST - COLDPLAY © GIF: TUMBLR.



iii. gives you hell.






Son sourire, éternelle moue mesquine et sauvage sur son visage aux airs faussement angéliques et innocents, te fait trembler d’inquiétude. Pas encore. Tu replies tes longs doigts, les fourrant lentement dans tes paumes moites que tu serres en poings, les enfonçant dans tes poches pour ne pas qu’elle se méprenne – elle pourrait prendre ton geste pour une provocation involontaire et se moquer une nouvelle fois de tes maigres et vaines tentatives de dissuasion. Il était clair que son objectif était déjà bien encré dans sa jolie tête brune, secouant ses longues mèches aux reflets cuivrés sous l’astre solaire qui brûlait vos épaules à cette heure avancée de l’après-midi. Elle roule ses opales d’ambre, fais un signe de tête à son amie métissée qui bat des cils, impuissante face à la décision déjà prête et la regarde vaguement s’éloigner. Ton cœur bat la chamade. Tu sais qu’elle vient pour toi cependant que sa démarche sûre d’elle te donne simplement une furieuse envie de prendre tes jambes à ton cou. Non pas qu’elle effraie – en réalité si, tu es mort de trouille face à cette sorcière de premier rang. Wilhelmina Forbes. Cette demoiselle avait le don pour faire de ta faiblarde existence un pur Enfer, t’enfonçant dans les tourments un peu plus chaque seconde. C’était là son jeu favori – te rendre mal à l’aise, rougissant sous ses piques venimeuses qu’elle te jetait sans remords à la figure, se délectant du simple fait de te voir torturer tes doigts, mordre l’intérieur de ta joue, battre des paupières trop vite pour que cela soit naturel. Arrivée à ta hauteur, elle pince les lèvres dans un sourire faussement compatissant, posant sa main sur l’une de tes épaules dans un geste qui, de loin, pouvait paraître aux yeux de tous amical – il n’en est rien : en réalité, Wilhelmina enfonce ses ongles dans ta chair dénudée, juste au dessus de tes avant-bras, et tu dois serrer les dents pour ne pas laisser sortir la plainte qui frémit alors à tes lèvres. Tu as l’habitude. Ses violences à ton égard sont monnaie courante et tu ne t’étonnes même plus d’apercevoir les fines cicatrices blanchâtres sur ton épiderme le soir venu. Son sourire sadique s’étire sur sa bouche charnue, la faisant paraître démon face à toi. « Tu as ce que je t’ai demandé Harris ? » Susurre-t-elle en se penchant sur ton oreille, ton de la confidence dans sa bouche. La bile te monte à la gorge cependant que ton cœur s’affole, ta respiration se heurte. Ridicule. Après tant d’années de persécution de la part de la jeune fille, tu as les mêmes réactions idiotes et incongrues. Imbécile. Silencieux, tu hoches la tête de haut en bas pour confirmer sa demande, attrapant du même temps ton sac à tes pieds pour en faire glisser le rabat. Wilhelmina croise les bras sur sa poitrine, tapant du pied de façon agaçante sur le sol de béton, traduisant son impatience. Tu en joues, prenant ton temps pour extirpé les papiers qu’elle réclame de ta sacoche en cuir brun et souple. Elle soupire – tu retiens ton sourire, lui tendant la paperasse du bout des doigts. Elle s’en empare toutefois que tu la retiens de s’en aller si vite. « Ne joue pas l’idiot Harris, donne moi ça… » Sa voix siffle, ses mots claquent. Menaces. Elle attrape ton bras, le serre plus fort que mesure. La scène n’a plus rien d’amicale et la tension explose aux yeux de tous. Surtout aux iris qui t’intéressent… Les pas rageurs te parviennent et tu souffles de soulagement. « Laisse le tranquille, Wilhelmina. » Le sourire de l’intéressée s’agrandit cependant qu’elle resserre ses doigts fourchus autour de ton bras – tes muscles se crispent de douleur. « Tiens Harris, ta petite copine vient encore te sauver la mise ? » Roucoule-t-elle, satisfaite de la tournure des évènements. Tu grinces des dents. Elle jette un regard mauvais à Sara. « Et sinon, tu vas faire quoi Scott ? » Son rire cristallin fouette l’air et elle lève les yeux au ciel. « Hm, de toute façon je n’ai plus rien à faire ici. J’ai tout ce dont j’avais besoin. » Elle t’arrache la feuille des doigts, relâchant du même temps ton bras endoloris, s’éloignant d’un air hautain que vous lui connaissez que trop bien. Tu soupires, faible et honteux devant ton amie. « Merci… encore. » Un sourire sincère frémit sur sa bouche carmin et elle presse tes doigts entre les siens. Juste une seconde. Et elle te relâche, fuyant ton regard intimidé, s’éloignant alors que tu rougissais, pantelant.


LYRICS: GIVES YOU HELL - TAAR © GIF: TUMBLR.


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MessageSujet: Re: JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness.   JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness. EmptySam 9 Juin - 20:30



iv. if you ask me, i will stay






La lueur rougeoyante du soir descendait faiblement sur la ligne d’horizon cependant que tes opales embuées de lassitude ne se détachaient point de la course du soleil faiblard. Un soupir s’échappe d’entre tes lèvres abîmées d’inquiétude et tu les mordilles de nouveau, nouant tes doigts les uns aux autres dans une vaine tentative d’évacuer l’angoisse qui gonfle, menaçante, en ton sein. Tu te sens étouffer alors que l’air salin pénètre tes narines, que le remous continuel des vagues s’écrasant sur les roches effritées percute tes tympans – les goulées d’oxygène que tu t’efforces d’inspirer brutalement ne font que te brûler plus encore la gorge, incendiant tes poumons oppressés. Tu ne sais guère ce que tu attends, assis sur la roche en proie à la brise marine qui te jette des nuages ensablés sur la figure – tu crains qu’elle ne vienne jamais. Tu crains qu’elle t’oublie, doucement, cependant qu’elle hante tes pensées tel le fantôme d’un passé trop heureux et lointain. Pire, tu trembles de peur à l’idée qu’elle puisse se complaire à ton absence en se murant dans le silence qu’elle t’oppose avec force et énergie. A ton sens, cela avait été comme si votre amitié avait été soufflée par le vent nouveau et étrange qui planait au dessus de Cooktown – cette brise malveillante qui t’avait arraché ta bouée, le bras auquel tu t’accrochais chaque jour de ton existence simple et empreinte de quiétude. Elle n’était plus qu’une étrangère à tes yeux, une jeune fille au sourire disparu et au regard grave que tu ne connaissais guère, une fille qui avait tout bonnement pris possession de ton amie, te la hottant sans moindres remords. Ce n’était pas elle que tu aimais, que tu chérissais, qui te manquais – et ce soir tu étais décidé à la retrouver.

Tu es si plongé dans tes pensées déterminées que tu manques de rater son passage sur la rive. Tandis que le soleil plonge dans la noirceur de la nuit et que l’astre lunaire le détrône dans l’azur qui scintille déjà de mille éclats d’étoile, tu aperçois péniblement dans l’obscurité trois ombres qui se glissent lentement sur le sable sec, un peu plus bas sur la plage. Tu sautes de ton rocher et accours en silence, hélant la jeune fille qui ne semble guère t’entendre – du moins fait-elle mine de ne point capter tes éclats de voix dans le silence du soir alors qu’ils se répercutent en écho sur les dunes alentours. Tu finis par rejoindre sa hauteur, attrapes son bras avec fermeté sans qu’aucune violence ne vienne peindre ton geste et la tires gentiment vers toi cependant qu’elle fait volte-face pour jeter sur toi un regard froid qui te transperce de douleur. Tant de mépris suintant de ses iris éteintes te coupe le souffle et tu peines à avaler de nouvelles goulées d’air pour faire repartir ton palpitant arrêté dans ta poitrine. Les deux autres filles s’arrêtent – tu reconnais Wilhelmina et Meghan. Le trio inséparable. « Qu’est-ce que tu fiches ici Jonah ? » Te crache-t-elle, la voix cependant tremblotante d’émotions – rage et inquiétude mêlées. Elle jette un coup d’œil à ses acolytes, leur décroche un hochement de tête et les regarde ainsi s’éloigner tandis qu’elle conserve ses lèvres carmins définitivement closes.

L’hésitation de sa voix te redonne quelque peu espoir – tu sens la bulle fiévreuse gonfler dans ton estomac tourmenté cependant que vous vous toisez du regard comme jamais vous ne l’avez fait auparavant ; néanmoins, alors que le tien exprime ton regret et ton manque, le sien n’est qu’hostilité et dureté incommensurable. Muet, tu l’entraînes à ta suite sur le rivage, comme vous aviez autrefois l’habitude de le faire – le souvenir de vos après-midis passés en ces lieux, bavardant gaiment de futilités, s’impose ainsi à ton esprit et tu sens ta gorge se nouer. Un regard vers la jeune fille te confirme tes craintes : elle te fuit, s’éloignant au possible de ta présence qui longe le bord de l’eau. Tu t’arrêtes au milieu de la plage, plantant ton regard dans celui distant de Sara-Lynn. Un soupire frémit au bord de ses lèvres. « Que nous est-il arrivé Sara ? » Peines-tu à articuler, ta voix s’envolant sous la brise océanique et emportant avec elle tes mots tangibles. Tu te surprends à trembler légèrement, prends sur toi pour te ragaillardir. Elle hausse un sourcil, feignant l’incompréhension. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » Ton hautain, tranchant, acide. Ses paroles te font l’effet d’une lame venimeuse plongée dans ta poitrine. L’indifférence t’est plus douloureuse encore que ce que tu avais pu croire. Ton regard s’emplit d’une tristesse amère lorsqu’il se pose de nouveau sur son visage qui te contemple sans donner la réellement impression de te voir – c’était comme si elle observait à travers du verre, à travers toi. Elle ne te voyait guère.

Sans nul doute poussé par l’électrisante impulsion qui prend pouvoir sur ton corps, tu empoignes son avant-bras au creux de tes doigts et resserre ta prise autour de son épiderme – elle pince les lèvres, comme si ton contact l’avait incendiée et gesticule pour se libérer vainement. « Pourquoi Sara, pourquoi elles ? Wilhelmina… Tu la détestais ! Pourquoi. » Ton essence écarlate rugit dans tes veines, te faisant tourner la tête cependant que tu prends sur ton pour ne pas tanguer sur tes appuis incertains. Dans un geste brusque, Sara-Lynn parvient alors à se dégager, s’éloignant au possible de ta présence en s’égosillant. « Laisse-moi tranquille Jonah ! » Une nuée d’oiseaux de nuit prennent leur envol, effrayés par le cri perçant dans la jeune femme qui rugit encore dans l’espace, comme s’il s’était figé dans l’air. Ton souffle se bloque. « Sara… explique-moi, je… » Ta voix n’est que murmure suppliant. Ô, si tu pouvais lui dire ce qui pendait à tes lèvres et que tu n’osais laisser échapper – si tu pouvais lui avouer comme tu l’aimais et comme elle te manquait… Tu restes toutefois silencieux, bâillonné par tes sentiments et son regard dur qui te brise. Elle lève une main, te coupant court. « Va-t-en Jonah, je ne veux plus jamais te voir. C'est fini, tout ça n'a plus d'importance. » Elle fait volte-face, indifférente à ta douleur, s’enfuyant dans la noirceur de la nuit tandis que tu restes pantois, planté dans le sable. Et la dernière chose qui te restait d’elle n’était que la lueur de mensonge et de regret qui, le temps d’une seconde, avait brillé dans ses opales déchirées…


LYRICS: STAY - MILEY CYRUS © GIF: TUMBLR.


v. let's open our eyes it's brand new day.







(c) arwene


D’un coup d’oeil agacé, tu l’observes jouer avec les tentacules gélatineux des méduses qui passent, vagabondes, sous ses doigts agiles et enfantins. Dans ton masque, tu retiens un soupir – tu es pressé, excité à l’idée de venir tâter les secrets insondables de l’île mystérieuse qu’était Mako à tes yeux. Son collègue le presse d’une boutade. Tu hausses les épaules lorsqu’il se décide à bouger. Du bout des doigts, tu te saisis des appareils que tu as emportés avec toi sous les masses liquides et bleutées – d’un jaune agressif pour la rétine, il te semble peser des tonnes et tu les portes à bout de bras, soufflant dans ta combinaison. Les écrans s’affolent, les aiguilles dansent, les chiffrent explosent – tout autour de toi semble être surnaturel, hors de portée de tes talents scientifiques. Pourtant, votre groupe continuer de nager vers une cavité que tu distingues un peu plus chaque seconde, étroite fissure dans le roc de basalte, granuleux sous tes paumes. Le fond y est obscur ; tu allumes ta torche frontale, imitant tes coéquipiers. « Putain, rappelle-moi pourquoi on file un coup de main à l’équipe de géologie. » Evidemment, l’équipe de géologie, c’est toi. Faisant mine de ne pas avoir entendu sa pique grommelée, tu hausses les yeux vers la surface que tu n’aperçois qu’à grand peine. Soudain, tu te sens oppressé. Si faible dans l’immensité de l’océan qui vous a avalé. Tu déglutis. Tu n’as jamais eu peur de la mer – mais te trouver à plusieurs mètres sous les flots te mettait mal à l’aise. Pourtant, tu t’engouffres dans la faille, à la suite des autres. Le grincheux passe après toi. Tu progresses lentement sous les profondeurs de l’île – le moindre geste brusque pouvait percer tes bouteilles, déchirer ta combinaison, fissurer ton masque. Et ce serait la fin ; tu n’aurais là aucun échappatoire – le temps de sortir de la crevasse et de nager jusqu’au sommet, l’air se serait déjà épuisé dans ta poitrine et tu te sentirais alors tomber dans les limbes étouffantes desquelles tu ne reviendrais guère. Maladroit que tu étais, tu aurais dû passer dernier – tu fais alors demi-tour, t’étonnant de la distance entre toi et Wellington, qui était censé passer derrière toi. Tes sourcils se froncent et tu pinces les lèvres lorsque tu l’aperçois à l’entrée du tunnel. Lentement, il se débat avec les tubes de ses bombonnes – piégé. Tes opales s’écarquilles, une bouffée de panique gonfle en ton sein. Et s’il ne pouvait plus respirer ? Lâchant rapidement ton matériel, tu t’élances à la nage jusqu’à lui. Il t’observe avec désintérêt et calme qui te déstabilisent. Tu empoignes les câbles entre tes deux mains, tentes de les dégager d’un coup sec. Un second. Puis un troisième. Des gerbes de bulles s’échappent, tu te figes dans ta hâte. Le bruissement de l’air te percute – les tubes se sont rompus sous ta forte pression. Tu retiens ton hoquet, les dents serrées autour de ta propre conduite d’air. Angoisse. Tu te retournes vers Wellington. Il a compris. « Qu’est-ce que t’as foutu ? Dégage. » Tu secoues ton visage – tu ne peux pas le laisser là. Déjà, il se débat, tu tentes de l’étreindre de tes bras, le tirer vers toi pour le faire remonter – en vain, il te bouscule, te hurle de ficher le camp à travers son masque qui s’emplit d’eau. Remuant les lèvres, tu t’excuses mille fois, ne sais plus quoi faire. Ton cœur tambourine, le sang afflue trop vite à ton cerveau. Wellington remue, faiblie trop vite, ses yeux se battent pour rester ouvert, ses gestes se saccadent. Tu lui fais un signe dans son dos. Les bouteilles de secours. Trop tard. Il s’écroule. Tu retiens ton hoquet de nouveau, te précipite vers la surface en toute hâte cependant qu’il suffoque. L’air n’est plus. Il se meurt. Un éclair brillant et étrange passe sous tes yeux – tu n’as pas le temps de faire volte face, l’oxygène écrase déjà ton visage lorsque tu sors la tête de l’eau, arrache ton masque pour hurler au secours. On t’embarque sur le bateau, d’autres sautent. Tu te dis que c’est trop tard, fermes les yeux, te balances sur tes genoux. Quelques minutes après, les flots s’agitent brusquement. Tu ouvres un œil. Wellington. Sa poitrine se secoue. Il vit…


(c) endlessroutine


La monture de tes lunettes glissa légèrement sur l’arrête de ton nez aquilin cependant que tu penchais ton visage sur le document peint de courbes sinueuses et colorées – à première vue, ce n’était qu’un schéma complexe de calculs savants aux résultats qui te semblaient peu probables. Etranges même. Tu haussais un sourcil, attrapais distraitement un crayon à papier du bout des doigts, tes opales lumineuses ne quittant pas un seul instant le document ; le stylo fini sa course entre tes dents et tu le mâchonnais furieusement en plissant les paupières de frustration. C’était tout bonnement impossible. Insensé. Pourtant… le souvenir de l’étrange éclat que tu avais aperçu, l’espace d’une seconde, alors que tu croyais Wellington en proie à une mort certaine et que tu t’étais hâté de remonter à la surface clamer secouer, ne cessait de surgir dans ton esprit. Y avait-il une explication ? Un lien ? Entre tes doigts, tu fis tourner le bout de roche volcanique prélevé à Mako par tes collègues cependant que tes yeux ne quittaient le papier. Une main se posa alors sur ton épaule, tiède et amicale. Tu tourner sur ton siège à roulette, faisant face au curieux. McAlistair – un sourire chaleureux balafra son visage tandis que ses prunelles brillaient d’une lueur déstabilisante. « Tu te penches sur quoi ? » Sa paume quitta alors ton épaule, s’appuyant sur la vieille table en bois usé sur laquelle tu travaillais, l’autre dissimulée par son dos. Tu l’observais un moment – pouvais-tu lui faire confiance ? Oui, après tout n’était-il pas là pour les mêmes raisons que toi ? Découvrir la vérité. Etendre le savoir. Percer les mystères de la vie. Pénétrer les plus grands secrets de l’océan et de la petite bourgade à l’air si tranquille de Cooktown. Tu lui rendis son sourire, baissant quelques secondes tes prunelles sur tes notes hasardeuses. « Eh bien... si tu regardes attentivement cette courbe ici, tu remarques que le magnétisme des roches effectue d'étranges variations et qu'il reste à un taux anormalement élevé... » Cependant que les mots sortaient de ta bouge avec frénésie et excitation, tu lui tendis la feuille qu’il y jette lui-même un coup d’œil. L’étonnement passa sur ses traits. « Pour faire simple… il se passe des choses anormales sur l’île de Mako, et je suis décidé à découvrir de quoi il en retourne. » Touché : tu l'avais intéressé. A tes risques et périls...

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Dernière édition par P. Jonah-Elyass Harris le Ven 6 Juil - 21:40, édité 7 fois
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E. Wilhelmina Forbes
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will ﻬ when the sun sets on me avenue

PSEUDO : sensie. / leslie
CRÉDIT : furiedheart & tumblr & yellowflag
MESSAGES : 1136
ARRIVÉE : 28/05/2012
DC : a. megaera-diaspro psakis
ÂGE : vingt deux ans.
SITUATION : célibataire,
EMPLOI : animatrice au marineland.
CLAN : magura, sirène australienne.
POUVOIR : capacité à modeler l'eau, lui donner une forme, une vitesse.
JUKEBOX : how we do ﻬ rita ora
JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness. Tumblr_me7j6kTsSB1qapotyo8_r1_250
JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness. Empty
MessageSujet: Re: JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness.   JONAH ⊰ there is no great genius without some touch of madness. EmptyMer 20 Juin - 16:14

tes musiques :bril: tes gifs :excited:
j'avais envie de passer par là sarachou I love you
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