PSEUDO : Marine ou Little Miss Wow ♥, c'est toi qui vois !
CRÉDIT : Avatar Sulky (Bazzart) Gifs Tumblr
MESSAGES : 143
ARRIVÉE : 08/07/2012
ÂGE : 23 bananes !
SITUATION : Célibataire
EMPLOI : Etudiante & Service d'étage au Sovoreign Resort Hotel
JUKEBOX : Princess of China ; Coldplay ft. Rihanna
Sujet: «You're totally crazy honey» ft. Shiloh & Shae Mar 17 Juil - 11:04
You're totally crazy !
Ou comment avoir peur qu'une inconnue meurt par votre faute
PSEUDOS DES PARTICIPANTS : Shaelynn G. Lotterer & Shiloh Crowley-Cavanagh SUJET OUVERT PAR : Shaelynn DATE ET HEURE : 20 juillet 2010, 9h LIEU : Rue de Walker Street météo : beau et assez chaud CONTEXTE DE LA RENCONTRE : Shaelynn fait son jogging et heurte Shiloh. Ils commencent à se disputer et la demoiselle s'en va... Sauf qu'elle est sujette à une maladie cardiaque qui entraîne un malaise. DE L'EAU AUX ALENTOURS ? Non
(c) icon1 & icon2
justaddwater.com
Shaelynn G. Lotterer
SHAE ღ you make me smile like the sun
PSEUDO : Marine ou Little Miss Wow ♥, c'est toi qui vois !
CRÉDIT : Avatar Sulky (Bazzart) Gifs Tumblr
MESSAGES : 143
ARRIVÉE : 08/07/2012
ÂGE : 23 bananes !
SITUATION : Célibataire
EMPLOI : Etudiante & Service d'étage au Sovoreign Resort Hotel
JUKEBOX : Princess of China ; Coldplay ft. Rihanna
Sujet: Re: «You're totally crazy honey» ft. Shiloh & Shae Mar 17 Juil - 13:45
La journée avait pourtant bien commencé. En même temps, il était seulement 9 heures du matin alors ceci explique peut-être cela... C'était le week-end et ça, ça gérait ! Je devais travailler seulement demain puisque mon chef, mon bien aimé chef, m'avait laissé ma journée de libre. Apparemment, j'étais une très bonne employée. En même temps, je ne vois même pas pourquoi je pense au travail alors que je n'ai pas à m'en préoccuper aujourd'hui. Non. Aujourd'hui, j'allais m'occuper seulement de moi (ok, peut-être aussi un peu du frangin mais ça, c'est en option...). Première chose, ne pas perdre sa journée en faisant la grasse matinée jusqu'à 13h. Surtout que ça n'allait pas plaire à tout le monde si je ne me levais pas... J'avais préparé un petit planning la veille histoire de pouvoir faire tout ce que j'avais envie de faire. Lever 9h, jogging, petit déj', un moment "thalasso" (oui je sais, je suis bien une fille) et ensuite le reste de la journée dans les boutiques... Non vraiment, la journée s'annonçait particulièrement bien. Je me levais donc à 9h, posais pieds à terre et enfilais une veste par dessus mon short et le tshirt que j'avais chouré à mon cher frère. Le dernier nommé s'était bien sûr aperçu que certains de ses tshirts avaient tendance à disparaître et à ré-aparaître sur moi mais j'étais "tellement chou qu'il ne m'en voulait pas". Enfin ça, c'est dans ma version en vrai, je ne sais même pas pourquoi il ne disait rien. Mais ce n'est pas non plus ce sur quoi je veux m'attarder... Cela faisait déjà un an que j'étais là et j'adorais Cooktown, je m'y sentais bien. Alors pour marquer le fait que cette journée serait une bonne journée, je filais prendre une bonne douche froide, enfilais mon short pour courir et un débardeur, avalais deux toast, mis mes baskets, activais mon Ipod puis, je sortis après avoir vérifié que je n'avais pas réveillé Nohann.
J'empruntais souvent le même parcours. Je parcourais toute la rue direction la plage la plus proche. Puis, j'allais faire un tour chez le boulanger, le poissonnier ou l'épicerie du coin, histoire de faire d'une pierre deux coups. Ensuite, je me prenais un petit café avant de repartir en sens inverse. L'air marin m'aidait à mieux respirer et je n'avais presque pas à me préoccuper de ma maladie, veillant tout de même à ne pas aller trop vite et à faire de fréquentes pauses. C'est aussi pour ça que je m'arrêtais dans les différentes boutiques, histoire de reprendre mon souffle. Je m'échauffais dans l'allée de l'immeuble, prenant toujours garde à ne pas me blesser. L'avantage des poches de mon short était que j'avais toujours mon téléphone, seul moyen pour y aller seul sans que mon cher jumeau ne m'accompagne. Je détestais littéralement courir avec quelqu'un. D'ailleurs, vu mon caractère hyper sociable, c'était plutôt étrange. Sauf que en fait non. Quand j'étais dans les différentes familles d'accueil, je m'échappais dès que je pouvais alors courir et nager sont vite devenues mes passe-temps favoris. Ca me donnait l'impression d'être libre, de n'obéir à personne, de pouvoir faire ce que bon me semblait et ça, ça n'avait pas de prix à l'époque. Alors c'est devenu une habitude. Courir m'aide à me calmer, à réfléchir et parfois, j'en ai vraiment besoin. Mais surtout, ça m'aidait à me détendre et c'est ce que je voulais faire aujourd'hui.
Je pris mon chemin habituel, sortis de la rue et me rendis sur la plage. Je courus sur un bon kilomètre avant de bifurquer pour aller à l'épicerie. Je saluais Kristen, la vendeuse et lui pris un paquet des bonbons préférés de Nohann que je fourrais dans ma poche. Je discutais quelques minutes avec elle avant de repartir direction le café du coin. En me voyant arriver, le serveur sourit et commença à préparer ma commande. Je venais assez souvent et je me retrouvais avec mon café au lait en moins de deux. Le temps de le payer, de prendre des nouvelles, je repartais m'installer sur un banc près de la plage pour boire ma boisson chaude. Comme d'habitude, malgré toutes les précautions que j'avais prise, je me brûlais la langue à la première gorgée. Je la claquais sur mon palais pour tenter de diminuer la douleur mais bon, elle était brûlée pour la journée là... Remarque, je commençais à en avoir l'habitude. Il était temps de rentrer. Nohann allait se réveiller et j'avais peut-être encore le temps de lui faire le petit déjeuner alors... Je me redressais, jetais ma boisson vide dans la première poubelle que je vis et me remis à courir. J'étais censée faire tout le trajet du retour sans un seul arrêt. Censée car le destin en avait décidé autrement...
Je tournais au coin de la rue pour déboucher sur la Walker Street quand soudain, juste à l'angle, je tombais sur quelqu'un. Je le heurtais de plein fouet et manquais de perdre l'équilibre. Il me rattrapa au dernier moment, m'aida à me relever et s'en alla sans un mot. A ce moment-là, je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris... J'espérais quoi après ? Que ça se passe comme dans les films ? Toujours est-il que le café avait du me foutre les nerfs en pelote ou peut-être ma course, je ne sais pas... Je le rattrapais, l'attrapais par le bras et lui dis froidement :
«Non mais tu peux pas faire attention un peu !»
Shiloh Crowley-Cavanagh
CRÉDIT : Queen G.
MESSAGES : 362
ARRIVÉE : 01/07/2012
ÂGE : 23 YO
SITUATION : SINGLE, profites-en.
EMPLOI : Journaliste.
JUKEBOX : WAVEFORMS, Django Django.
Sujet: Re: «You're totally crazy honey» ft. Shiloh & Shae Mar 24 Juil - 13:16
You're totally crazy honey
Is to raise a smile against the law, 'cause they all look just how I feel ?
Dieu que j'ai mal à la tête. Ces quelques notes aiguës, perçantes, agaçantes, cette douleur qui me vrille les tympans vient s'ajouter au mal de tête qui s'obstine à gâcher ma journée depuis un bon moment déjà. La sonnerie du réveil ne semble pas vouloir cesser. Je lâche un grognement d'ours, la tête enfouie dans l'oreiller. C'est bien la cinquième fois qu'elle retentit. Ma main gauche s'avance presque d'elle-même, tâtonnant la table de chevet à la recherche du réveil. Après avoir mis à terre la petite lampe, deux romans, la bouteille d'eau, des lunettes de soleil et un objet duveteux non-identifié, je parviens enfin à arrêter la mélodie grinçante et intempestive. Je bouge légèrement la tête, de manière à pouvoir entrouvrir un oeil et discerner les chiffres lumineux du cadran. 8h50. Je retourne sur les couettes sans accorder grande importance à cette heure alarmante. En dix minutes, j'aurais bien le temps de me préparer et d'atteindre mon lieu de travail. De toute manière, je suis épuisé, et arriver en avance mais sur le point de s'écrouler n'a pas grand intérêt. Un bâillement bruyant plus tard, et j'ai quasiment rejoint les limbes du sommeil. Quasiment, car je viens de me rappeler que nous sommes Vendredi et que je commence donc une demi-heure plus tôt. Je fronce les sourcils, me redresse à contrecoeur sur les coudes. 20 minutes de retard. J'en aurai sans doute 30. Ça devrait passer. Me voilà presque rassuré. Presque, car la réunion de la rédaction aura commencé sans moi, et qu'en conséquence j'hériterai encore des articles les plus... inintéressants. Je ne m'en remets pas tout à fait. Pas tout à fait, parce que l'absence de notre rédacteur en chef fait qu'une de mes collègues, une harpie chargée de l'actualité en temps normal, s'occupe désormais de la réunion, et a décidé de la reculer d'une demi-heure si mes souvenirs sont bons. Je vais donc avoir une heure de retard, et si mes prévisions se révèlent vraies, la prochaine couverture du Daily Cook me montrera en couverture, pendu à la fenêtre des bureaux de la rédaction.
« Putain. » Il serait peut-être temps de me lever. Je rejette mes couvertures, relève les stores en moins de six secondes, peut-être suis-je ene train de battre mon record actuel, et cligne des yeux, aveuglé par la soudaine clarté qui illumine la chambre. Exactement ce qu'il me faut. Je me déshabille rapidement, me glisse sous la douche, et commence à crier, surpris par la température de l'eau. Je tourne sur moi-même sous l'eau glaciale, faisant quelques montées de genoux au passage pour me préparer au sprint qui m'attend. Evidemment, je glisse, me claque violemment la tête contre le mur carrelé, et après quarante-sept secondes de souffrance j'en sors et me sèche rapidement. Les conditions minimales d'hygiène sont atteintes après m'être brossé les dents en quatrième vitesse, et j'enfile un caleçon, un tee-shirt et le premier jean qui passe, tout en descendant les escaliers, ce qui est très pratique, je peux vous l'assurer. Voyons voir ce qu'il y a dans la cuisine. J'attrape un paquet de biscuit au chocolat, et leur offre un voyage exceptionnel depuis leur petit bus bleu, une propriété d'une célèbre marque de supermarché, jusqu'à l'intérieur de mon corps d'Apollon, les petits chanceux. Apercevant quelques post-it et un stylo, une inspiration soudaine m'invite à écrire sur l'un des papiers rose fluo. S'ils arrivent à déchiffrer mes pattes de mouche, Maiah et Jonah auront la chance de découvrir ce que je leur lègue si je meurs ce matin. A savoir, mon MacBook, la recette secrète de mon Macchiato Caramel et les deux places cachées dans mon tiroir pour le prochain festival de musiques de Melbourne, pour ce qui est de Maiah, et ma vieille voiture cabossée, mes notes d'une importance capitale sur ces personnes incapables de mettre un pied dans l'eau, et mon après-rasage Lacoste, s'il s'agit de Jojo. Voilà qui est fait, je peux partir en paix. Alors que j'arrive dans le couloir et croise mon reflet dans le miroir, je peux nettement discerner l'impressionnante bosse qui s'épanouit sur mon front, suite à ma chute dans la douche. Mon corps d'Apollon en a pris un coup, c'est pour dire. Pas le temps de mettre de la crème, je quitte la maison, mon portable dans une poche, mes clés dans l'autre, et commence à courir.
Je n'ai jamais été très endurant, mais je suis un bon sprinteur, et j'ai de longues jambes. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'ai atteint l'extrémité de la rue et m'apprête à tourner à l'angle lorsqu'une frêle silhouette arrive au même moment et me percute violemment. Enfin, violemment, n'abusons pas, vu sa taille, elle ne risque pas de me faire grand mal. J'arrive à la rattraper de justesse avant qu'elle ne s'écroule à terre, il aurait été dommage qu'un aussi joli visage soit défiguré par une enflure comme la mienne, et marmonne dans ma barbe un « Désoléjenet'avaispasvujesuispressé. », je n'en doute pas, très compréhensible. Dans t'autres circonstances je me serais attardé pour m'assurer que tout va bien, qu'il ne lui est rien arrivé, et d'autres imbécillités dans le genre, mais ce contexte ne me laisse pas le temps pour de telles futilités. Je repars donc d'un pas pressé après lui avoir adressé un regard 'excuse qu'elle ne perçoit pas. A peine ai-je fait trois pas que sa main accroche fermement mon bras. Je me retourne agacé, et ouvre la bouche pour me plaindre lorsqu'elle me devance. « Non mais tu peux pas faire attention un peu ! » Elle doit avoir mon âge, mais quelque chose dans son visage lui donne des airs d'enfant. Je me retiens avec difficulté de hausser la voix pour lui faire la morale, jouant le rôle du père indigné devant sa gamine désobéissante, et préfère répliquer tranquillement.
« Si je peux me permettre, je pense avoir fait attention, du moins autant que toi. Si mes souvenirs sont bons, c'est toi qui a surgi comme une folle du coin de la rue pour te jeter dans mes bras. » J'accompagne mes paroles d'un sourire moqueur, et continue. « Je t'ai rattrapé, me suis excusé quoique tu n'aies apparemment rien entendu, alors je ne pense pas avoir quoique ce soit à me faire pardonner. Maintenant, excuse-moi fillette, mais je suis un peu pressé, je dois me rendre à mon exécution. Si tu veux, je te léguerai mes chaussures de sport vu que tu as l'air d'aimer courir, elles seront peut-être un peu grandes pour toi mais... » Je baisse les yeux vers mes pieds et prends conscience que j'ai gardé mes tongs. Bah, nous sommes à Cooktown, personne n'en seraindigné. Je hausse les épaules, sans que la fille puisse comprendre pourquoi, et achève mon monologue.« Ce fut un plaisir de te rencontrer chérie, salut ! » Je lui adresse mon sourire le plus éclatant, un signe de la main, et reprends mon chemin.
Shaelynn G. Lotterer
SHAE ღ you make me smile like the sun
PSEUDO : Marine ou Little Miss Wow ♥, c'est toi qui vois !
CRÉDIT : Avatar Sulky (Bazzart) Gifs Tumblr
MESSAGES : 143
ARRIVÉE : 08/07/2012
ÂGE : 23 bananes !
SITUATION : Célibataire
EMPLOI : Etudiante & Service d'étage au Sovoreign Resort Hotel
JUKEBOX : Princess of China ; Coldplay ft. Rihanna
Sujet: Re: «You're totally crazy honey» ft. Shiloh & Shae Mer 8 Aoû - 10:42
«Si je peux me permettre, je pense avoir fait attention, du moins autant que toi. Si mes souvenirs sont bons, c'est toi qui a surgi comme une folle du coin de la rue pour te jeter dans mes bras.»
Tomber dans ses bras ? Il était fou ou bien ? En même temps, comment ne pas "surgir" aussi rapidement quand on courre... Je ne suis pas une larve moi ! Je ne vais pas me traîner sur le trottoir juste pour faire plaisir à Môsieur ! Et ça, je comptais bien lui faire remarquer...
«Non mais pour qui tu te prends toi ?» «Je t'ai rattrapé, me suis excusé quoique tu n'aies apparemment rien entendu, alors je ne pense pas avoir quoique ce soit à me faire pardonner. Maintenant, excuse-moi fillette, mais je suis un peu pressé, je dois me rendre à mon exécution. Si tu veux, je te léguerai mes chaussures de sport vu que tu as l'air d'aimer courir, elles seront peut-être un peu grandes pour toi mais...»
Il baissa le regard vers ses pieds et je suivis le même chemin jusqu'à... des tongs ! Je ricanais. Ca, des chaussures de sport ? Et ben dit, je n'imaginais pas ses tenues de soirées à lui... Ça, c'était un sacré numéro ! D'abord il prétend que je lui suis volontairement tombée dessus et maintenant, voilà que je vais aller courir en tongues... Une seule chose à dire : pitoyable. Là, je ne savais vraiment pas ce que j'avais fait pour mériter ça. Je ne savais pas pour qui il se prenait à me faire la leçon comme ça mais je n'en avait tellement rien à fiche... Ce qui m'embêtait un peu plus en revanche c'était mon frère parce qu'il devait sérieusement se demander s'il ne m'était pas arrivé quelque chose... Il fallait vite que je rentre sauf que ce crétin me mettait tellement hors de moi que je ne pouvais pas laisser passer. En même temps, rien qu'à l'idée de pouvoir me calmer les nerfs sur ce gars, je me sentais mieux. Et apparemment, lui aussi avait décidé d'écourter notre petite altercation.
«Ce fut un plaisir de te rencontrer chérie, salut !»
Il tourna les talons et je fis de même, répondant par un grommellement inintelligible.
«C'est ça voilà...»
Nohann allait vraiment m'attendre ce coup-ci mais avec les bonbons, tout devrait être pardonné... Sauf que forcément, j'avais dit que la journée AVAIT bien commencée, le problème, c'est qu'elle continuait mal. J'avais à peine fait quelques pas que je sentis mon coeur commencer à battre dans ma poitrine. Rien que de très normal me direz-vous sauf qu'il battait fort, trop fort. Il me cognait à m'en faire mal. Les larmes me montèrent aux yeux. Ça faisait si mal... Ma tête me tourna et je m'attrapais au grillage d'une haie voisine. Je portais ma main à ma poitrine, le sang battait mes tempes et soudain, le trou noir. C'était encore arrivé. Depuis que je prenais mes médicaments, ça allait mieux et je faisais attention mais je m'étais énervée, je manquais de sucre et surtout, de calme, de repos. J'espérais juste au fond de moi que cette fois-ci ne serait pas la dernière. Je m'étais écroulée comme une masse, ma tête avait heurté le sol avec un bruit sourd. Ça faisait mal, très mal. Et je ne pouvais rien y faire...
Spoiler:
Désolée c'est pourri caca mais bon... Je jure que la suite sera mieux
Shiloh Crowley-Cavanagh
CRÉDIT : Queen G.
MESSAGES : 362
ARRIVÉE : 01/07/2012
ÂGE : 23 YO
SITUATION : SINGLE, profites-en.
EMPLOI : Journaliste.
JUKEBOX : WAVEFORMS, Django Django.
Sujet: Re: «You're totally crazy honey» ft. Shiloh & Shae Sam 1 Sep - 10:16
Alors que je reprends ma route, je l'entends maugréer dans mon dos. Sans doute des insultes, mais bon, j'en ai vu d'autres. J'étouffe un bâillement et accélère le pas. Avec la harpie à la tête de la réunion, je suis vraiment mal barré. Je viens de tourner à l'angle de la rue où mon chemin a croisé celui de la blonde, lorsqu'un choc sourd parvient à mes tympans encore endormis. Et s'ils le sont, cela signifie que le bruit qui a troublé leur sommeil a son importance. Je recule de deux pas, sourcils froncés, et parcours du regard les alentours. Il n'y a personne. Quant à la fille, elle a sans doute... « Oh merde. » Je cours en direction de son corps étendu sur le trottoir, quelques mètres plus loin. Putain, elle a l'air morte. Je m'agenouille à ses côtés, la secoue sans grande tendresse. Mon Dieu je l'ai tuée. Daniel Pennac avait raison. Les mots, comme les armes, partent parfois tout seuls. Merde, je suis supposé faire quoi ? Je pose ma tête sur sa poitrine, tentant de percevoir les battements de son coeur. Je n'entends strictement rien. Concentre-toi Shiloh, calme-toi. Que faut-il faire dans une situation pareille ? Réfléchis. Non, ne vas pas enterrer le corps dans le jardin le plus proche pour ne pas être soupçonné de quoi que ce soit. Non, ne lui enfonce pas ses bonbons dans la gorge pour faire croire à un étouffement. Non, ne pars en courant pour tenter de te dénicher un alibi. Utilise ton cerveau pour une fois. Trouve quelque chose d'intelligent.
« HEEEEEE HOOOOOO VENEZ VITE S'IL-VOUS-PLAIT, UN GRAVE ACCIDENT A EU LIEU SUR WALKER STREET, UNE JEUNE FEMME EST MORTE, VENEEEEEEEEZ !!!! » Ingénieux. Je me précipite vers la maison la plus proche, sonne, fait de même à côté. Je suis trop con. Maintenant, je suis le suspect numéro un. Il faut que je me trouve une occupation. Tenter de la sauver. Massage cardiaque. Bonne idée. Ça marche comment déjà ? Ah oui. Les cours de secourisme me reviennent en mémoire. Premièrement, dénuder la poitrine, mon étape préférée. Il faut vraiment que ma petite voix intérieure de pervers se taise. Définitivement. Je lui retire son tee-shirt de mec. Pas le temps de regarder son décolleté. Deuxièmement, déterminer la zone d'appui. Un majeur sur le haut du sternum, un autre sur le bas, le talon de la main au milieu. Ensuite, c'est quoi déjà ? Putain, putain, Shiloh, concentre-toi. Pourquoi personne n'arrive pour m'aider ? Les gens sont supposés être au boulot ou en train de dormir, mais si c'était la deuxième solution, j'aurais du les réveiller depuis longtemps avec mes cris. Hé ho, les médecins, vous foutez quoi ? Mon coeur cogne dans ma poitrine, et celui de la fille ne fait plus grand chose. Comment faire ? Ah oui, croiser les mains. Et maintenant, pousser. Compresser.
Je fronce les sourcils, concentré sur ma tâche. Je m'efforce de compter, mais le stress semble mélanger les chiffres dans ma tête. Il me semble que j'en suis à trente. Maintenant, deux insufflations. Une. Deux. C'est reparti pour un tour. Trente. Ou quarante. Je ne sais plus, je m'embrouille, je fais peut-être pire que mieux. Non. Je ne dois pas penser ça, elle est morte, je ne peux pas faire pire. Ou peut-être qu'elle n'est pas morte, et que je suis décidément un con, incapable d'entendre un coeur qui bat. Je m'interromps quelques secondes, surpris par cette possibilité. Et si... Ses yeux s'entrouvrent brusquement. Je lâche un hurlement, recule précipitamment en arrière et tombe du trottoir. Je me relève, ignorant la douleur qui me lance dans la fesse gauche. « Ça va pas ? Je... je... tu te rends compte de... Oh, putain, je suis trop con. » Je tourne la tête, alors que mon coeur continue de frapper douloureusement contre ma cage thoracique. Je ne sais pas quoi dire, quoi faire, et j'ai bien le sentiment de passer pour le dernier des idiots.
Shaelynn G. Lotterer
SHAE ღ you make me smile like the sun
PSEUDO : Marine ou Little Miss Wow ♥, c'est toi qui vois !
CRÉDIT : Avatar Sulky (Bazzart) Gifs Tumblr
MESSAGES : 143
ARRIVÉE : 08/07/2012
ÂGE : 23 bananes !
SITUATION : Célibataire
EMPLOI : Etudiante & Service d'étage au Sovoreign Resort Hotel
JUKEBOX : Princess of China ; Coldplay ft. Rihanna
Sujet: Re: «You're totally crazy honey» ft. Shiloh & Shae Dim 2 Sep - 9:44
J'entendais une voix au lointain. Je me raccrochais à ça. Si j'entendais, je n'étais pas encore morte, si ? Ou peut-être que j'hallucinais ? Ou alors c'était un mauvais cauchemar et j'allais me réveiller en hurlant avec Nohann qui accoure pour être sûr que tout va bien ? Sauf que la douleur, elle, était bien réelle. Si j'avais mal, j'étais vivante. Constat stupide puisque je n'arrivais pas à ouvrir les yeux. Les ouvrir c'était vivre, ne rien faire c'était mourir. Alors je me concentrais sur mes yeux pour les ouvrir, même juste un peu. Entrevoir le soleil pour savoir que ma vie ne s'était pas terminée sur une histoire stupide. Je concentrais mes efforts sur cette unique tâche et, après ce qui me parut être une éternité, je finis enfin par réussir à les entrouvrir. J'entends un hurlement au même moment puis la voix de ce garçon...
«Ça va pas ? Je... je... tu te rends compte de... Oh, putain, je suis trop con.»
Je n'écoutais même pas ce qu'il disait. Je cherchais la poche de ma veste et me rendis compte que je n'avais même pas ma veste sur moi. Ce crétin avait du essayer de me faire un massage cardiaque... Remarque, ça avait peut-être été utile. Après tout, j'étais là. Et apparemment, il avait réellement cru que j'étais morte vu sa surprise. Je tâtonnais à la recherche de mes médicaments que j'avais toujours sur moi. Impossible de trouver cette foutue poche ! Et je n'arrivais pas à tourner la tête en plus de ça... J'avais toujours mal et sans ces médicaments, je risquais bien de refaire un malaise mais certainement plus grave. Il fallait qu'il me les donne mais il m'avait l'air un peu trop sonné pour y penser. Je me reconcentrais pour lui demander :
«Mes... Mes médicaments. Dans... Dans ma veste. Vite.»
Vu la façon dont il avait réagi, apparemment son boulot ne comptait pas autant que la vie d'autrui et heureusement pour moi ! Je le vis chercher alors que je luttais pour ne pas refermer les yeux. Mais j'étais si fatiguée... Et j'en avais marre de ces bêtises. Ce serait facile d'échapper à tout ça. Définitivement. Non ! Shaelynn ! Reprends toi ! Faut t'accrocher ma petite tu vas quand même pas laisser Nohann et tes amis... Et puis l'autre pauvre garçon là, il va clamser lui aussi si tu y passes... C'est sûr vu son teint blanchâtre. J'ai quand même du lui faire une grosse frayeur. Heureusement pour moi, il finit par trouver ces foutues pilules et me les tend. Encore un effort Shaelynn, allez. Je levais le bras avec difficulté et attrapais mes médicaments. Je les portais à ma bouche lentement et les avalais d'un seul coup, priant pour que je ne m'étouffe pas avec.
Je fermais les yeux, poussant un profond soupir. Je sentis les médicaments glisser dans ma gorge. Ils allaient aller dans mon sang jusqu'à mon coeur, lui redonner du peps pour éviter qu'il s'arrête. C'est pratique mine de rien... Au bout de quelques minutes de concentration sur le battement de mon coeur, je levais la main et la posai dessus. Ca me paraissait mieux. Je me redressais doucement mais j'avais la tête qui tournais. Je m'adossais lentement à la haie à côté et tendis ma main vers ma veste que j'enfilais calmement. Il ne fallait pas me précipiter, pas me relever tout de suite sinon c'était reparti pour un tour ! Je la refermais parce que bon, en soutien-gorge dans la rue, c'était tout de même un peu limite. Je fixai le garçon qui avait toujours l'air aussi choqué et je lui dis dans un chuchotement :
«Merci. Moi c'est Shaelynn et toi ?»
Oui, c'est un tout petit peu étrange mais que vouliez-vous que je dise ? Je n'allais pas non plus lui expliquer ma vie en long et en large pour justifier mon malaise cardiaque. Faut dire qu'il m'avait pris par surprise ce coeur. Il ne m'avait même pas prévenu et paf ! Il s'arrête comme ça. Pas très sympa mais je faisais avec depuis longtemps maintenant... Tout ça à cause d'une mère droguée et alcoolique qui n'avait même pas voulu de nous. Mais maintenant, je me soignais et ça arrivait de moins en moins. Mais ça arrivait toujours. Et c'était à chaque fois pire, à chaque fois plus long. A chaque fois, je me rapprochais un peu plus de la fin. Ca, ça faisait peur.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: «You're totally crazy honey» ft. Shiloh & Shae