• Avez-vous des rêves ou des espoirs pour le futur ?il y a dix ans je vous aurais peut-être dit tous mes rêves et tous mes souhaits d'enfants mais là en jeune adulte, je ne sais pas vraiment. Rêver d'une grande carrière ? De finir sa vie dans une maison hors-de-prix ? Espérer un mariage qui dure éternellement ? Qu'est-ce que tout cela était quand on trouvait sa raison de vivre et d'être heureux ? j'ai toujours rêvé de l'âme sœur, du prince charmant, comme on dit... une grande maison, des petites têtes blondes courant autour de moi ! mais je suis encore jeune, j'ai encore le temps avant de penser à me caser.
• Dans la vie, on a des hauts et des bas. Si vous deviez nous raconter le souvenir le plus heureux de votre vie, lequel serait-il ? beaucoup de souvenirs et d'évènements heureux ont rythmés ma vie mais le meilleur et celui que j'aime le plus fut cette nuit avec andy. cette nuit oubliable où nous avons marché jusque tard dans la nuit. nous parlions, parlions et les heures passaient sans que je m'en aperçoive tellement je buvais ses paroles et que j'étais fascinée par sa personne entière. la nuit était fraîche et il a reproduit ce geste comme dans les films, celui que le garçon fait quand la fille frissonne un peu, il a passé sa veste autour de mes épaules avec un sourire timide. ensuite j'ai senti ses doigts frôler les miens et les ai resserrés. nous sommes restés toute la nuit main dans la main et j'aurais voulu que cet instant ne s'arrête jamais.
• Si vous aviez l'opportunité de remonter le temps, quel événement de votre vie changeriez vous ? allez c'est reparti pour un tour de remords et de regrets. Eh bien, sachez que je ne changerez RIEN ! Rien du tout. Non pas que je n'ai pas fait d'erreurs et que ma vie ait été parfaite jusque là, au contraire. Et c'est ce que je ne changerais pas. J'ai toujours appris de mes erreurs et elles font parties de moi maintenant vu que certaines ont fait la femme que je suis maintenant. Il faut savoir se contenter de ce qu'on a, me répétait mon père. Pourquoi toujours tout changer ? Décidément, les gens ne sont jamais contents.

• Vivant dans une petite ville côtière, aimez-vous vous aller nager ou profiter des plages de Cooktown ? J'adore même ! Quand il fait soleil c'est toujours agréable d'aller rester au soleil même si je n'ose pas vraiment rester trop près de la mer. Et mon rêve a toujours été d'apprendre le surf alors quand il y a des compétitions de surf, j'accours. La façons dont ces messieurs et ses dames chevauchent la vague me fascine complètement. Malheureusement, ce ne sera jamais possible vu que je n'ose même pas plonger dans une piscine. Sinon, la plage est aussi agréable le soir pour une ballade. Le temps est bon et le paysage est magnifique.
• Avez-vous déjà assisté à un phénomène étrange ou surnaturel ? étrange ou surnaturel ? Pourquoi pareille question ? Vous voulez que je voie des fées et des fantômes c'est cela ! Écoutez la drogue c'est bien, mais avec modération, d'accord ? Je ne crois pas à vos choses surnaturelles et je n'en verrais jamais pour la simple et bonne raison que cela n'existe pas. Grandissez un peu, les conte de fées sont dépassés pour votre âge.

La petite fille aux cheveux flamboyants se posa dans l'herbe, derrière un buisson, encore toutes essoufflée de sa folle course pour ne pas se faire attraper par son père alias Le Grand Méchant Loup. Elle s'était cachée derrière un buisson et normalement, la bonne fée (jouée par sa mère) ne devrait pas tarder à l'aider à contrer la Bête. Soudain, quelqu'un lui tapota l'épaule. Croyant que c'était sa mère, la petite se retourna et elle n'eut pas le temps de crier que déjà, le Loup fondait sur elle pour la chatouiller, déclenchant un énorme fou rire chez Posy. Quelques minutes après, quand elle réussit enfin à se calmer, elle demanda à son père : « Qu'est-ce qu'elle fait, maman ? » « Elle est là et elle a apporté le pique-nique. » La rousse se retourna pour voir d'où venait cette voie et sourit en voyant sa génitrice, un panier à la main. Ils installèrent tous ensemble le drap pour se poser dessus et déballèrent la nourriture. Crêpes, sucreries et jus d'orange étaient là. Il y avait tout ce qu'elle aimait avoir pour le goûter mais avant même qu'elle n'ai pu goûter, sa mère lui dit d'un air compatissant. « Posy, écoute bien ma chérie, maman ne va plus pouvoir jouer pendant un moment... » La petite fille alla répliquer cependant maman Stonem la coupa de nouveau. «...Il y a quelqu'un qui risquerait d'être un peu secoué, si tu vois ce que je veux dire. » Tout de suite les informations se connectèrent et Posy comprit. Au sein de sa famille, il y avait toujours eu cette merveilleuse ambiance chaleureuse et accueillante dans laquelle est s'épanouissait à très bien malgré le travail de ses deux parents qui l'obligeait à n'avoir aucune attaches dans les pays où ils allaient. C'est vrai qu'elle se sentait parfois seule à toujours être « la nouvelle » qui arrivait en milieu d'année et qui, parfois repartait aussitôt le mois d'après. Et rebelote dans une autre classe, dans un autre pays ou même sur un tout autre continent. Là enfin, elle aurait une compagnie stable avec elle. Son visage s'étira d'un énorme sourire et elle alla enlacer sa mère. « C'est pas grave maman, repose toi bien et autant que tu veux ! Depuis le temps que j'attendais... C'est une fille ou un garçon ? » « Un garçon. » « Depuis le temps que j'attendais un petit frère ! » Toute la famille rit de bon cœur et ils passèrent l'après-midi à débattre du prénom que portera le bébé.

with the chaos of trouble

Je stressais. J'attendais ce travail depuis si longtemps que je commençais à avoir la pression. Si je ne faisais pas bonne figure dès me premier jour je n'aurais plus qu'à retourner à la case départ c'est-à-dire sans cesse enchaîner les petit boulots en ayant du mal à joindre les deux bouts en fin de mois. Voilà quatre ans que j'avais atterri à Cooktown. Pour mes dix-huit ans et après que j'ai mis fin à mes études de journalisme pour me lancer dans la vie active, ils m'avaient offert un joli loft histoire que je puisse maintenant m'envoler de mes propres ailes. Seulement, il ne m'avait pas offert le mode d'emploi pour devenir un bon adulte alors j'avais du batailler pour pouvoir survivre. Heureusement, aujourd'hui avec mon nouveau job, je pourrais sûrement être plus à l'aise avec le salaire qu'ils m'offraient. Même si au début cela n'avait pas été gagné d'avance. J'étais la seule fille à postuler pour ce poste et la formation avait été très longue vu que je servais de tête de turc. Endurant tout en silence, j'avais eu ma revanche quand mon nom fut désigné pour accéder au poste. Ce pourquoi je devais assurer. La première journée avait été parfaite. J'avais assuré. Et un peu trop peut-être. Car sans vouloir me vanter, je crois avoir sérieusement tapé dans l'œil du boss. Au fur et à mesure des semaines, il avait de plus en plus besoin de moi et délaissait même sa secrétaire qui elle, était mieux placée pour résoudre ses problèmes. Il m'excusait toujours quand je n'avais pas épluché les dossiers des candidats aptes à entrer dans la boîte auprès de mon supérieur hiérarchique et qu'il m'emmenait dîner. C'était agréable d'être ainsi chouchoutée mais au bout d'un moment, je me rendais compte que je n'étais qu'un simple caniche qu'il emmenait partout avec lui. Du moins...je me rendais compte... plutôt : on m'a ouvert les yeux sur ce fait. Qui ? Andréas. Le fils du patron lui-même. Je l'avais rencontré chez lui, alors que m. Westminston m'avait invité à voir un verre chez lui pour que je rencontre « Andy ». Il avait deux ans de plus que moi, n'était pas déplaisant à regarder et je le trouvais mille fois plus intéressant que son père. Je savais pertinemment que je jouais avec le feu mais au fur et à mesure que je voyais Andy, plus nous nous découvrions des points communs et plus le lien qui se créait devenait fort. Il était réellement tout l'inverse de son père, je savais avec lui que je comptais à ses yeux et que ce n'était pas que mon physique qui l'intéressait. Enfin dans ma vie j'avais l'impression d'avoir un ami proche sur qui je pouvais compter et je découvrais combien cela faisait du bien d'être entourée. De ne pas avoir le poids du monde sur vos épaules. Pour rien au monde je n'aurais gâché cette amitié.
(encore une fois, posy se retrouve sans travail ( mais a gagné un ami). la jeune femme mène une petite vie tranquille, elle ne manque de rien et a décidé de reprendre ses études de journalisme. )