Cette explication sera à supprimer une fois le questionnaire rempli. Il se trouve à la suite plusieurs questions, ne répondez qu'à celles qui concernent votre personnage, selon son groupe. Essayez de développer vos réponses, on veut tout savoir ! La première partie est pour tous, la seconde uniquement pour les sirènes, la troisième pour les humains de tout poil et la dernière pour les scientifiques.

• Avez-vous des rêves ou des espoirs pour le futur ? réponse ici.
• Dans la vie, on a des hauts et des bas. Si vous deviez nous raconter le souvenir le plus heureux de votre vie, lequel serait-il ? réponse ici.
• Si vous aviez l'opportunité de remonter le temps, quel événement de votre vie changeriez vous ? réponse ici.

• Vivant dans une petite ville côtière, aimez-vous vous aller nager ou profiter des plages de Cooktown ? réponse ici.
• Avez-vous déjà assisté à un phénomène étrange ou surnaturel ? réponse ici.

Tu inspires un bon coup avant de tourner la tête vers la mer. Tu sais qu'elle doit se trouver par ici, les meurtriers reviennent toujours sur les lieux du crime. Tu soupires avant de te rappeler que ce n'est pas un meurtrier mais une créature. Une partie au fond de toi, te cries pourtant que la créature possède aussi une part humaine. Tu secoues la tête avant de te rappeler exactement ce qu'il s'est passé ce jour là. Les flots entraînant ton père, les bras blanc de la créature à demi humaine le tirant vers le fond. Il en savait trop sur elle, et elle a voulue faire taire ce qu'il savait. Tu le sais au fond de toi. La chose qu'elle n'avait pas prévue c'est que tu serais à bord du bateau aussi, et que tu vois la scène. Bien sur tu n'as rien fais au début, tu étais trop tétanisée parce que ton père avait raison depuis le début. Tu le croyais quand il te racontait ces histoires de sirènes, mais d'une petite oreille, jamais réellement. Puis finalement, quand tu avais que le poisson à demi humain, cet hybride monstrueux avait enlevé ton père au fond des eaux sans le voir revenir, tu avais attendue. Les poings serrés sur la rambarde du navire. Tu avais crié, longtemps. Jusqu'à ce que tu comprennes qu'il ne reviendrait pas. Que sa carcasse devait flotter dans les courants au fond de la mer, ou que cette sirène l'avait dévoré. Oh, tu savais qu'elles ne dévoraient personne, parce que ton père avait fait tellement de recherche sur elles que tu connaissais toi même presque tout d'elles. Tu n'étais pas une scientifique, mais ton père en avait été un. Un bien trop près du secret de ces créatures, de ces animaux monstrueux qui peuplent l'océan et la terre. Ce que tu trouves encore plus effrayant. Là, tu te retrouves au milieu de la mer, à la poursuite de cette créature. Tu as analysé la situation de nombreuses fois, et tu sais déjà comment va se dérouler ta petite embuscade. C'est une sirène, donc à demi-poisson. Tu sais que les poissons se prennent dans les filets, et que même un humain ne peut pas forcément leurs échapper. Surtout si tu avances à la vitesse d'une torpille et que tu ne vois pas où tu vas. Sache petite chasseuse, que tout les plans ne fonctionnent pas toujours. Et que cette fois tu peux rater ton coup. Au fond de toi, tu sais que tu ne vas pas le rater. Parce que tu ne peux pas, pas après ce que cette créature t'as pris. Tu vas avoir ta vengeance, et peut-être qu'enfin tu vas pouvoir commencer à soigner la blessure qui emplit ton cœur. Tu te demandes ce que ta sœur penserait de toi à ce moment là. Ta douce petite sœur que tu chéries plus que ta propre vie, celle à qui tu ne veux qu'il n'arrive rien. Tu ne veux qu’aucune de ces créatures ne s'en prennent à elle, parce que tu ne pourrais plus réparer tes blessures. Et parce que maintenant que ta mère se laisse périr de jours en jours, et que ton père n'est plus là, tu la considères comme ta propre vie. La cloche se met à sonner. Tu l'as enfin capturée. Un sourire froid aux lèvres, tu ne te doutes même pas que tu agis comme elle. Parce qu'elle aussi voulait protéger, elle voulait se protéger elle. Et vous avez été toutes les deux réduites à faire une bassesse, quelque chose d'irréfléchie. Oh, tu l'as mûrement réfléchis oui, elle aussi, mais jamais vous n'avez pensé à ce que votre mental allait réellement subir. Tu auras envie de recommencer, tu ne t'en doutes pas mais c'est ce qu'il va se passer. Elle aussi a envie de recommencer, et n'oublies pas que c'est elle qui a le pouvoir pas toi. Tu tires sur le filet, le faisant remonter à la surface. Les yeux de la créature s’écarquillent de plus en plus lorsqu'elle reconnait le bateau qu'elle a accosté l'autre jours, le bateau où elle a commit son premier meurtre. Intérieurement tu jubiles, parce que tu viens de capturer ta proie et que tu es le chasseur. Tu ne comprends pas encore que tu te transformes en animal aussi, et que cette créature est aussi humaine. Tu l'as pensé pendant un certain temps, mais un humain ne pourrait pas tuer un autre humain. Ce n'est pas parce que tu as des principes chérie, que tout le monde en a. Mais ça, tu n'y as pas encore réfléchi. Alors tu files chercher l’harpon. Et avec un regard fier et fuyant tu la regardes. Tu sais qu'elle a un pouvoir et qu'elle risque de s'en servir, sa queue semble lourde aussi et tu vois déjà que le filet est en train de craquer. Rapidement, tu l'as fais tomber dans le bateau, avant de t'approcher d'elle à une distance raisonnable. « Tu l'as tué. » Ta voix est un murmure et tu décides donc de racler ta gorge avant de le répéter d'une voix plus ferme. La sirène te regarde puis fuit ton regard pour trouver un échappatoire. Il n'y en a pas. Tu as tout prévu. Tu vas l'aider, tu vas la faire partir. Pas de la façon dont elle le voudrait. Tu fais quelque chose pour l'humanité, et tu espères au plus profond de toi que les dieux ne t'en voudront pas. Elle lève la main et une colonne d'eau sort de la mer pour venir te propulser contre la paroi de ton navire. Tu te relèves facilement, habituée à recevoir des coups depuis que tu fais de l'aïkido et du taekwondo. Tu attrapes une nouvelle fois l'harpon, et tu tires en fermant les yeux. Tu sais que la flèche s'est fichée dans son corps, car tu l'as entendue crier de douleur. Ton cœur cri aussi, comme si tu venais de casser quelque chose dans ton être. Ton âme appelle à l'aide, ma ton envie de vengeance est bien trop puissante. Elle te demande de continuer et tu vas chercher un autre harpon, qui lorsque tu tire, fiche une flèche dans sa poitrine. Tu l'avais entendue te supplier d'arrêter, tu l'avais vue aussi relever la main et tenter de refaire apparaitre une colonne d'eau. En vain. Mais tu avais quand même tirer, parce qu'elle devait payer le prix d'avoir tuer ton père. Parce qu'elle n'avait pas eu le droit de lui faire du mal, de l'enlever à ta famille. Le soleil tape fort sur ta tête, et tes cheveux blonds brillent de milles-feux. Tu t'agenouilles au sol et doucement, tu laisses éclater ta douleur. Les larmes coulent contre tes joues, tu les sens et elles te piquent les yeux. Tes mains tremblent, et bien qu'assise, tu as l'impression de perdre l'équilibre. Tu es là depuis longtemps, tu le sais parce que tes larmes ont séchés et que le soleil commence à se coucher. Les vagues autour sont dangereuses, tu l'entends. Comme si elles voulaient te faire chavirer, parce que tu venais de détruire la vie de l'un de ses êtres. Poséidon t'en veut. Tu te relèves et sursaute lorsque ton regard touche le corps sans vie. Ce n'est plus une sirène que tu as en face de toi, ce n'est qu'une créature à deux jambes. Non pas une créature. C'est une humaine. Tu te rappelles avoir tuer une créature, mais tu avais oublié que cette créature était avant tout une humaine. Tu avais jugé que ce n'était qu'une part minime de sa nature, alors qu'en vérité c'était la plus importante. Ton regard passe sur le sang séché aux flèches fichés dans son corps. Tu déglutis et tombe à terre. Parce que tu viens de briser ton être entier, parce que tu viens de devenir toi-même un monstre. C'est ce que ta raison et ton cœur te crient. Tu cherches cependant toujours à te trouver une excuse. Tu te rappelles alors qu'elle a tuer ton père, mais tu te rends compte aussi que tu viens de t'abaisser à devenir un animal, un monstre, une bête pour te venger. Tu te trouves pathétique. Tu l'es. Tu dois faire quelque chose, parce que tu peux être rechercher pour meurtre. Tu espères que son corps va disparaitre en écume lorsqu'il va toucher l'eau. Alors tu l'as mouille et tu vois que son corps se rechange et redevient le poisson que tu as détruit. Tu fermes les yeux et prends ton courage à deux mains, et te diriges le plus loin possible. Passant par dessus maintes vagues et traversant maintes tempêtes. Celles de ton esprit. Tu arrives enfin au lieu souhaité, où le courant ne pourra pas faire remonter le corps, et où les requins affluent. Et enfin tu jettes le corps par dessus bord, en prenant soin de retirer les flèches, parce que tu ne veux pas qu'on te retrouve. Tu nettoies ensuite le bateau, parce qu'aucune tache de sang ne doit être trouvée. Tu as peur, pour la seconde fois après la mort de ton père, tu as peur, vraiment peur. Tu passes un coup de fil à ta sœur, pour lui dire que tu es avec des amis et que tu vas dormir chez Zacharia, ton petit-ami. Elle te croit. Elle ne peut que te croire. Tu fermes les yeux et t'agenouilles une nouvelle fois. Parce que ta respiration se fait saccadée, et parce que ton cœur blêmit. Tu as mal, vraiment mal. Mais au fond de toi, tu commences à ressentir ce besoin pressant. Comme une odeur qui vient titiller tes narines, comme une mélodie qui vient jouer à tes oreilles. L'appel de la chasse aux sirènes, l'appel du sang, du meurtre. Tu essaies d'oublier cette idée, mais tu n'y arrives pas. C'était le prix à payer chérie, tu ne pensais pas avoir quelque chose comme ça à devoir en retour, n'est-ce pas?