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PSEUDO : elodyye
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| Sujet: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Dim 1 Juil - 23:07 | |
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forbes clyde murdoch puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
| ID CARDREAL LIFEinformations ÂGE - J'ai vingt-quatre ans, ou peut-être bien vingt-cinq. Je sais pas, je sais plus, je m'en fous. DATE ET LIEU DE NAISSANCE - Je suis né le vingt-sept avril à Édimbourg. Ouais en Écosse, c'était sûrement en 1988 ou peut-être bien en 1987 après tout. Mais qui s'en soucie vous me direz ? EMPLOI, OCCUPATIONS - Je fous pas grand chose de ma vie, j'en ai pas vraiment envie non plus. Je suis de temps en temps serveur ou bien même homme à tout faire, tant que j'ai de quoi me nourrir. SIGNES PARTICULIERS - J'ai pas grand chose de particulier vous savez parce que mis à part ces putains d'écailles qui apparaissent parfois je suis un mec lambda. Ouais sinon je suis homosexuel, si vous tenez vraiment à le savoir. Non pas que ça me fasse spécialement plaisir de raconter ma vie. TRAITS DE CARACTÈRE - Je suis le mec pessimiste par excellence, mais je le vis bien. Sinon il paraît que j'ai des tendances dépressives, tu m'étonnes ouais. Sinon je crois que je suis un gros con, le monde me fait chier et j'envoie balader tout le monde. Je suis pas spécialement gentil, pas spécialement chaleureux, les autres je m'en fous ou du moins j'en ai plus rien à foutre. Ouais je suis vulgaire en plus, mais pas nécessairement méchant pour autant. Je pense être assez humble, peut-être trop fragile de temps en temps ce qui m'amène à être impulsif. J'ai certainement pas fait le tour, mais tout le monde s'en balance. CLAN - seiren POUVOIR- Faire apparaître l'eau, vous parlez de quelque chose d'utile. GROUPE - fishy behind the screen PSEUDO/PRÉNOM - elodyye ÂGE - dix-huit ans COMMENT T'ES ARRIVÉ SUR JAW ? - c'est léa qui m'a forcé à m'inscrire TU LE TROUVES COMMENT ? - DISPONIBILITÉ - tous les jours normalement, sauf exceptions. AVATAR - aaron johnson CRÉDITS DES IMAGES UTILISÉES - tumblr TU CROISES POLOCHON, TU LUI DIS QUOI ? - Validé par Sixtine. |
questionnaire • Avez-vous des rêves ou des espoirs pour le futur ? Ouais j'ai un putain de rêve, que tout ça disparaisse. Que je n'ai plus aucune écaille, aucun pouvoir inutile, et que je puisse retrouver ma vie d'avant. Je n'ai rien demandé à personne. J'ai jamais demandé à être obligé de fuir mon pays natal, à être obligé de fuir l'eau en présence d'autres personnes. Tout ça je l'ai jamais voulu, et je voudrais juste que ça puisse s'en aller. • Dans la vie, on a des hauts et des bas. Si vous deviez nous racontez le souvenir le plus heureux de votre vie, lequel serait-il ? Honnêtement je sais plus, j'ai fini par occulter toutes les bonnes chose qui sont arrivées dans ma vie. Ma vie dernièrement n'est qu'un enchevêtrement de galères, je sais même plus ce que je faisais ni qui j'étais avant d'être misérable. Désolée de vous décevoir. • Si vous aviez l'opportunité de remonter le temps, quel événement de votre vie changeriez vous ? A votre avis ? Je crois avoir été assez clair jusque là. Je souhaiterais n'être jamais devenu ce que je suis devenu aujourd'hui, une créature abominable. Je voudrais ne jamais m'être aventuré dans ce bassin ce soir là. Ma vie aurait été autrement plus belle sans cela. • Une seule goutte d'eau, et le compte à rebours est entamé : comment faites-vous pour dissimuler votre nature de sirène/triton à vos proches ? J'ai jamais essayé de le cacher à mes proches au départ, ouais parce qu'en réalité j'en avais pas des masses non plus. Je ne comprenais pas ce qui était en train de m'arriver, et je voulais simplement le partager avec quelqu'un. Et puis quand ces proches là ont commencé à me tourner le dos, je n'ai plus eu personne vers qui me tourner. Aujourd'hui je suis plutôt solitaire, je côtoie des gens, mais cela n'est toujours que provisoire. Alors je n'ai pas grand chose à cacher au reste du monde. • Sentir les écailles remplacer votre épiderme, les nageoires se fondre sur vos pieds, l'eau vous caresser doucement... Quel est pour vous la plus belle chose dans le fait d'être une sirène/un triton ? Rien du tout. Avant l'océan m'avait toujours fasciné, maintenant il me dégoûte et tout dans ma nouvelle nature me répugne. Alors je ne vois aucun changement positif dans ma vie, et ceux qui vous disent être heureux de leur condition, c'est qu'un ramassis de conneries. • Calepins en main, appareils de mesure complexes... Que pensez-vous de la horde de scientifiques qui se penchent un peu plus sur les phénomènes étranges se passant à Cooktown et entourant votre existence de sirène/triton ? J'ai pas envie qu'on me jette au bûcher parce que je suis un monstre, qui sait c'est peut-être bien ce qu'il se passera. Mais d'un autre côté, s'ils pouvaient me débarrasser de ce fardeau, je n'aurais rien contre.
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Dim 1 Juil - 23:08 | |
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Ma main s'attarde sur la poignée du domicile familial, tandis que l'autre cherche avec difficulté les clés qui se sont perdues dans la poche de mon pantalon. Une fois la clé dans la serrure, j'entre sans faire trop de bruit. Avec surprise je découvre mon père dans l'entrée de la villa, tandis que ma mère se tient derrière lui. « C’était qui ce mec avec qui t’étais tout à l’heure ? » Je déglutis difficilement, tandis que mes yeux vinrent trouver le sol. Ce mec dont il parle c’est Finnick, mon petit ami. Je prie intérieurement pour qu’il n’ait pas aperçu ne serait-ce qu’un seul baiser, parce qu’avec lui ce serait la catastrophe assurée. « Pourquoi ? Maintenant t’as besoin de connaître l’identité de tous mes potes ? » Je mens comme je peux, tentant tant bien que mal de cacher l’évidence. Et puis je lève les yeux, et mon regard vint s’attarder quelques secondes sur ma mère. Il n’est pas difficile de voir toute l’inquiétude et la peur qui se lisent dans ses yeux. Je détourne quelques instants le regard, pour découvrir non loin de mes parents, une valise. Et cette valise je la reconnais sans difficulté : c’est la mienne. Mon cœur se serre, tandis que je croise le regard rempli de mépris de l’homme qui me sert de père. « Non s’il vous plaît, vous avez pas le droit de me faire ça. » Mon ton se veut suppliant, tandis que je m’efforce de ne pas pleurer. Et ils se sont arrangés pour faire cela sans Ailein, ces bâtards. « On veut pas d’un pédé à la maison, t’as bien compris ? » J’entends alors sans trop de mal ma mère étouffer un sanglot, tandis qu’elle fait tout pour ne pas avoir à croiser mon regard, la pute. Elle s’en fout de jeter son propre gamin à la porte tant qu’elle a son mari pour lui dire quoi faire. Un bruit sourd se fait alors entendre, tandis que mon père donne un coup de pied dans la valise devant lui pour bien me faire comprendre qu’il était temps pour moi de déguerpir. Je la prends dans un geste rageur, tandis que je claque violemment la porte. Ma démarche se veut déterminée, et dans mes gestes transparaît toute la colère qui m’anime. Mes yeux en revanche expriment une profonde tristesse, et un certain désespoir. J’ai à peine le temps d’écrire un message avec mon téléphone avant que ma vue ne se trouble. Mon cœur résonne dans tout mon corps, j’ai l’impression que je vais exploser d’un moment à l’autre. Je suis incapable de distinguer les formes autour de moi et je commence à avoir chaud. Mes jambes me guident et se mettent à courir. Je manque d’air, j’ai l’impression de suffoquer. Ma respiration est saccadée, mes pas maladroits et j’avance jusqu’au parc le plus proche, sans réellement savoir comment. J’envoie ma valise valser contre le premier arbre que je croise, sous le regard ahuri de certains passants. Mais je m’en fous, j’entends plus rien, je vois plus rien. Seul le désespoir m’aveugle. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi ils ont tant de mal à accepter mon homosexualité. Je suis pas un monstre putain. Bordel que ça fait mal d’être rejeté par ses propres parents. Je lâche prise, mes jambes ne sont plus capables de me soutenir, et je m’effondre sur le sol. Assis, je ramène mes jambes contre moi, et je ne peux empêcher les larmes de couler le long de mes joues. Je ressens une étrange sensation de vide à l’intérieur, tandis que mes yeux rougis continuent de pleurer. Je ne sais plus ce que je fais là, combien de temps s’est écoulé depuis que je suis arrivé. Je ne comprends plus rien, je distingue à peine les gens qui passent et me regardent, incrédules. Ma tête vient alors retrouver mes genoux, et mes larmes salir mon pantalon. Deux bras entourent mes épaules, et je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir à qui ils appartiennent. Ma tête vient se nicher dans le creux de son cou, tandis que les larmes continuent de couler le long de mes joues. Bordel je m’en veux d’être aussi faible, de pleurer devant lui comme ça. Je suis de plus incapable de lui dire ce que je ressens à ce moment présent. A quel point je suis content qu’il soit présent pour moi. A quel point je suis blessé, et que j’ai envie d’envoyer balader la terre entière. Mais tous ces mots restent dans mon esprit sans parvenir à franchir la barrière de mes lèvres. « Ca va aller, je te le promets » Cette fois-ci c’est lui qui brise le silence. Sa voix se veut douce et réconfortante, et je ne peux que croire à ses paroles à ce moment là. J’en ai envie plus que tout. « Tu te souviens de cette île où on est allés en vacances une fois ? » J’acquiesce silencieusement pendant que j’essuie mon visage d’un revers de main. « Je t’emmène là-bas. »
Cela fait maintenant six mois que nous habitons Finnick et moi sur l’île de Staffa. Je ne pourrais dire que toutes mes plaies se sont refermées, mais j’ai réussi à trouver de l’apaisement dans ma nouvelle vie. Il m’arrive encore de me demander ce que ma mère a préparé à manger mais je préfère occulter ces questions là quand elles me reviennent en mémoire. Toutefois, c’est difficile de garder en mémoire l’amour que l’on porte pour deux personnes qui vous ont outrageusement mis à la porte pour une affaire de sexualité. Plus les mois passent, et moins les souvenirs se font douloureux. Il faut dire qu’ici tout devient plus facile. L’air marin est apaisant, et vous oubliez tout quand vous vous trouvez à proximité de l’océan. Ce soir là j’ai décidé de m’y rendre, d’oublier tout encore une fois, de faire fi de tous mes problèmes. J’hume la brise qui frappe la falaise, l’odeur de l’iode pénétrant dans tout mon être. Malgré ce vent léger, l’air est tiède et les vagues sont encore calmes. Sans plus réfléchir j’enlève ma chemise qui atterrit sur le sol, puis mon pantalon qui vient rejoindre cette dernière. Avant de m’immerger dans l’eau, je jette un rapide coup d’œil vers le ciel illuminé ce soir là. La lune est pleine et elle donne à l’eau une limpidité impressionnante. J’ai rarement vu spectacle aussi beau que celui-là. L’eau paraît si pure, que l’on n’a pas envie d’aller la troubler. Pourtant je ressens l’irrépressible envie de me jeter dedans, et de ne faire plus qu’un avec elle. J’ai le souvenir d’un endroit isolé, un bassin magnifique dans lequel je me suis rendu avec Finnick. L’endroit est généralement désert, et j’ai par-dessus tout besoin d’être seul. Mes pas me guident alors, sans que j’aie besoin de réfléchir plus longtemps pour me souvenir de la localisation de ce bassin. Une fois là-bas je lève la tête et j’aperçois sans aucune difficulté la lune juste au dessus. Il me faut alors un temps pour réaliser ce qui est en train de se passer. A la manière d’un bain à remous le bassin se met à bouillonner, et plus étonnant encore, on a presque l’impression que des étincelles fusent de partout. Mes mains trouvent alors mes yeux pour les frotter, mais une fois qu’elles eurent retrouvées mes hanches, tout était identique : le bain bouillonnant, et étincelant. Dans un moment d’égarement je m’approche un peu plus de cet étrange bassin. Mon pied bute contre un amas de pierres qui jonche le sol, et tête la première mon corps tout entier plonge. Ma tête heurte alors un rocher en surface. La douleur envahit progressivement tout mon corps : ma tête est sur le point d’exploser, mon dos m’incendie et mes pieds semblent vouloir se détacher du reste de mon corps. Je ne parviens plus à bouger pendant quelques minutes et pourtant sous l’eau, je parviens encore à respirer. Au bout de ce qui me paraît une éternité, j’ai l’impression de retrouver mes facultés motrices. Un pas devant l’autre, je jurerais que mes pieds sont palmés. Ma tête encore endolorie, je n’ai plus le temps de me concentrer sur comment sont mes pieds, je dois simplement les faire avancer. Tâche impossible tant mon crâne me fait mal. Je titube en essayant de regagner la rive, mes jambes me lâchent, je me retrouve à genoux par terre et sans plus chercher à gagner la partie, je m’effondre.
La douleur est lancinante, et me pousse à ouvrir les paupières. Devant moi je ne perçois que des pierres grises, et au loin l’océan de la même couleur. Rapidement, j’essaie de tout remettre en place. Je me souviens du bassin bouillonnant, et plus étrange encore je me remémore des pieds palmés : les miens probablement. Ma verticalité retrouvée, je regarde le bassin et constate avec étonnement que ce n’est que de l’eau. Elle ne chauffe pas, ne brille pas et mes pieds ne ressemblent pas plus à ceux d’un canard qu’auparavant. J’en viens à la conclusion que ce n’était sans doute qu’un rêve après que je me sois cogné la tête. Perplexe, je regagne l’endroit où j’ai abandonné mes vêtements. Je me rhabille sans trop de difficulté avant de me retourner une dernière fois vers la mer. J’ai l’impression qu’elle m’appelle. Je suis étrangement attiré par les vagues, j’ai envie de me fondre dedans, de nager pendant des heures. Pourtant Dieu sait que je suis incapable de rester en apnée bien plus de trente secondes. Toujours sonné je prends cependant la voiture jusqu’à l’appartement que nous habitons Finnick et moi. Je pousse la porte, essayant de ne pas faire de bruit afin de ne pas le réveiller. Pourtant il ne dort pas, il coupe des tomates parce qu’il a entendu ma voiture et qu’il sait que je n’ai pas mangé. Je retrousse les manches de ma chemise pour l’aider avant de me diriger vers l’évier pour me laver les mains. Encore une fois je ressens cette étrange sensation au niveau de mon dos et de mes pieds. Ne pouvant plus le supporter, j’enlève ma chemise brusquement. Je constate avec horreur que j’ai des putains d’écailles vertes dans le dos et un rapide coup d’œil vers mes pieds me confirment que tout ceci n’était pas qu’un rêve. Un bruit métallique résonne dans toute la pièce, et il ne me faut pas longtemps pour comprendre que de stupeur Finnick vient de lâcher le couteau qu’il avait dans les mains. « Bordel mais c’est quoi ça ? T’es un monstre ou quoi ? » Ses yeux ne rient plus, il ne semble même pas plaisanter. Je cherche du réconfort dans son regard, parce que je ne comprends pas ce qu’il m’arrive, mais je ne peux y lire que du dégoût. J’ai l’impression que tout cela n’est pas réel, comment pourrais-je avoir des écailles de poisson sur le dos ? Et comment pourrais-je le dégoûter lui qui m’avait promis que tout irait bien ? Je voulais qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me dise que tout irait bien, que ce n’était pas grave, que l’on s’arrangerait pour découvrir ce qui était en train de m’arriver. « Je … je sais pas je te promets. » Je fais un pas vers lui, mais il recule au fur et à mesure que j’essaie de me rapprocher de lui. Mes yeux commencent à brûler, et je suis incapable de distinguer clairement les traits de son visage. « Je m’en fous tu dégages. » A ce moment là, j’ai l’impression que le ciel me tombe sur la tête. Je vais forcément me réveiller à un moment ou à un autre, tout cela ne peut être qu’un horrible cauchemar. « Tu m’as promis que tout irait bien. » Mon ton se veut suppliant, et je n’ai pas pu empêcher une larme de rouler le long de ma joue. Je ne sais pas quoi faire pour le convaincre. Je suis totalement impuissant face à cette situation. Je ne comprends même pas ce qui est en train de m’arriver. Je jette alors un dernier regard à mes pieds. Il a raison je suis juste un monstre. « C’était avant ça. T’as une heure pour dégager. » Il prend sa veste et quitte la pièce sans plus m’adresser un regard. De toute manière je ne crois pas avoir encore envie de croiser ses prunelles emplies de dégoût pour ma personne. Une fois qu’il est parti, je commence à manquer d’air. Je suffoque, mes poumons brûlent et j’ai l’impression qu’encore une fois ce soir, je vais m’effondrer. Mes mains trouvent le mur le plus proche, et glissent le long de celui-ci jusqu’à trouver le parquet sur lequel je m’assois piteusement. J’essaie tant bien que mal de trouver de l’air, mais je ne sais plus ce que je fais. Sans que je m’en sois rendu compte les larmes ont envahi mon visage et je ne distingue plus rien clairement. Mes oreilles bourdonnent, je me sens petit à petit défaillir. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, ne voulant pas ralentir son rythme beaucoup trop élevé. Ma main vient trouver mon dos, et force est de constater que je sens toujours cette surface rugueuse sur mon échine. Mes pleurs redoublent d’intensité, et je peine à respirer. Mon monde est en train de s’écrouler. J’ai l’impression de n’être qu’une atrocité pour les personnes que j’ai aimées dans ma vie. Je peine à comprendre pourquoi Finnick m’a abandonné, je peine à comprendre ce que je suis moi-même devenu. J’ai envie d’hurler, de crier ma peine au monde d’entier mais rien ne sort de ma bouche, sinon un sanglot qui reflète la détresse dans laquelle je me trouve actuellement. J’ai envie de mourir, de retrouver les profondeurs de l’océan pour ne plus jamais en ressortir. Cette sensation m’envahit et m’emprisonne jusqu’à ce que j’aie l’impression que mon cœur s’arrête. Je ne peux empêcher les larmes de couler le long des mes joues, mais je retrouve peu à peu le corps d’humain que je connais si bien. Je peine à me lever, mais à l’aide de mes mains j’y parviens finalement. Je rassemble tous mes vêtements dans la valise que ma mère avait préparée pour moi quelques mois auparavant. J’ai la désagréable intention que tout se répète inlassablement dans ma vie. Je ne sais plus quoi faire désormais, plus où aller. Je sais seulement que j’ai besoin de quitter tout ce qui me rappelle ma vie Ecossaise. J’attrape l’ordinateur de mon ancien amant, j’ai besoin de m’éloigner de cet endroit. Avec toutes mes économies j’achète un aller simple pour l’Australie sans oublier d’envoyer un e-mail à la seule personne qui compte pour moi désormais.
Cela fait maintenant deux jours que j’ai quitté l’île et que je dors misérablement dans l’aéroport en attendant mon avion. Je sens souvent les regards des passages se poser sur moi. Je jurerais même avoir vu quelqu’un dans l’intention de me donner une pièce. Je ne m’attendais de toute manière pas à donner une image autre que piteuse de moi. Je n’ai plus de but dans la vie, je ne suis plus qu’un monstre que ses parents et son petit ami ont rejetés. J’ai envie de dire à tout le monde d’aller se faire foutre, de me rendre mon apparence normale et de dire à mes parents que je suis pas une putain de tapette comme ils se l’imaginent. Désormais c’est trop tard, et je dois me rendre à l’évidence, je ne suis plus personne. Je suis une âme perdue, dans un corps qui ne lui appartient plus. J’aurais tout le trajet pour penser à combien ma vie craint, je me dis. Je me redresse alors et je la vois à quelques pas de moi. Je reconnais ses longs cheveux blonds, sa peau de porcelaine et ses yeux bleus perçants. Je me lève pour qu’elle me voie et aussitôt qu’elle m’a aperçu ses petites jambes courent vers moi. Ses minuscules poings tambourinent contre ma poitrine. « T’as pas le droit de partir et de me laisser toute seule. » Je peux lire le chagrin dans ses prunelles, les mêmes que les miennes. J’ai pas envie de lui faire du mal, mais on m’en a trop fait et je dois désormais penser à moi. De voir ses yeux rougis me brise le cœur, mais je dois le faire. « T’es pas toute seule, il te reste papa et maman. » Je ne lui en avais jamais voulu de ne pas avoir pris mon parti, d’être restée avec eux. Elle m’écrivait souvent, et elle m’avait déjà rendu visite sans qu’ils le sachent mais elle ne pouvait se libérer de l’emprise qu’avait mon père sur elle. Et j’avais toujours su que je ne pourrais jamais être une figure paternelle pour elle, alors j’avais accepté qu’elle se taise. « T’es qu’un connard, tu peux pas me faire ça. » Je sais qu’elle ne le pense pas, elle veut juste que je reste. Elle se montre très digne face à tout ça, je le vois bien. Si ses yeux sont rouges, elle n’a pas pleuré une seule fois. Sa voix n’est pas tremblante contrairement à la mienne et elle semble déterminée à me ramener à la raison. Et ça en est trop pour moi. Une nouvelle fois je fonds en larmes, et je l’enroule de mes bras. Je m’en veux. Pas de la laisser mais d’être le plus faible de tous, de constamment pleurer et de ne pas savoir me montrer digne. Je le voudrais pour ma sœur, mais j’en suis incapable. Je la garde longuement dans mes bras tandis qu’une voix nous annonce que tous les passages à destination de Sydney doivent se rendre à l’embarcation. « Je t’abandonne pas. Ça va aller, je te le promets. » Et ce n’était pas une parole en l’air. Je ne comptais pas me défiler.
J’ai bien vite compris qu’il me serait très difficile de me cacher indéfiniment. Ce truc était bien plus tenace que je ne l’avais imaginé. Il me suffit d’être en contact avec de l’eau pour que tout je me transforme en bête de foire. Arrivé en Australie j’ai alors préféré me cacher et l’océan était le meilleur moyen de le faire. Pourtant je détestais ma condition, je ne comprenais toujours pas. Je ne voulais pas que l’on m’assimile à un monstre, même si j’avais l’impression de l’être. L’océan qui me fascinait autrefois, en venait à me dégoûter. Je ne savais plus où aller en tant qu’humain pour parvenir à mener une existence normale. Et encore je n’en avais pas l’envie, je voulais simplement pouvoir dépérir en paix. Il m’est arrivé durant mon périple de rencontrer des personnes comme moi. J’ai pas envie qu’on nous donne un nom, ça reviendrait à donner un quelconque crédit à cette atrocité. J’ai entendu parler de cette putain de ville, et j’y suis venu m’installer. Ici ou ailleurs je m’en moque éperdument. De toute façon à quoi bon continuer à vivre une vie heureuse si tout le monde vous a abandonné ? Pourquoi devrais-je faire d’être semblant d’être heureux dans un monde qui m’a tout pris ?
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Dim 1 Juil - 23:11 | |
| Elo, mon elooooooo ! Bienvenue ! |
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Dim 1 Juil - 23:20 | |
| ELODIE AMOUR DE MA VIE ET DE TOUTES LES AUTRES VIES ET DES PROCHAINES ET DES MONDES PARALLÈLES DE CHAQUE ESPACE TEMPS, JE T'AIME. Clyde, c'est le nom le plus parfait du monde pour Aaron. Après Stojan. (FOREVER ) Je t'aime, et j'te souhaite bien du courage pour ta fiche. Pour tes soucis, tes questions, MSN |
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Dim 1 Juil - 23:23 | |
| AARON A VACHEMENT LA CLASSE, QUAND MÊME ! ♥ Bienvenue ! |
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Dim 1 Juil - 23:37 | |
| Sylia Merci beaucoup Léa amour de ma vie J'aurais peut-être dû l'appeler Stojan qui sait Merci beaucoup Evidemment que Aaron a la classe Merci |
| | | C'EST SI BON, D'ÊTRE MAUVAIS
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 6:46 | |
| AARON C'EST LE PLUS BEAU DU MONDE *dixit la fille qui le joue dans la majorité de ses forums* Bienvenue et bonne chance pour ta ficheee |
| | | Sixtine Billie-J. O'Brien FONDA girl gone wild.
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 8:13 | |
| ELODIIIIIIIIIIIIIE Trop contente de te retrouver ici ! Comment ça se fait que ton choix d'avatar ne m'étonne pas ? |
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 9:11 | |
| Merci beaucoup à vous On est d'accord Aaron c'est le plus beau J'hésiterai pas à harceler Léa non Pauline Je suis contente aussi Que veux-tu j'ai du mal à me détacher d'Aaron |
| | | ▷ so innocent.
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 11:14 | |
| Bienvenue - Spoiler:
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| | | Aloys Jimmy-C. Wellington ADMIN ♕ are you insane?
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 11:22 | |
| Bas les nageoires les grognasses, cey mon mien |
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 14:58 | |
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 15:06 | |
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| | | Aloys Jimmy-C. Wellington ADMIN ♕ are you insane?
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 15:10 | |
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 15:12 | |
| CEY MON MIEEEEEEEEEEN A MOI On doit terminer ce qu'on a commencé sur POM |
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 15:14 | |
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 17:29 | |
| Je peux pas le taper, il va me faire mal et en plus il est homophobe |
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| | | | | Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 17:45 | |
| BIENVENUE ! Je me tâte ! Est-il vraiment nécessaire de répéter que ton avatar est orgasmique ? |
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 17:48 | |
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| Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux Lun 2 Juil - 17:53 | |
| Je sais je sais désolée c'est moi qui bug en plus, je sais que c'est elle c'est simplement que je confonds tout en ce moment Faut m'excuser j'ai besoin de sommeil |
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| | | | | Sujet: Re: clyde → puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux | |
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